• Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

     
     
     
    L'information est disponible depuis les années 80, mais qui le sait ? Oui, le docteur Sigmund Freud était un tueur en série, un vrai tueur en série qui tuait de vrais gens.
     
    C'était aussi un violeur, un nécrophile, un coprophile, etc.! Il a tué son demi-frère qui vivait en Angleterre, et bien d'autres personnes. Ses écrits regorgent d'allusion à ses différents meurtres et à ses perversions. Freud voulait que tout le monde soit aussi psychopathe que lui, et avec son "complexe d'Oedipe",
     
    on peut dire qu'il a réussi son coup.
     
     

    Une oeuvre peut-elle se révéler plus grande que celui qui l'a conçue ?

     
    C'est la thèse avancée par les pro-Freud pour le justifier, quand ils cherchent à minimiser la portée deCrépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne.

    "Tout à son entreprise de démolition, le maître de l'Université populaire de Caen ne peut concevoir que l'œuvre du médecin viennois ait pu se révéler plus grande que l'homme qui l'a conçue... Sinon, pourquoi aurait-elle reçu un tel accueil?" 

    Ici, deux idées :
    (1) L'œuvre de Freud est plus grande que lui ;
    (2) c'est pour ça qu'elle a eu un tel succès.

    L'argument par la succès ne vaut rien... Mein Kampf a eu un succès phénoménal aussi. Une œuvre peut avoir du succès non parce qu'elle est grande, mais parce qu'elle matérialise, à un moment donné, les préoccupations, l'idéologie et les vices d'une population. 

    Le succès de Freud ne dit rien, ou pas grand chose, sur la valeur de ses idées, mais dit beaucoup sur notre civilisation déviée, pervertie, où les tueurs en série (ceux qui sont identifiés comme tels, et les autres) deviennent des stars, civilisation qui prend son nez pour ses fesses et marche sur la tête.

    Alors maintenant parlons de l'argument "l'œuvre-plus-grande-que-l'homme".

    Est-ce qu'un arbre produit des fruits plus grands que lui ?
    Est-ce qu'une souris accouche d'une baleine ou d'une montagne ?

    Aux dernières nouvelles, non.

    Séparer l'œuvre de l'homme, c'est ramer contre le bon sens et la logique. Ce genre d'affirmation vaseuse ne peut avoir qu'un effet quand on y croit : nous priver de notre raison. On veut nous rendre crétin et on y travaille. 

    Une grande œuvre, un grand livre, ne s'écrit pas par hasard. Aucun singe ne tapera "Guerre et Paix" sur une machine à écrire. Chacun crée selon sa mesure, chacun agit selon ses capacités. C'est très facile à comprendre, mais à une époque qui célèbre les docteur Petiot, les Landru et les Freud, c'est devenu difficile à comprendre.

    On préfère ne rien comprendre que de regarder en face la triste réalité - et pourtant il n'y a qu'elle qui libère.

    Revenons aux bases :

    A/Une œuvre est toujours proportionnée à celui qui l'a conçue ;

    B/Freud était un menteur cruel et malfaisant - plus précisément, un tueur ; plus précisément encore, un tueur en série ;

    C/l'œuvre de Freud reflète toutes les "qualités" de son auteur, et y croire, c'est prendre soi-même la mauvaise route, celle des tueurs en série.
     
     
     

    Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

     
     
     
     
     
    Je continue à lire Le crépuscule d'une idole,
     
     
     
     
     
    que j'apprécie de plus en plus.

    Onfray a vu clairement que toutes les théories de Freud sont, en réalité, des extrapolation de sa vie personnelle.

    Le complexe d'Oedipe a, comme vous le savez, a deux facettes : 
     
     
     
    1/L'inceste ;
     
     
    2/Le parricide (plus généralement, le meurtre).

     
     
    Onfray démontre que Freud avait des relations de type incestueux avec sa mère, sa belle sœur et ses filles et qu'il a passé toute sa vie à tuer - pour Onfray, en intention sinon en acte - des hommes qui incarnaient à ses yeux la figure paternelle.


    "Freud conclut que la crainte de l'inceste chez les sauvages révèle un trait infantile commun avec les névrosés.
     
    Il suffirait de peu pour que le psychanalyste affirme que seuls les sauvages, les primitifs, les enfants, les névrosés et les malades mentaux répugnent à s'accoupler au sein d'une même famille - alors que les adultes évolués et sains d'esprit, pourquoi pas domicilié à Vienne, pourraient l'envisager sans difficulté." (p.204)

    Freud affirme d'ailleurs dans Trois essais sur la sexualité qu'on ne peut être pleinement heureux que lorsqu'on a surmonté ses préjugés contre l'idée de coucher avec sa mère et ses soeurs...
     
     
    Comme dit le proverbe, 
    le renard voudrait que tout le monde mange des poules :
     
    le pervers voudrait que tout le monde lui ressemble.

    Onfray met donc en plein dans la mille.

    Il ne lui manque que les informations données par le journaliste Eric Miller : que Freud a tué non seulement en intention et en imagination, mais en fait.

    C'est comme ça que naissent les tueurs en série :
     
    ils sont d'abord obsédés par l'idée du meurtre, ils fantasment en couleurs et en détails sur les personnes et les circonstances de meurtres imaginaires, et puis un jour, ils passent à l'action.
     


    Même dans l'amour, ou plutôt dans la passion, car Freud n'a jamais aimé personne au vrai sens du terme, Freud éprouvait toujours des sentiments mélangés, et restait tiraillé par l'envie de tuer.

    Wilheim Fliess, qui a été son amant selon Miller (qui cite un passage très très suggestif de leur correspondance) et au moins son grand amour selon Onfray et d'autres chercheurs, a été lui-même l'objet et presque la victime des pulsions homicides de Sigmund.
     


    Dans L'interprétation des rêves, Freud le menace à demi-mot (sous couvert de raconter un de ses rêves) de l'éliminer s'il se mettait un jour en travers de son chemin.

    Dans une lettre, Freud explique à Fliess - par le détour d'une allusion littéraire - qu'il est partagé entre l'envie de lui "pardonner" (Fliess ne lui a rien fait, mais ça c'est un détail) et l'envie de lui faire prendre un bain de sang...
     
    Fliess, qui soupçonnait à juste titre Freud de comploter son assassinat (au cours d'une promenade sur une falaise) coupera les ponts avec son mortel ami avant qu'il ne soit trop tard. Freud l'accusera de "paranoïa"...
     
    C'est vrai, quoi : pourquoi il ne se laisse pas tuer gentiment ?!

    Il y aurait des rapprochements intéressants à faire entre ce que Freud écrit dans l'Interprétation des rêves sur ses propres rêves, rêves où il est très content parce que c'est l'autre (représenté dans le rêve) qui est mort, et pas lui, et les propos de divers tueurs en série.

    Par exemple, Ed Kemper :

    "Ce que je désire ardemment [...] c’est assister à la mort, et savourer le triomphe que j’y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres.
     
    C’est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus.
     
    Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. 
     
    Elle sont mortes et moi je suis vivant. C’est une victoire personnelle".

    On retrouve exactement le même sentiment, exprimé sous une forme très similaire, chez Freud.

     
     
     
    Je reviens à Onfray.

    Il écrit, p. 202 :

    Freud a effacé
    "toute frontière entre le normal et le pathologique - une façon bien compréhensible pour tout être affecté d'une pathologie de devenir illico presto un individu normal."

    C'est exact - et, pour un tueur en série, une façon de noyer sa culpabilité personnelle dans une culpabilité générale, un moyen de noyer le poisson...

     
     
     
    Michel Onfray est, à ma connaissance, l'auteur francophone qui s'est approché au plus près de la vérité sur la vie et la psychologie du sinistre docteur Freud. 

    Le crépuscule d'une idole, c'est ici.
     
     
    http://freud-etait-un-tueur-en-serie.blogspot.fr/search/label/Michel%20Onfray%20-%20Le%20cr%C3%A9puscule%20d%27une%20idole
     
     
     
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    La jalousie est un mal qui ronge à l’intérieur…
     
    À trop regarder chez les autres, on ne voit pas ce qu’on a chez soi, l’effet miroir.
     
    Il crée l’envie et fait s’installer en nous un sentiment d’infériorité.
    On a tous des choses bien en nous à exploiter, pas besoin de prendre chez les autres, ni de regarder ailleurs.
     
    Faites-vous confiance, vous êtes unique,
    les autres ne valent pas mieux
    que vous, nous sommes tous égaux.
     
     
    Ce ne sont pas les richesses qui créent les valeurs.
     
     
    Le moutonnage = manque de personnalité = souffrance intérieure.
     
    Votre vraie valeur, c’est vous et votre personnalité.
     
     
    C’est grâce à ça que vous plaisez.
    ------------
     
    La jalousie envers les proches et les moins proches
     
    Envier quelqu'un ("vouloir ce qu'il a"), cela peut être un atout pour agir...
     
    le jalouser c'est juste le contraire !
     
    "Envier" quelqu'un ce n'est pas la même chose
    qu'être "jaloux(se)"
    de quelqu'un.
     
    On peut tout à fait envier un ami, ou même quelqu'un que l'on ne connait pas directement, car l'envie peut être un véritable moteur pour avancer.
     
     
    Mais développer un sentiment de jalousie, ça c'est juste du temps perdu et des émotions qui ne servent absolument à rien, sauf peut-être à nous pourrir la vie !!!
     
     
    "La jalousie est pour la raison et le coeur ce que le cancer
     
    est pour le corps" (François Bourgeon) :
     
    voilà qui est bien dit.
     
    C'est la seule et unique vérité même !
     
    Et puis ce n'est qu'une bien inutile perte de temps... la meilleure chose à faire est de s'inspirer de ce qui a provoqué la jalousie en nous :
     
     
    pourquoi la personne en question a "mieux réussi" que nous à nos yeux ? Comment a-t-elle procédé pour "en arriver là" ?
     
    Voici la meilleure façon de traiter ce vil sentiment qu'est la jalousie !Utilisons les recettes des gens qui réussissent mieux que nous à nos yeux.
     
    Voici comment retourner les choses, en vivant mieux la situation, en vivant mieux tout court !
     
     
    Et c'est vraiment LA meilleure solution pour avancer, pour progresser, pour s'améliorer, pour s'apaiser et trouver la sérénité...
     
    La jalousie c'est aussi le meilleur moyen pour
     
    "rester dans sa merde"
     
    (oooops, pardon, je suis vulgaire !).
     
    On concentre son attention sur les autres pour ne pas s'occuper de nous-même, ce qui est le meilleur moyen pour nier que la seule chose qui nous pose problème... c'est peut-être justement nous-même.
     
     
     
    Alors que si on décide de focaliser sur soi et uniquement sur soi, de changer des choses, d'avancer... on a tout gagné.
     
    Et puis enfin, qui sait, peut-être que pour couronner le tout ce sentiment malsain peut avoir un impact négatif sur nous, sur notre santé ?
     
    Sur notre sérénité, ça c'est certain.
     
     
     
    Tout sentiment négatif tel que celui-ci (haine, rancoeur, etc.) ne peut-il pas potentiellement favoriser le développement de maladies en nous ?
     
    N'avez-vous jamais connu de personne "aigrie" qui a développé une vilaine maladie, comme le cancer ?
     
    Cette théorie est totalement basée sur mon expérience et mon observation, sur aucune expérience scientifique concrète je le précise... néanmoins, j'ai quand même l'impression que cela peut jouer.
     
    Aussi c'est une bonne raison qui doit nous inciter à évacuer ce sentiment de jalousie aussi vite qu'il arrive en nous, pour protéger notre santé et notre bien-être tout simplement ! (lire aussi :
     
     
     
    Pensée positive et bonheur... les médicaments du futur ?)
     
    A bas la jalousie dans la vie en général !
     
    C'est juste... nul, inutile (dangereux pour la santé ?)
     
    et synonyme d'échec !
     
     
     
     
     
     
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    La jalousie

     

    La jalousie en amour

    Très clairement, la jalousie en amour n'est QUE l'expression d'un bon gros manque de confiance en soi, ou alors c'est parce que nous savons pertinemment que la relation que nous vivons n'est pas viable.

    Avoir confiance en son partenaire, c'est LE SEUL MOYEN pour qu'une relation soit saine et qu'elle puisse se développer et donner une magnifique histoire d'amour.

    Lorsque l'on n'a pas confiance dans son partenaire et que l'on développe souvent un sentiment de jalousie, deux possibilités donc :

    • 1 / Nous manquons de confiance en nous : nous avons peur que si notre partenaire voit quelqu'un d'autre, discute avec d'autres personnes, noue des liens avec d'autres gens, cela puisse nuire à notre relation. Mais si nous réfléchissons bien, un partenaire qui nous trompe à la première occasion... n'en vaut absolument pas la peine ! Alors, soit on décide de lui faire confiance, parce que c'est la seule solution pour qu'une belle relation puisse s'épanouir un jour, soit on est jaloux(se) et là, rien de bon ne pourra naître de cela de toute façon.

     

    • 2 / Nous avons un mauvais pressentiment à propos de notre relation et nous ne voulons pas l'admettre : la jalousie est alors presque logique... mais est-ce que cela vaut la peine d'en arriver là, alors que l'on sait au fond de soi que la relation en question ne va mener nulle part ? Nous avons déjà la réponse et la solution en fait ;-)

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    En conclusion :

    jalousie amicale, professionnelle ou amoureuse, quelle qu'elle soit...

    oubliez, c'est vraiment le cancer de toute relation ! 

     

    Définitions

     

     

    La jalousie est un désir de possession exclusive, une crainte d'être trahi.

     

    La jalousie est une émotion empreinte d'agressivité envers une personne dont on se figure, à tort ou à raison, qu'elle possède quelque chose que l'on n'a pas et que l'on désire.

     

     

    La jalousie est un sentiment d'inquiétude susceptible d'aboutir à un véritable tourment, des douleurs de la part de quelqu'un qui éprouve le désir de posséder de manière exclusive envers une personne désirée et craignant éventuellement une infidélité, une trahison. 

     

    Ce sentiment de dépit mêlé d’envie, est le résultat de ce qu'un autre obtient ou ce que l’on aurait voulu obtenir ou détenir.

     

    La jalousie est le plus souvent le résultat, parfois imaginaire, de la crainte que l'être aimé choisisse et préfère quelqu'un d'autre.

     

    Généralement la jalousie va de pair avec la frustration, la passion, la colère et bien entendu une angoisse accompagnée de douleurs et de souffrance.

     

     

    La jalousie est toujours liée à la convoitise,

    et résulte souvent de la crainte.

     

     

    Elle est fondée sur ce mensonge :

     

    « posséder pour être ».

    S'il existe un sentiment naturel d'avoir peur de perdre l'autre ou d'être abandonné au profit d'une autre personne, il est possible de se questionner sur la valeur du sentiment amoureux par rapport à la notion de jalousie et s'il est possible de distinguer les deux concepts.

     

    Comme l'écrivait Cervantès 

    la jalousie est le tyran du royaume de l'amour.

     

    La jalousie peut éventuellement provenir de la notion de propriété sans toutefois la confondre avec le besoin de dominer l'autre et d'avoir une ascendance sur lui.

     

     

    Dans ce cas la jalousie serait éventuellement le reflet de la disposition de l'autre à propos duquel on ne supporterait pas le partage.

    Trois formes de jalousie

     

     

    D'après une étude canadienne la jalousie se situerait au deuxième rang des difficultés les plus importantes parmi 37 situations conjugales.

     

    Certains spécialistes en psychologie estiment qu'il existe trois formes de jalousie 

     

     

     - La jalousie existentielle qui semblerait être bénéfique à celui qui souffre de jalousie.

     

    En effet, il serait souhaitable que le jaloux se serve de son expérience afin de mieux se connaître, ce qui lui permettrait au final de développer sa propre personnalité.

     

     

    - La jalousie névrotique qui elle fonctionne selon un processus compulsif au cours duquel le jaloux ne peut s'empêcher d'être jaloux.

     

    La jalousie névrotique se caractérise essentiellement par une obsession au cours de laquelle le jaloux pense sans cesse mais n'est pas pour autant violent.

     

    - La jalousie psychotique représente quant à elle une véritable pathologie, au sens maladif du terme,

    et surviendrait chez certains individus de type paranoïaque.

     

    La jalousie psychotique se caractérise par une méfiance, une certaine susceptibilité et un orgueil.

     

    Au cours de la jalousie psychotique le jaloux est susceptible de devenir violent via un harcèlement constant.

     

    Autrement dit la jalousie pathologique est une forme de paranoïa exacerbée par un partenaire facilement culpabilisé ayant la caractéristique de manquer de confiance en lui et cherchant à se justifier.

     

    Ce type de morbidité est susceptible d'évoluer vers un développement de la jalousie de manière chronique. 

    Jalousie ou possessivité ?

     

    Qui pour soi-même voire dans son entourage n’a pas utilisé ce mot « jalousie » à l’adresse de quelqu’un ? 

     

    On confond souvent jalousie et possessivité, qui sont deux concepts bien distincts :

     

    - La jalousie appartient au domaine de la névrose, elle est une angoisse sur la fidélité de l’autre.

     

    - La possessivité, névrose également, correspond au besoin d’appropriation de l’autre. 

    La différence tient essentiellement dans ce que la jalousie est une projection, alors que la possessivité tient plus d’une problématique à la mère récurrente dans sa relation avec autrui.


     

    La jalousie est une angoisse

     

     

    Mettons en scène un couple : un mari, une femme... Postulons un mari jaloux...

     

    Autrement dit chaque occasion est l’objet pour celui-ci d’une théâtralisation d’événements... Il imagine sa femme dans d’autres bras, avec un amant...

     

    Chaque regard qui se porte sur elle donne lieu à

    des “scènes de jalousie” :

     

    “pourquoi il te regarde ainsi ?

     

    qu’est ce que tu lui as fait pour le provoquer ?”,

     

    les exemples ne manquent pas et je pense que chacun peut en trouver de par son propre vécu.

    La jalousie consiste donc à imaginer des situations, des relations, des comportements de l’être aimé avec d’autres personnes.

    La jalousie est une projection de désirs inconscients

     

    Tout ce que le “jaloux” attribue à l’autre n’est que projection d’un propre désir inconscient.  

     

    Le mari jaloux, pour reprendre notre exemple, est en fait en proie à des désirs inconscients “d’infidélité”...  

     

    Ces désirs dans le cadre de la pulsion sont tout à fait fréquents et “normaux”, il ne faut pas confondre :

     

    désir et réalisation du désir...

     

    Mais cette pulsion inconsciente est insupportable... de par son mode de fonctionnement conscient, éducation, etc.

     

    Rendre conscient une telle pulsion par une forme directe apporterait une angoisse et un traumatisme où l’être en question ne pourrait “vivre avec”.

     

    La solution qui s’ouvre à lui reste donc la projection : je projette mes propres désirs inconscients sur l’autre.

    Finalement tout ce qui est attribué à l’autre est le reflet d’une pulsion propre à soi même.

    Il n’existe pas une jalousie mais des formes multiples de jalousie qui se matérialisent pour notre mari jaloux par des projections de type :

     

    infidélité de l’autre à différents degrés, du simple regard porté sur un autre au passage à l’acte en passant par de nombreux autres débordements d’imagination.

    Etre deux à s'entendre

     

     

    Accepter cette idée de projection n’est pas évidente. Le mari jaloux niera cet état de fait, ne peut admettre que ce soient ses propres désirs qu’il approprie à l’autre. Pourtant la démarche ne peut être que stabilisante au niveau du couple.

    En effet la jalousie est souvent associée au qualificatif “trop”. 

     

     

    “Mon mari est trop jaloux, ma femme est trop jalouse,

    il (elle) me rend la vie impossible”.

     

    Et il n’est pas rare d’en arriver à voir des relations se dégrader voire se rompre pour de “la jalousie”.

    Le dialogue permet la réflexion sur soi-même, certes il n’apportera pas les réponses d’un domaine inaccessible mais il permet l’apparition de la tolérance.

     

    Savoir ce qui appartient réellement à l’un ou à l’autre est indispensable.

    Cheminer vers “pourquoi ai-je besoin d’être jaloux ?” puis “pourquoi ai-je ces désirs que j’attribue à l’autre ?”

     

    permettent bien souvent d’améliorer son rapport à l’autre et souvent soulève d’autres questions qui finalement n’avaient aucun rapport avec un “désir d’infidélité”.

    On ne peut “aider” quelqu’un si la demande ne vient pas de l’autre. On ne peut être aidé malgré soi.

     

    L’homme ou la femme jaloux(se) exprime une angoisse, c’est elle qu’il faut entendre et non pas les mots exprimés qui la traduisent d’une manière déformée.

     

    Car il ne faut pas s’y méprendre, être jaloux fait souffrir l’autre mais surtout celui a besoin de cette projection vers l’être qui lui est le plus cher, l’être aimé, sa raison d’être.

    Jalousie et délivrance

    Entre soupçons et inquiétudes, la jalousie est aussi accompagnée d’un esprit de mort ;

     

    l’intérêt exclusif porté par un jaloux délirant à son rival, réel ou supposé, amène à évoquer une homosexualité latente.

    La projection du désir inconscient du jaloux en fait une proie de ses propres désirs inconscients : par exemple l’infidélité ou la l’impureté.

     

    Finalement, tout ce qui est attribué à l’autre est le reflet d’une pulsion propre à soi-même.

    Si une personne est « habitée » par des démons transgénérationnels de mort, de rejet, d’impureté, d’adultère, d’inceste, de rébellion, de jalousie….

     

    cette même personne va projeter tous les « désirs » des démons intérieurs qui l’habitent et qui vont s’exprimer

    au-travers de sa vie. 

     

    La délivrance intervient pour libérer cette tyrannie démoniaque qui vient de l’héritage familial et de ses propres péchés venant eux-mêmes des démons qui sont à l’intérieur se sa vie.

    Les émotions qui sont le produit de nos pensées, peuvent être  la conséquence de ces « présences » intérieures  qui ne font que nous utiliser et s’exprimer par notre intermédiaire : Satan n’ayant plus aucun pouvoir sur la terre, va utiliser cette stratégie ou ces structures iniques pour établir son royaume en nous et autour de nous.

    D’où vient la jalousie ?

    Il semble que l’humanité souffre de profonde jalousie. Souffrons-nous de jalousie ?

    Ismaël (premier né –plan B), l’Eglise (fille ainé), Caïn et Abel, Esaü et Jacob, Joseph et ses frères, David et Uri, et sa place dans la famille….

    La tradition des familles : l’ainé reçoit l’héritage et le pouvoir, et provoque de la jalousie.

    Marthe et Marie : deux sœurs dont l’une est jalouse de l’autre.

    D’où vient la jalousie ?  De Satan qui a jalousé Dieu et fait entrer dans le cœur de l’homme cette envie. C’était le problème de Satan : il a envié Dieu. Adam et Eve ont été punis parce qu’ils ont surtout désiré accéder à la grandeur de Dieu.

    La jalousie ouvre la porte à la rébellion : cela remet en question la souveraineté de Dieu, son autorité. La notion de l’autorité est remise en question par une forme de rébellion.

    La jalousie peut être déclenchée par le sentiment de rejet et cette émotion ouvre la porte à toute une sorcellerie qui comme un coup d’état spirituel, va prendre le contrôle de la situation ou de la personne. Elle n’est au final, qu’une autorité illégitime qui permettra à cet esprit de contrôle d’avoir un pouvoir illégitime sur la personne ou sur la situation.

    De qui ou quoi pouvons-nous être jaloux ?

    - De son prochain : (tu aimeras ton prochain comme toi-même)
    - De son Père (égoïsme d’une père peu rendre jaloux) ou d’un autre père
    - De sa mère (préférence pour un frère ou une sœur) ou d’une autre mère
    - De son origine (arabe ou juif) ou d’une autre origine : la jalousie des juifs pour être le peuple élue !
    - De sa place dans la famille comme dernier au lieu d’être l’ainé ou inversement : voir le fils prodigue !
    - D’une situation (peur de perdre la situation) ou désir de l’avoir pour soi), de la situation de l’autre.
    - De sa femme (peur de la perdre) ou de ce qu’elle est (désir de contrôler ou de la posséder). 
    - De son patron (désir d’être à sa place) ou (peur de perdre sa place auprès de lui).
    - De ses biens, de sa maison, son chien…

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    Les scandales sexuels sont devenus l'apanage des célébrités et des politiciens, même si la plupart du temps, on s'en fout complètement.

    Mais ces scandales sont tellement nombreux qu'on serait presque en droit de se demander si d'autres personnalités historiques n'avaient pas une vie sexuelle spéciale derrière les rideaux.

     

    Ah, on m'indique dans l'oreillette que c'est le cas !!

     

    Voici donc 6 personnalités historiques qui avaient également un côté pervers.

     

     

     T.E. LAWRENCE, ALIAS LAWRENCE D'ARABIE

    6-genies-pervers

    Vous avez sûrement déjà entendu parler de Lawrence d'Arabie, et pour ceux qui ne le savent pas, il s'agit d'un officier de l'armée anglaise qui a joué un rôle majeur dans la révolte arabe contre les Ottomans. Il y a même eu un film sur sa vie (et il a fait un carton). Mais lorsque Lawrence n'était pas en train d'écrire sur sa vie aventureuse et sa carrière militaire, il payait un homme du nom de John Bruce pour le fouetter avec un bout de bois. Il écrivait ensuite un rapport détaillé sur la façon dont il avait été battu.

     

     

    Bon jusque-là, rien de bien folichon. Après tout, la plupart des biographies de Lawrence d'Arabie s'accordent sur son côté masochiste. Par contre, dans son livre Les Sept Piliers de la Sagesse, Lawrence a inclus une scène graphiquement détaillée. Dans celle-ci, il est capturé par les Turcs avant d'être brutalement torturé et violé. Les spécialistes pensent que cette scène n'est jamais arrivée et qu'il s'agit plutôt d'un rêve érotique de T.E. Lawrence.

    #2. JEAN-JACQUES ROUSSEAU

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    Si vous n'avez pas séché vos cours de français durant le collège et le lycée, vous savez sûrement qui est Jean-Jacques Rousseau. Par contre, il est moins probable que vous ayez lu son autobiographie. Et oui, car Rousseau a fait une autobiographie, et il l'a bien entendu publiée avant sa mort. On aurait pensé qu'étant toujours vivant, il aurait omis certains détails, mais non. Ainsi, Rousseau dévoile dans son autobiographie son amour inégalé pour la fessée.

    Ce fétiche lui est venu autour de ses 8 ans, alors qu'il se faisait administrer une fessée par sa mère adoptive. Vous allez me dire que ce n'est pas bien grave, et que vous avez vu et fait entendu parler de choses bien pires qu'une bonne déculottée. Mais l'amour de Rousseau pour la fessée ne connaissait pas de limites, et il n'arrivait pas à contrôler ses envies. Ainsi, lorsqu'il était vagabond, il avait une tendance à baisser son pantalon et à courir vers n'importe quel femme alentour dans l'espoir de recevoir une fessée.

    #3. JAMES JOYCE

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    L'auteur de Ulysses et de La veillée des Finnegan est considéré comme l'un des écrivains les plus importants de 20ème siècle. Mais il avait aussi un fétiche assez particulier. En 1975 a été publiée une collection de lettres que James Joyce avait écrit à sa femme. Et comme à l'époque il n'y avait ni téléphone, ni webcam, certaines de ces lettres étaient cochonnes. Un classique de l'époque, se dira t-on. On envoie bien des sextos de nos jours ! En voici quelques extraits :

    "J'aimerais que tu me gifles ou même me flagelles. Pas en tant que jeu, ma chérie, mais sérieusement et sur ma chair nue. J'aimerais que tu sois forte, avec une grande et fière poitrine et de grosses cuisses grasses. J'adorerais me faire fouetter par toi, Nora mon amour !" Jusque-là, du classique.

    "À chaque coup de verge que je te donne ta langue effrontée fait irruption à travers tes lèvres et si je te donne un coup plus fort que d'habitude, des pets sales et gras sortent de ton derrière en crépitant. Tu avais un cul plein de pets cette nuit chérie, et je les aient sortis de toi à grands coups de reins, des gros et des gras, des longs et des venteux, des fuites rapides, joyeuses et beaucoup de vilains petits pets qui se sont terminés dans un flot sortant de ton trou." 

    Ok, je crois que c'est l'heure de passer au suivant.

    #4. PERCY GRAINGER

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    Percy Grainger est l'un des plus grands compositeurs de symphonie du dernier siècle, et il a apporté de nombreuses innovations aux orchestres. Lorsqu'il est mort, il a donné la plupart de son argent à l'Université de Melbourne. Ainsi que des photos de lui-même, 83 fouets et cravaches et une paire de shorts maculés de son propre sang. Et oui, parce qu'il adorait vraiment le S&M.

    Il a apparemment couvert les murs et le plafond de sa chambre avec des miroirs afin de pouvoir regarder sa femme lorsqu'elle hum... s'amusait avec lui. Il prenait ensuite de nombreuses photos de la scène grâce aux miroirs et rajoutait certaines informations sur les photos, comme la date, le lieu et quel fouet avait été utilisé.

    #5. MOZART

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    Wolfgang Amadeus Mozart (Wolfie pour les intimes) est très souvent considéré comme un pur prodige et le plus grand compositeur ayant jamais vécu. Bon, c'est vrai qu'écrire des symphonies à l'âge de 5 ans est plutôt impressionnant.

    Mais lorsque Mozart n'était pas en train de composer de la musique, il aimait beaucoup écrire à l'une de ses cousines. Dans ces gentilles petites lettres, il lui expliquait vouloir "chier sur son nez" et regarder ses excréments "s'égoutter sur son menton". Mozart a également composé une petite ballade devant être chantée par six personnes à la fois. Son nom ? "Lick Me in the Ass". Il y a même eu une séquelle appelée "Lick My Ass Nice and Clean", dont voici les paroles :

    Lick my ass nicely,

    lick it nice and clean,

    nice and clean, lick my ass.

    That's a greasy desire,

    nicely buttered, like the licking of roast meat, my daily activity.

    Three will lick more than two,

    come on, just try it,

    and lick, lick, lick.

    Everybody lick his own ass himself.

    C'est à se demander si Mozart n'a pas aussi composé la musique de Two Girls One Cup.

    #6. ALBERT EINSTEIN

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    Bon, si vous ne connaissez pas Albert Einstein, même de nom, il est grand temps de sortir de votre grotte.

     

    Celui qui est souvent considéré comme le père de la physique moderne et qui a été nommé Homme du siècle par le magazine TIME avait pourtant une vie sexuelle assez... débordante.

    Usurpateur, plagiat....

    En effet, Einstein passait son temps à courir après les filles et avait apparemment du succès. Bien qu'il se soit marié deux fois, il a trompé chacune de ses épouses avec pas moins de dix femmes différentes.

     

    Ce n'est pas faute d'avoir prévenu : il a présenté à sa première femme une liste de règles, dont l'une indiquait clairement "ne vous attendez ni à de l'intimité ni à de la fidélité". Avant de se marier avec sa seconde épouse, sa cousine Elsa, il a eu des relations sexuelles avec la soeur de celle-ci. Il avait cependant une très bonne défense, qu'il balance dans une lettre à Elsa : 

     

    "Tu ne peux pas m'en vouloir; nous étions jeunes et elle était consentante." 

     

    Une question reste cependant en suspens :

    a t-il utilisé la même excuse lorsqu'il s'est fait prendre en train de forniquer avec la nièce de son meilleur ami, quelques années plus tard ?

    6-genies-pervers

     

     

    Sources / http://hitek.fr/actualite/6-genies-pervers_2878

     

     

     

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  • la MORALE PASTEURISEE !! religieuse ou politico .. pareil !
     
     
     
    À partir du moment où on ne pense pas comme la majorité, qu'on à des idées innovantes, qu'on ose dire ce qui nous dérange, automatiquement on sort de ce système de moutonnage.
     
    Les gens n'apprécient pas tout ce qui sort de la norme, ce qui ne leur ressemble pas, sans doute parce que ça leur fait peur pourtant ce n'est pas envers les contestataires qu'ils devraient avoir peur mais les conformistes. !!! les naïfs, les moralistes de bas gamme ! les frustrés.. qui empoisonnent l'humanité !
    la MORALE PASTEURISEE !!!
     
    Les conformistes cèdent à la pression sociale, suivent les autres sans forcément se rendre compte que la majorité ne représente pas toujours ce qu'il y a de meilleur et par la préoccupation de ce que penseront les gens ils choisissent la norme.
     
    Les contestataires remettent en cause des idéologies, incitent à la réflexion dans le but d'améliorer les choses en ne cédant pas à la peur des répercutions que cela pourrait engendrer, ils choisissent d'exprimer ce qu'ils pensent.
     
    SOYEZ LIBRE , ne cédez pas. JAMAIS !
     
     
     
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    Les dix stratégies de manipulation de masse

     

    Les dix stratégies de manipulation de masse

     

     

     1/ La stratégie de la distraction

     

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

    La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.

    Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autresanimaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

     

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».

    On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

    Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

     

     

    3/ La stratégie de la dégradation

     

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.

    C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

     

    4/ La stratégie du différé

     

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur.

    Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

    Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

     

     

    5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

     

    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.

    Pourquoi ?

    « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

     

    6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

     

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

     

     

    7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

     

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

    « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. 

    Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

     

    Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

     

    9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

     

    Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.

    Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action.

    Et sans action, pas de révolution!…

     

    10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

     

    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

    Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

     

    Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.

     

    Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

     

     

    Source: Sylvain Timsit

     

     

     

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    La psychiatrie, maladie française

     

    [1] « Des dizaines de milliers de personnes internées contre leur gré chaque année, séparées de leur famille et de leurs enfants, forcées de se soigner à domicile ou dans un établissement fermé, avec la complicité passive et souvent active de la loi, de la police et du système judiciaire, dans la quasi indifférence d’une société entretenue dans la peur de l’autre et de l’étrange, où chacun peut être suspect et, à son tour, interné contre sa volonté.

     

    On pense à 1984 de George Orwell, bien sûr, mais aussi aux sinistres méthodes de l’ex-Union soviétique et de ses satellites et parfois, dit-on, de la Russie de Poutine. Eh bien non, c’est en France et en 2010 que cela se passe.

     

    [2] Les chiffres sont difficiles à réunir, tant l’opacité règne sur la planète psychiatrique : il y aurait 1,5 millions de personnes (en 2000) prises en charge par la médecine psychiatrique chaque année en France, dont 70 000 internées comparer aux 65 000 personnes incarcérées pour des faits de justice.

     

     

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    Par ailleurs, la chose est connue : les Français sont parmi les plus grands consommateurs de médicaments psychotropes [3] dans le monde et parmi les mieux encadrés par la profession de psychiatre, quatre fois plus nombreuse en France qu’en Italie par exemple.

     

    Ceci explique peut-être cela, mais le tableau n’en est pas plus acceptable au pays des droits de l’homme et de la liberté.

     

    [3] Comment en est-on arrivé là ?

     

    Quelques lignes ne suffiront sans doute pas pour faire le tour de la question. Pourtant, la cause essentielle de cette sinistre exception française est probablement à rechercher dans l’aura dont bénéficie injustement la discipline psychiatrique dans notre pays.

     

    C’est en France depuis le XVIIIe siècle, et aussi en Allemagne, qu’est né et a prospéré le concept moderne de santé mentale et de son recours, la médecine psychiatrique.

     

    Avec Pinel, Esquirol, Charcot, Laborit et Delay, pour ne citer que les plus connus, a été inventée une nouvelle pathologie, la maladie mentale. Depuis, les Américains ont largement pris le relais, avec notamment leur immense industrie pharmaceutique – mais les Européens ne sont pas à la traîne dans ce domaine – et leur fameux DSM (Diagnostic and Statistical Manual) , qui classe et stigmatise avec minutie troubles du comportement et pathologies mentales, véritable bible de tout ce qui porte « psy » dans le monde occidental.

     

    [4] Le syllogisme de l’argumentation psychiatrique est finalement assez facile à démonter :

     

    les comportements étranges sont des maladies mentales. Or, les maladies relèvent de la médecine. De ce fait, c’est aux médecins spécialisés en psychiatrie que revient le droit de qualifier et de traiter les maladies mentales, tout comme un médecin au sens traditionnel le fait lors d’un diagnostic pathologique somatique. C’est malheureusement grâce à cette imposture pseudo-scientifique que la France enferme physiquement et chimiquement des milliers de citoyens dont le seul tort est de ne pas correspondre aux canons comportementaux de la majorité de la population. Les concepts de névroses, de psychoses et des troubles du comportement sont éloquents.

     

    [5] Précisément –

     

    et les théoriciens de la psychiatrie ne s’y sont pas trompés – c’est chacun d’entre nous, citoyen, qui peut « tomber » dans la maladie mentale, c’est votre conjoint, votre enfant ou vos proches pour lesquels il est légitime que vous les signaliez afin de les faire soigner, contre leur volonté si nécessaire.

     

    C’est le sens qu’il faut comprendre aux récentes campagnes de communication, par exemple sur le thème de la dépression nerveuse , où on apprend qu’au moins 15 % de la population en sont potentiellement victimes. Il en est aussi de cette subtile et efficace entreprise de désinformation ou de formation des esprits, comme on voudra, en matière de vraie-fausse alarme sur la surconsommation de médicaments psychotropes. Mais pour quoi faire finalement ?

     

    Pour en prendre moins ou plus ? Pour aller consulter un psychiatre plutôt que les généralistes, grands prescripteurs de psychotropes ?

     

    On ne sait pas vraiment… À ce point de gravité de la prise en charge du mal-être français, on peut aussi s’interroger sur l’inquiétant rapprochement de la justice et de la psychiatrie  pour traiter de la délinquance et des déviances en général.

     

    Si en réalité les deux ont partie liée depuis plusieurs siècles – on se souvient notamment de la loi de 1838 sur l’internement d’office, revisitée en 1990 et en 2002 –, tout semble prêt pour légitimer plus encore la psychiatrie dans sa toute-puissance, malgré les artifices de l’inopérante loi sur la dignité et l’accès à l’information des « patients », notamment.

     

    [6] La psychiatrie est un pouvoir. 

     

     Elle peut dire le bien et le mal  ; elle qualifie le sain et le malsain d’esprit ; elle nie tout discernement personnel  à travers le fameux « déni de la pathologie  face auquel le désormais « malade » ne peut être que sans voix, sans voie et impuissant  ; elle met un terme à la liberté des individus, avec la complicité trop facilement crédule des autorités administratives et judiciaires, sans jugement, à discrétion et arbitrairement  malgré les apparences du contradictoire  en matière d’internement sans consentement de l’intéressé ; elle peut enfin obliger à se soigner, en clair prendre des médicaments abêtissants, véritable camisole et addiction chimique , à travers l’injonction thérapeutique et sous la menace de l’enfermement , au besoin dans une chambre d’isolement ou avec d’inacceptables électrochocs , aussi durablement que le psychiatre le décidera , pouvoir exorbitant qu’aucun magistrat ou personnel pénitentiaire ne détient à lui seul.

     

    [7] De nombreux Français éprouvent des difficultés à vivre, à travailler et à trouver le bonheur seul, en couple ou en famille.

     

    Notre société occidentale – des psychiatres français ou européens ont cependant réussi à trouver quelques pathologies en Afrique, grâce à l’ethnopsychiatrie… – génère bien des maux séculaires ou contemporains. Loin l’idée selon laquelle tout va bien dans le meilleur des mondes, sans déprime, sans accès de violence contre soi-même ou contre autrui, tout cela sans cause ou incidence psychique dans la vie de nos concitoyens.

     

    Pour autant, on ne saurait accepter qu’une pseudoscience exerce un tel magistère sur l’existence de nombreux d’entre nous et dans l’organisation de la Nation, d’autant qu’elle n’a jamais rien démontré ni expliqué du malaise humain sur un plan formel [32, notes 5,6], qu’il en aille de la biologie, de lagénétique  ou de l’imagerie médicale notamment.

     

    [8] Plus grave encore, la psychiatrie n’a jamais guéri qui que ce soit .

     

    Si guérir signifie « se défendre » contre une agression bactérienne par exemple, pour se rétablir, les psychiatres en vérité ne font que soigner au sens de « s’occuper de », sans jamais libérer des soi-disant symptômes dont ils affublent leurs malades.

     

    D’ailleurs, comment pourraient-ils guérir à coups de médicaments l’histoire tragique de chacun, itinéraire si personnel et si intime qu’ils ignorent la plupart du temps ? Il est vrai qu’il y faut du temps, de la patience et de l’humilité, dans le respect de la liberté du sujet, toutes choses souvent étrangères à l’arrogance et aux certitudes de leur discipline.

     

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    [9] Nous avons le droit de refuser et de réfuter ce pouvoir, qui a su s’imposer dans les mécanismes de la politique nationale de santé publique.

     

    Souvenons-nous qu’au XIXesiècle, une autre discipline toute aussi médicalement incontestable alors voyait le jour avec l’hygiénisme.

     

    Fort heureusement, les forces politiques mais aussi littéraires et artistiques – on pense bien sûr à Zola – et bien d’autres acteurs de la société civile et universitaire ont démontré magistralement que de pathologies hygiénistes il y avait surtout des conditions matérielles et sociales épouvantables. Depuis, exit l’hygiénisme. Les mécanismes du système mis à jour, puissions-nous espérer qu’il en soit ainsi de la psychiatrie. »

     

    Christophe Nagyos, journaliste indépendant.

     

     

     

    SOURCES :

     

    http://psyche.sans.tain.over-blog.com/pages/Mieux_vaut_prevenir_que_ne_pas_guerir-7801575.html

     

     

     

     

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    «Blondasse», «salope», «tapette» " pétasse" :

    les insultes sexuelles sont légion. Mais que cachent-elles?

    La psychanalyste Sylvie Lausberg en parle dans un livre édifiant.

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    Sylvie Lausberg, vous venez d'écrire

    «L'édifiante histoire de l'insulte sexuelle»

    . Curieux sujet...

    Voilà dix ans que je travaille sur la place de la femme dans la société.

    Je suis historienne de formation.

    Et je me suis rendu compte que, depuis des siècles, l'injure sexuelle était utilisée pour invalider le discours des femmes qui prenaient une place déplacée.

    Déjà à l'époque de Louis XIV, on traitait la Montespan de tous les noms.

    Et madame de Maintenon se faisait couvrir d'insultes sexuelles.

     

    Afficher l'image d'origine

     

    Et ça continue aujourd'hui?

    Oui, même si les choses s'améliorent. Les insultes prennent des formes différentes.

    Les insultes tournent toujours autour des mêmes thèmes?

    Oui : la frénésie sexuelle, la saleté.

    À savoir?

    Une femme qui prend un peu trop de place ou prend du pouvoir (en politique, à la télé, etc.) devient vite une «putain» ou une «salope».

    On est souvent autour du thème de la prostitution. 

    Résultat de recherche d'images pour "insultes sexuelles psychologie" 

    En termes de saleté, on dit souvent une «sale pute»

    Les injures sont systématiquement à l'encontre des femmes?

    Non. C'est vrai que les femmes de pouvoir sont régulièrement insultées.

    Mais les hommes aussi.

    Ce qu'il y a de frappant, c'est que les femmes sont insultées pour

    leur soi-disant frénésie sexuelle et les hommes pour leurs manquements.

    C'est-à-dire?

    Une femme sera traitée de «salope» de «chaudasse» ou d'«allumeuse»

    là où un homme sera traité de «pédé» ou de «couille molle».

    Vous parlez aussi de rapport à l'imbécillité dans l'injure...

     

    Oui. Au Moyen Âge, le con désignait usuellement le sexe de la femme.

    Puis ce mot a quasiment disparu parce qu'il était devenu tabou.

     

    Ensuite, il est revenu à la surface sous une acception péjorative qui décrit un imbécile. Ça nous ramène au vieux débat :

    les femmes ont-elles une âme, sont-elles les égales des hommes.?

    Ou sont-elles toutes des «blondes»,

    comme on dit aujourd'hui... 

    > «L'édifiante histoire de l'injure sexuelle»,

    Sylvie Lausberg,

    Une initiative du Conseil des femmes francophones de Belgique.

    ------------------------------------ 

    Les hommes sont souvent dévirilisés par rapport aux femmes, et ne supportent pas les "femmes actives" donc insultes salaces, se rapportant toujours à leur queue, le cul, le trou du cul ou les actes sexuels.

    La sodomie est un acte - majeur - de domination.. donc ce type est inconsciemment demandeur de sodomie - comme un grand nombre d'individus - celà 

    Insulter grossièrement un individu

    de cet acte "sexuel" est un signe de FRAGILITE INCONSCIENTE

     

    Pourquoi éprouve-t-on le besoin de proférer des insultes sexuelles ?

    Parce que les places sont assignées dans notre société par nos différences sexuelles. Nous sommes conditionnés pour être fille ou garçon.

    Alors, forcément, quand on sort de notre rôle, ça fait peur.

    Une femme est censée être dans le dialogue,

    le questionnement, et l’homme dans l’affirmation.

    Alors, une femme qui monte à la tribune, ça déstabilise.

    la SOUMISSION leurre pour leur VIRILITE ?

     

     

     

    Coincés par nos différences sexuelles

     

    Pourquoi éprouve-t-on le besoin de proférer des insultes sexuelles ? 

     

    Parce que les places sont assignées dans notre société par nos différences sexuelles. Nous sommes conditionnés pour être fille ou garçon. Alors, forcément, quand on sort de notre rôle, ça fait peur. Une femme est censée être dans le dialogue, le questionnement, et l’homme dans l’affirmation. Alors, une femme qui monte à la tribune, ça déstabilise.

    Or, nous avons tous en nous une part de l’autre.

    Les hommes ont une part de féminité, les femmes une part de masculinité.

    Mais cela n’a pas encore droit de cité. Nous n’avons pas encore réussi à donner toute sa dimension à l’individu. Nous sommes pris dans une identification sexuelle.

     

    Et l’injure est utilisée quand on se sent déstabilisé dans son rôle.

    On se retrouve face à sa propre fragilité.

    L’injure sexuelle est un aveu de faiblesse.

    Un geste d’autodéfense, donc… 

    Oui. Mais en même temps, il y a souvent derrière l’injure sexuelle une vraie volonté de nuire. Quand Nixon traitait Indira Ghandi de « pute », c’était pour lui nuire.

    D’autant que, souvent, l’injure ne repose sur rien de concret…

    Absolument! Souvent, la réalité ne correspond en rien à ce qui est proféré.

    Le problème, c’est qu’on globalise, on veut remettre l’insulte dans un tout.

    Par exemple, on dit souvent « toutes des salopes ».

    C’est totalisant.

    Et ça, c’est l’origine de la dictature de la pensée.

    Ça ne repose sur rien. Malheureusement, ça reste.

    Quand Dominique Voynet s’est fait traiter de tous les noms, elle a mis des années à se décoller de l’image que certains avaient donnée d’elle.

    Les insultes ont changé ou ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent ? Les mots changent.

    Aujourd’hui on parle de «bimbo» ou de « bitch ».

    Mais les références sont toujours les mêmes.

     

     

    sources

    http://www.lavenir.net/cnt/9520061

    http://www.jeunesviolencesecoute.fr/faire-face-violence/faire-face-aux-insultes-aux-injures 

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  •  

    Cet homme définit très bien ce qu'est le NARCISSIQUE

     

    Le pervers narcissique est une personne (autant chez les hommes que chez les femmes) qui trompe son monde, manipule et détruit psychologiquement sa victime (et parfois aussi physiquement), et cela beaucoup en couple car c'est une relation qui dure plus longtemps.

     

    Afin de se protéger, il est important de savoir les reconnaître, je vous donne donc une définition du pervers narcissique en le décrivant.

     

     

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  • La Communication

      

    Nos deux cerveaux et nos deux langages ?

    Quels sont les rapports entre l'analogique et le numérique et

    nos deux hémisphères cérébraux ?



    De nombreux travaux ont été effectués ces vingt dernières années sur la spécialisation des hémisphères cérébraux (H. Sperry, H. Gordon, M. Gazzaniga).

    Il en ressort que chaque hémisphère possède son propre mode de fonctionnement ainsi que ses domaines de compétence.

     



    L'hémisphère gauche est la plupart du temps, chez les droitiers, l'hémisphère dominant (les hémisphères cérébraux sont contre-latéralisés, c'est-à-dire que le gauche contrôle la partie droite du corps et inversement).

    Il a pour principale fonction de traduire les perceptions en représentations logiques, sémantiques et phonétiques.

    C'est l'hémisphère de la pensée linéaire, du langage, de l'écriture et de l'arithmétique et, de façon générale, de la communication digitale.

     


    Ses fonctions correspondent à peu près à ce que la psychanalyse nomme les processus secondaires.


    L'hémisphère droit est d'un fonctionnement bien différent. II est spécialisé dans la perception globale des situations.

    C'est lui qui est en oeuvre lorsque nous sommes capables de saisir immédiatement un modèle ou une totalité complexe, autrement dit c'est le siège de l'intuition.

     

    Cet hémisphère est aussi le principal lieu de l'expérience sensorielle et émotionnelle.

      

    Dans la communication, c'est le radar que nous utilisons pour cerner intuitivement nos interlocuteurs.

    Son fonctionnement est principalement inconscient.


    Il a parfois été qualifié de silencieux car sa capacité linguistique est archaïque et limitée. Bien que son langage ne soit pas celui de son « frère »,

    dont il n'a pas la compétence grammaticale, syntaxique ni sémantique, il possède le sien propre, qui est éloigné de la logique de l'hémisphère gauche, et repose plutôt sur les associations de sons, les ambiguïtés et les jeux de mots, la confusion entre sens littéral et sens métaphorique, les raccourcis de type « coq à l'âne » et autres déductions illogiques.


    Les deux hémisphères sont bien moins différenciés dans l'enfance qu'à l'âge adulte, et les premiers modes de pensée auxquels accède l'enfant sont ceux du cerveau droit, le cerveau gauche ne devenant pleinement opérationnel que plus tard.

      

    Les fondations du modèle du monde d'une personne sont donc vraisemblablement rassemblées dans cet hémisphère :

     

    ses premières perceptions de ce qui l'entoure, ses conclusions sur sa valeur et ce qu'elle peut attendre de la vie, prises sur la base de modes de pensée irrationnels et d'une compréhension limitée du langage, sont le fait de cet hémisphère et y demeurent chez l'adulte.

     

    C'est aussi dans cet hémisphère que se trouvent les apprentissages qui, lorsqu'ils ont été suffisamment renforcés, deviennent automatiques et y sont stockés sous forme d'informa­tions de routine.

    Dans notre cadre de pensée, inconscient et cerveau droit sont pratiquement synonymes.


    Cognitivement, l'hémisphère droit est également mieux armé en ce qui concerne la perception de l'espace et le sens musical.

     

    C'est un spécialiste de la communication analogique.

    Les fonctions qui le caractérisent équivalent à ce que la psychanalyse appelle les processus primaires.

    Là, où l'hémisphère gauche saura distinguer un arbre après l'autre sans pour autant voir la forêt, l'hémisphère droit verra la forêt sans voir l'arbre.

    Dans un fonctionnement mental optimum, ces deux hémis­phères communiquent entre eux et fonctionnent en collabora­tion. Cette connexion est assurée anatomiquement par le corps calleux qui relie l'une et l'autre partie.

     



    En résumé:

     


    L'hémisphère droit est plutôt artiste. Perçoit globalement. Il est plutôt intuitif. 
     

    L'hémisphère gauche est plutôt rationnel et analytique.

     


    L'un et l'autre doivent travailler en collaboration et s'échanger leurs informations. Si elles sont contradictoire, l'hémisphère gauche devra ou trancher ou lâcher prise et laisser faire l'hémisphère droit.


    A priori, rien ne permet de dire qu'un hémisphère a raison préférentiellement.

     

    Seule une comparaison des données recueillies par l'un et l'autre permet de s'y retrouver.

     

    sources

    D.R. 

     

     

     

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