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    Les scandales sexuels sont devenus l'apanage des célébrités et des politiciens, même si la plupart du temps, on s'en fout complètement.

    Mais ces scandales sont tellement nombreux qu'on serait presque en droit de se demander si d'autres personnalités historiques n'avaient pas une vie sexuelle spéciale derrière les rideaux.

     

    Ah, on m'indique dans l'oreillette que c'est le cas !!

     

    Voici donc 6 personnalités historiques qui avaient également un côté pervers.

     

     

     T.E. LAWRENCE, ALIAS LAWRENCE D'ARABIE

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    Vous avez sûrement déjà entendu parler de Lawrence d'Arabie, et pour ceux qui ne le savent pas, il s'agit d'un officier de l'armée anglaise qui a joué un rôle majeur dans la révolte arabe contre les Ottomans. Il y a même eu un film sur sa vie (et il a fait un carton). Mais lorsque Lawrence n'était pas en train d'écrire sur sa vie aventureuse et sa carrière militaire, il payait un homme du nom de John Bruce pour le fouetter avec un bout de bois. Il écrivait ensuite un rapport détaillé sur la façon dont il avait été battu.

     

     

    Bon jusque-là, rien de bien folichon. Après tout, la plupart des biographies de Lawrence d'Arabie s'accordent sur son côté masochiste. Par contre, dans son livre Les Sept Piliers de la Sagesse, Lawrence a inclus une scène graphiquement détaillée. Dans celle-ci, il est capturé par les Turcs avant d'être brutalement torturé et violé. Les spécialistes pensent que cette scène n'est jamais arrivée et qu'il s'agit plutôt d'un rêve érotique de T.E. Lawrence.

    #2. JEAN-JACQUES ROUSSEAU

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    Si vous n'avez pas séché vos cours de français durant le collège et le lycée, vous savez sûrement qui est Jean-Jacques Rousseau. Par contre, il est moins probable que vous ayez lu son autobiographie. Et oui, car Rousseau a fait une autobiographie, et il l'a bien entendu publiée avant sa mort. On aurait pensé qu'étant toujours vivant, il aurait omis certains détails, mais non. Ainsi, Rousseau dévoile dans son autobiographie son amour inégalé pour la fessée.

    Ce fétiche lui est venu autour de ses 8 ans, alors qu'il se faisait administrer une fessée par sa mère adoptive. Vous allez me dire que ce n'est pas bien grave, et que vous avez vu et fait entendu parler de choses bien pires qu'une bonne déculottée. Mais l'amour de Rousseau pour la fessée ne connaissait pas de limites, et il n'arrivait pas à contrôler ses envies. Ainsi, lorsqu'il était vagabond, il avait une tendance à baisser son pantalon et à courir vers n'importe quel femme alentour dans l'espoir de recevoir une fessée.

    #3. JAMES JOYCE

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    L'auteur de Ulysses et de La veillée des Finnegan est considéré comme l'un des écrivains les plus importants de 20ème siècle. Mais il avait aussi un fétiche assez particulier. En 1975 a été publiée une collection de lettres que James Joyce avait écrit à sa femme. Et comme à l'époque il n'y avait ni téléphone, ni webcam, certaines de ces lettres étaient cochonnes. Un classique de l'époque, se dira t-on. On envoie bien des sextos de nos jours ! En voici quelques extraits :

    "J'aimerais que tu me gifles ou même me flagelles. Pas en tant que jeu, ma chérie, mais sérieusement et sur ma chair nue. J'aimerais que tu sois forte, avec une grande et fière poitrine et de grosses cuisses grasses. J'adorerais me faire fouetter par toi, Nora mon amour !" Jusque-là, du classique.

    "À chaque coup de verge que je te donne ta langue effrontée fait irruption à travers tes lèvres et si je te donne un coup plus fort que d'habitude, des pets sales et gras sortent de ton derrière en crépitant. Tu avais un cul plein de pets cette nuit chérie, et je les aient sortis de toi à grands coups de reins, des gros et des gras, des longs et des venteux, des fuites rapides, joyeuses et beaucoup de vilains petits pets qui se sont terminés dans un flot sortant de ton trou." 

    Ok, je crois que c'est l'heure de passer au suivant.

    #4. PERCY GRAINGER

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    Percy Grainger est l'un des plus grands compositeurs de symphonie du dernier siècle, et il a apporté de nombreuses innovations aux orchestres. Lorsqu'il est mort, il a donné la plupart de son argent à l'Université de Melbourne. Ainsi que des photos de lui-même, 83 fouets et cravaches et une paire de shorts maculés de son propre sang. Et oui, parce qu'il adorait vraiment le S&M.

    Il a apparemment couvert les murs et le plafond de sa chambre avec des miroirs afin de pouvoir regarder sa femme lorsqu'elle hum... s'amusait avec lui. Il prenait ensuite de nombreuses photos de la scène grâce aux miroirs et rajoutait certaines informations sur les photos, comme la date, le lieu et quel fouet avait été utilisé.

    #5. MOZART

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    Wolfgang Amadeus Mozart (Wolfie pour les intimes) est très souvent considéré comme un pur prodige et le plus grand compositeur ayant jamais vécu. Bon, c'est vrai qu'écrire des symphonies à l'âge de 5 ans est plutôt impressionnant.

    Mais lorsque Mozart n'était pas en train de composer de la musique, il aimait beaucoup écrire à l'une de ses cousines. Dans ces gentilles petites lettres, il lui expliquait vouloir "chier sur son nez" et regarder ses excréments "s'égoutter sur son menton". Mozart a également composé une petite ballade devant être chantée par six personnes à la fois. Son nom ? "Lick Me in the Ass". Il y a même eu une séquelle appelée "Lick My Ass Nice and Clean", dont voici les paroles :

    Lick my ass nicely,

    lick it nice and clean,

    nice and clean, lick my ass.

    That's a greasy desire,

    nicely buttered, like the licking of roast meat, my daily activity.

    Three will lick more than two,

    come on, just try it,

    and lick, lick, lick.

    Everybody lick his own ass himself.

    C'est à se demander si Mozart n'a pas aussi composé la musique de Two Girls One Cup.

    #6. ALBERT EINSTEIN

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    Bon, si vous ne connaissez pas Albert Einstein, même de nom, il est grand temps de sortir de votre grotte.

     

    Celui qui est souvent considéré comme le père de la physique moderne et qui a été nommé Homme du siècle par le magazine TIME avait pourtant une vie sexuelle assez... débordante.

    Usurpateur, plagiat....

    En effet, Einstein passait son temps à courir après les filles et avait apparemment du succès. Bien qu'il se soit marié deux fois, il a trompé chacune de ses épouses avec pas moins de dix femmes différentes.

     

    Ce n'est pas faute d'avoir prévenu : il a présenté à sa première femme une liste de règles, dont l'une indiquait clairement "ne vous attendez ni à de l'intimité ni à de la fidélité". Avant de se marier avec sa seconde épouse, sa cousine Elsa, il a eu des relations sexuelles avec la soeur de celle-ci. Il avait cependant une très bonne défense, qu'il balance dans une lettre à Elsa : 

     

    "Tu ne peux pas m'en vouloir; nous étions jeunes et elle était consentante." 

     

    Une question reste cependant en suspens :

    a t-il utilisé la même excuse lorsqu'il s'est fait prendre en train de forniquer avec la nièce de son meilleur ami, quelques années plus tard ?

    6-genies-pervers

     

     

    Sources / http://hitek.fr/actualite/6-genies-pervers_2878

     

     

     

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  • la MORALE PASTEURISEE !! religieuse ou politico .. pareil !
     
     
     
    À partir du moment où on ne pense pas comme la majorité, qu'on à des idées innovantes, qu'on ose dire ce qui nous dérange, automatiquement on sort de ce système de moutonnage.
     
    Les gens n'apprécient pas tout ce qui sort de la norme, ce qui ne leur ressemble pas, sans doute parce que ça leur fait peur pourtant ce n'est pas envers les contestataires qu'ils devraient avoir peur mais les conformistes. !!! les naïfs, les moralistes de bas gamme ! les frustrés.. qui empoisonnent l'humanité !
    la MORALE PASTEURISEE !!!
     
    Les conformistes cèdent à la pression sociale, suivent les autres sans forcément se rendre compte que la majorité ne représente pas toujours ce qu'il y a de meilleur et par la préoccupation de ce que penseront les gens ils choisissent la norme.
     
    Les contestataires remettent en cause des idéologies, incitent à la réflexion dans le but d'améliorer les choses en ne cédant pas à la peur des répercutions que cela pourrait engendrer, ils choisissent d'exprimer ce qu'ils pensent.
     
    SOYEZ LIBRE , ne cédez pas. JAMAIS !
     
     
     
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    Les dix stratégies de manipulation de masse

     

    Les dix stratégies de manipulation de masse

     

     

     1/ La stratégie de la distraction

     

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

    La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.

    Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autresanimaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

     

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».

    On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

    Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

     

     

    3/ La stratégie de la dégradation

     

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.

    C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

     

    4/ La stratégie du différé

     

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur.

    Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

    Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

     

     

    5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

     

    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.

    Pourquoi ?

    « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

     

    6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

     

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

     

     

    7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

     

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

    « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. 

    Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

     

    Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

     

    9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

     

    Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.

    Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action.

    Et sans action, pas de révolution!…

     

    10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

     

    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

    Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

     

    Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.

     

    Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

     

     

    Source: Sylvain Timsit

     

     

     

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    La psychiatrie, maladie française

     

    [1] « Des dizaines de milliers de personnes internées contre leur gré chaque année, séparées de leur famille et de leurs enfants, forcées de se soigner à domicile ou dans un établissement fermé, avec la complicité passive et souvent active de la loi, de la police et du système judiciaire, dans la quasi indifférence d’une société entretenue dans la peur de l’autre et de l’étrange, où chacun peut être suspect et, à son tour, interné contre sa volonté.

     

    On pense à 1984 de George Orwell, bien sûr, mais aussi aux sinistres méthodes de l’ex-Union soviétique et de ses satellites et parfois, dit-on, de la Russie de Poutine. Eh bien non, c’est en France et en 2010 que cela se passe.

     

    [2] Les chiffres sont difficiles à réunir, tant l’opacité règne sur la planète psychiatrique : il y aurait 1,5 millions de personnes (en 2000) prises en charge par la médecine psychiatrique chaque année en France, dont 70 000 internées comparer aux 65 000 personnes incarcérées pour des faits de justice.

     

     

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    Par ailleurs, la chose est connue : les Français sont parmi les plus grands consommateurs de médicaments psychotropes [3] dans le monde et parmi les mieux encadrés par la profession de psychiatre, quatre fois plus nombreuse en France qu’en Italie par exemple.

     

    Ceci explique peut-être cela, mais le tableau n’en est pas plus acceptable au pays des droits de l’homme et de la liberté.

     

    [3] Comment en est-on arrivé là ?

     

    Quelques lignes ne suffiront sans doute pas pour faire le tour de la question. Pourtant, la cause essentielle de cette sinistre exception française est probablement à rechercher dans l’aura dont bénéficie injustement la discipline psychiatrique dans notre pays.

     

    C’est en France depuis le XVIIIe siècle, et aussi en Allemagne, qu’est né et a prospéré le concept moderne de santé mentale et de son recours, la médecine psychiatrique.

     

    Avec Pinel, Esquirol, Charcot, Laborit et Delay, pour ne citer que les plus connus, a été inventée une nouvelle pathologie, la maladie mentale. Depuis, les Américains ont largement pris le relais, avec notamment leur immense industrie pharmaceutique – mais les Européens ne sont pas à la traîne dans ce domaine – et leur fameux DSM (Diagnostic and Statistical Manual) , qui classe et stigmatise avec minutie troubles du comportement et pathologies mentales, véritable bible de tout ce qui porte « psy » dans le monde occidental.

     

    [4] Le syllogisme de l’argumentation psychiatrique est finalement assez facile à démonter :

     

    les comportements étranges sont des maladies mentales. Or, les maladies relèvent de la médecine. De ce fait, c’est aux médecins spécialisés en psychiatrie que revient le droit de qualifier et de traiter les maladies mentales, tout comme un médecin au sens traditionnel le fait lors d’un diagnostic pathologique somatique. C’est malheureusement grâce à cette imposture pseudo-scientifique que la France enferme physiquement et chimiquement des milliers de citoyens dont le seul tort est de ne pas correspondre aux canons comportementaux de la majorité de la population. Les concepts de névroses, de psychoses et des troubles du comportement sont éloquents.

     

    [5] Précisément –

     

    et les théoriciens de la psychiatrie ne s’y sont pas trompés – c’est chacun d’entre nous, citoyen, qui peut « tomber » dans la maladie mentale, c’est votre conjoint, votre enfant ou vos proches pour lesquels il est légitime que vous les signaliez afin de les faire soigner, contre leur volonté si nécessaire.

     

    C’est le sens qu’il faut comprendre aux récentes campagnes de communication, par exemple sur le thème de la dépression nerveuse , où on apprend qu’au moins 15 % de la population en sont potentiellement victimes. Il en est aussi de cette subtile et efficace entreprise de désinformation ou de formation des esprits, comme on voudra, en matière de vraie-fausse alarme sur la surconsommation de médicaments psychotropes. Mais pour quoi faire finalement ?

     

    Pour en prendre moins ou plus ? Pour aller consulter un psychiatre plutôt que les généralistes, grands prescripteurs de psychotropes ?

     

    On ne sait pas vraiment… À ce point de gravité de la prise en charge du mal-être français, on peut aussi s’interroger sur l’inquiétant rapprochement de la justice et de la psychiatrie  pour traiter de la délinquance et des déviances en général.

     

    Si en réalité les deux ont partie liée depuis plusieurs siècles – on se souvient notamment de la loi de 1838 sur l’internement d’office, revisitée en 1990 et en 2002 –, tout semble prêt pour légitimer plus encore la psychiatrie dans sa toute-puissance, malgré les artifices de l’inopérante loi sur la dignité et l’accès à l’information des « patients », notamment.

     

    [6] La psychiatrie est un pouvoir. 

     

     Elle peut dire le bien et le mal  ; elle qualifie le sain et le malsain d’esprit ; elle nie tout discernement personnel  à travers le fameux « déni de la pathologie  face auquel le désormais « malade » ne peut être que sans voix, sans voie et impuissant  ; elle met un terme à la liberté des individus, avec la complicité trop facilement crédule des autorités administratives et judiciaires, sans jugement, à discrétion et arbitrairement  malgré les apparences du contradictoire  en matière d’internement sans consentement de l’intéressé ; elle peut enfin obliger à se soigner, en clair prendre des médicaments abêtissants, véritable camisole et addiction chimique , à travers l’injonction thérapeutique et sous la menace de l’enfermement , au besoin dans une chambre d’isolement ou avec d’inacceptables électrochocs , aussi durablement que le psychiatre le décidera , pouvoir exorbitant qu’aucun magistrat ou personnel pénitentiaire ne détient à lui seul.

     

    [7] De nombreux Français éprouvent des difficultés à vivre, à travailler et à trouver le bonheur seul, en couple ou en famille.

     

    Notre société occidentale – des psychiatres français ou européens ont cependant réussi à trouver quelques pathologies en Afrique, grâce à l’ethnopsychiatrie… – génère bien des maux séculaires ou contemporains. Loin l’idée selon laquelle tout va bien dans le meilleur des mondes, sans déprime, sans accès de violence contre soi-même ou contre autrui, tout cela sans cause ou incidence psychique dans la vie de nos concitoyens.

     

    Pour autant, on ne saurait accepter qu’une pseudoscience exerce un tel magistère sur l’existence de nombreux d’entre nous et dans l’organisation de la Nation, d’autant qu’elle n’a jamais rien démontré ni expliqué du malaise humain sur un plan formel [32, notes 5,6], qu’il en aille de la biologie, de lagénétique  ou de l’imagerie médicale notamment.

     

    [8] Plus grave encore, la psychiatrie n’a jamais guéri qui que ce soit .

     

    Si guérir signifie « se défendre » contre une agression bactérienne par exemple, pour se rétablir, les psychiatres en vérité ne font que soigner au sens de « s’occuper de », sans jamais libérer des soi-disant symptômes dont ils affublent leurs malades.

     

    D’ailleurs, comment pourraient-ils guérir à coups de médicaments l’histoire tragique de chacun, itinéraire si personnel et si intime qu’ils ignorent la plupart du temps ? Il est vrai qu’il y faut du temps, de la patience et de l’humilité, dans le respect de la liberté du sujet, toutes choses souvent étrangères à l’arrogance et aux certitudes de leur discipline.

     

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    [9] Nous avons le droit de refuser et de réfuter ce pouvoir, qui a su s’imposer dans les mécanismes de la politique nationale de santé publique.

     

    Souvenons-nous qu’au XIXesiècle, une autre discipline toute aussi médicalement incontestable alors voyait le jour avec l’hygiénisme.

     

    Fort heureusement, les forces politiques mais aussi littéraires et artistiques – on pense bien sûr à Zola – et bien d’autres acteurs de la société civile et universitaire ont démontré magistralement que de pathologies hygiénistes il y avait surtout des conditions matérielles et sociales épouvantables. Depuis, exit l’hygiénisme. Les mécanismes du système mis à jour, puissions-nous espérer qu’il en soit ainsi de la psychiatrie. »

     

    Christophe Nagyos, journaliste indépendant.

     

     

     

    SOURCES :

     

    http://psyche.sans.tain.over-blog.com/pages/Mieux_vaut_prevenir_que_ne_pas_guerir-7801575.html

     

     

     

     

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    Comment reconnaître les manipulateurs ?

    Qui sont les manipulateurs ?

     

    Comment s’y prennent-ils pour nous tenir sous leur emprise ?

     

    Pourquoi se comportent-ils comme ils le font ?

     

    En sont-ils conscients ?

     

    Leurs victimes portent-elles aussi une responsabilité? 

     

    Quels sont les moyens pour nous protéger de ces terroristes du sentiment ?

     

     °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

     

    Les manipulateurs savent se dissimuler sous différents masques dont ils se servent pour mieux manœuvrer leurs proches.

     

    Ils sont passés maîtres dans l’art de modifier ces masques selon les personnes, les situations et les buts visés.

    Ils peuvent être sympathiques ou dictateurs.

     

    Le manipulateur sympathique ne l’est que pour un certain temps. Lorsque nous touchons à son pouvoir ou à son territoire, il se transforme instantanément.

     

    Lorsqu’on lui refuse quelque chose, il devient ironique, sarcastique et même méchant.

     

    Comment reconnaître un manipulateur ?

     

     

    • - Il reporte sa responsabilité sur les autres et se démet de ses propres responsabilités
    • - Il ne communique pas clairement ses demandes
    • - Il répond de façon évasive
    • - Il change ses opinions, ses comportements, selon les personnes ou situations
    • - Il invoque toutes sortes de raisons pour déguiser ses demandes
    • - Il exige des autres la perfection et une réponse immédiate à ses besoins
    • - Il met en doute la compétence, les qualités des autres ; il critique, dévalorise et juge
    • - Il fait passer ses messages par d’autres au lieu de le faire lui-même directement
    • - Il sème la zizanie, crée la suspicion, divise pour mieux régner
    • - Il joue à la victime pour se faire plaindre
    • - Il oublie les demandes des autres, après avoir promis de s’en occuper
    • - Il utilise les principes moraux des autres pour ses besoins (notions de charité, etc.)
    • - Il menace de façon déguisée ou utilise le chantage
    • - Il change carrément de sujet au milieu d’une conversation
    • - Il évite ou fuit un entretien, une réunion importante
    • - Il tente de démontrer sa supériorité et se moque de l’ignorance des autres
    • - Il ment constamment
    • - Il prêche le faux pour savoir le vrai et déforme les faits à son avantage
    • - Il est égocentrique à l’extrême
    • - Il est jaloux des autres
    • - Il ne supporte pas les critiques le concernant et nie l’évidence
    • -Il ne tient aucunement compte des besoins des autres
    • -Il attend au dernier moment pour demander, exiger ou contraindre
    • - Il dit une chose alors que son attitude et ses actes démontrent le contraire
    • - Il utilise la flatterie pour obtenir ce qu’il veut
    • - Il crée un sentiment de malaise chez les autres
    • - Il prend tous les moyens pour atteindre ses buts au détriment des autres
    • - Il force à faire des choses qu’une personne n’aurait pas faites de son plein gré
    • - Il est constamment l’objet de discussions entre les gens qui le connaissent

     

    On peut qualifier de manipulateur celui qui possède une dizaine de ces caractéristiques. Il faut évidemment faire une distinction entre faire de la manipulation de temps à autres et être un véritable manipulateur.

     

    Il est possible de retrouver dans notre comportement trois ou quatre de ces caractéristiques sans que cela fasse de nous des manipulateurs.

     

    Un véritable manipulateur n’agit pas comme tout le monde.

     

    Il ne s’agit pas chez lui d’un comportement passager.

     

    Le manipulateur manipule car il ne peut faire autrement.

     

    Il s’agit pour lui d’un système de défense, souvent inconscient.

     

    Malgré les apparences, le manipulateur n’a pas confiance en lui.

     

    Il ne peut exister sans la présence des autres et se construit en dévalorisant les autres.

    Les besoins, les droits des autres, sont pour lui très secondaires.

     

    Il a besoin des autres comme un noyé a besoin de s’accrocher à une bouée.

    Ce n’est qu’en dévalorisant, en culpabilisant et en critiquant les autres, qu’il se valorise et se déresponsabilise.

     

    Extraits du livre Les manipulateurs sont parmi nous d’ Isabelle Nazare-Aga Éditions de l’Homme

    A suivre…

     

     

     

     

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    relations-toxiques

     

    Certaines personnes nous stimulent et nous font du bien tandis que d’autres nuisent littéralement à notre bien-être.

     

    Pour se dépêtrer de ces relations dites « toxiques », on peut décider de ne s’entourer que de ceux qui nous veulent « vraiment » du bien !

    Et si on essayait ?

     

     

     

    Égocentriques, envahissants ou carrément méchants, certains ont le don de nous mettre mal à l’aise. Non seulement ils nous pompent notre temps, notre énergie et notre bonne volonté mais ils suscitent en nous un tourbillon d’émotions où se mêlent colère, frustration, culpabilité et impuissance.

     

     

    « Ma belle-sœur est une vraie peste, explique Josée.

     

    Dès qu’elle ouvre la bouche, c’est pour dénigrer ou critiquer.

     

    Elle souligne toujours la faille, quel que soit le sujet ou la personne dont on parle, et ne voit jamais l’aspect positif des choses.

    Au début, ça ne m’affectait pas, puis comme elle blessait tout le monde par ses sarcasmes, elle a fini par faire le vide autour d’elle.

     

    Aujourd’hui, ça fait dix ans que je ne vais plus chez mon frère, son mari, et quand je ne peux vraiment pas éviter ma belle-sœur, je me place le plus loin possible de son champ de tir ! »

     

     

    Relation « toxique ».

     

    C’est ainsi que la psychothérapeute Lilian Glass (*) qualifie le lien particulier qui nous unit à ceux dont la fréquentation nuit à notre bien-être physique et mental. Il peut s’agir d’un collègue de travail, un voisin, un parent, un conjoint, un ami, un client…

    Pourquoi une relation est-elle « toxique » ? Parce que notre vie peut être littéralement empoisonnée par ceux qui nous rendent la vie dure ! Au passage, une personne toxique pour quelqu’un ne l’est pas nécessairement pour tout le monde. Et même si notre ego en prend un méchant coup, nous-mêmes (eh oui…) pouvons à l’occasion nuire à nos proches par la répétition de paroles ou de gestes blessants.

    Votre père ou votre mère vous donnent-ils depuis toujours l’impression que vous n’êtes jamais à la hauteur de leurs attentes ? Vous sentez-vous régulièrement humilié par un patron autoritaire ou un mari dont le sport favori est de recenser vos imperfections ? Une « amie » envahissante passe le plus clair de son temps à parler d’elle, de sa vie, de ses mésaventures, en omettant systématiquement de prendre de vos nouvelles ?

    Êtes-vous incommodé par un voisin qui répand mensonges ou commérages sur les habitants du quartier, dont vous bien sûr ? Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions, c’est que vous avez été embarqué au moins une fois dans votre vie dans une relation toxique. C’est d’ailleurs normal : nous avons pratiquement tous croisé un jour dans notre vie un être doué pour nous blesser, nous ridiculiser ou nous manipuler.

     

    Une histoire qui commence bien

    Comment reconnaît-on une personnalité toxique ?

     

    Parfois, c’est assez facile – certains spécimens comme la voisine acariâtre se repèrent de loin ! -, parfois moins.

     

    Subtils, manipulateurs, insistants, les êtres toxiques sont souvent démasqués progressivement car il faut parfois des années avant de comprendre que leur fréquentation ne nous réussit vraiment pas.

    D’autant plus que ce genre de relation commence souvent par une phase d’attirance et de séduction.

     

    « Mon mari a remué ciel et terre pour me séduire, se souvient Sylvie. Il était charmant, toujours aux petits soins… La vie conjugale m’a fait découvrir qu’il piquait des colères monstrueuses, la plupart du temps pour des broutilles.

     

    A chaque fois, j’étais dévastée par ses explosions de violence, d’autant qu’il n’hésitait pas à s’en prendre à moi quand nous étions en public.

     

    Entre ses crises, il redevenait l’homme élégant et attentionné dont j’étais tombée amoureuse, ce qui explique que j’ai mis 15 ans avant d’admettre qu’il me détruisait. »

     

    « En écoutant d’innombrables témoignages, j’ai découvert qu’il existe vraiment des gens néfastes pour la santé mentale, affective et physique des autres, confirme la thérapeute Lilian Glass.

     

    J’en ai vu certains qui n’avaient plus que la peau sur les os à cause d’une relation conjugale destructrice.

     

    Ou encore d’autres qui ont dû être hospitalisés pour des ulcères hémorragiques causés par le comportement hostile d’un patron. »

    Fuir ou dialoguer ?

    Envahissement, volonté de contrôle, mépris, dénigrement, plaisanteries douteuses, médisances, intimidation et chantage affectif sont quelques-unes des armes utilisées par les personnes malveillantes pour maltraiter leur proie.

    Pas toujours consciemment d’ailleurs : « Certains n’arrivent à établir un contact avec d’autres que par le biais de la moquerie ou la méchanceté, observe Christiane Rassaert, psychothérapeute spécialisée dans les dépendances affectives.

    Peut-être parce que quand ils étaient enfants, c’était le seul moyen d’attirer l’attention de leurs parents… Quand on continue à fréquenter quelqu’un qui nous fait du tort, qu’on accepte des choses en niant ses valeurs et ses besoins, on est en plein dans une relation toxique. »

    C’est votre cas ? Alors, vous vous demandez peut-être comment échapper à ce genre de relation malsaine ?

     

    « Beaucoup de psychologues recommandent de tourner la page et de mettre fin à tout contact avec celui ou celle qui vous fait du tort afin de retrouver votre santé mentale et de pouvoir aller de l’avant, précise Lilian Glass.

     

    Même si cette approche peut être efficace pour beaucoup, ce n’est qu’une des façons de réagir face à un être toxique. »

    Il est en effet plus facile de changer de trottoir quand notre voisine détestée se profile au bout de la rue que de couper définitivement les ponts avec son père, sa femme ou un client chicaneur… Si on n’a pas la possibilité ou la volonté de rompre, il faudra dès lors essayer de diminuer sa vulnérabilité en se « blindant » psychologiquement.

     

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    Écouter sa petite voix intérieure

    « Pour sortir d’une relation toxique, il faut commencer par s’interroger sur ses propres valeurs, ses croyances, ses besoins, et se réapproprier toutes ces choses oubliées, souligne Christiane Rassaert. C’est parce qu’ils ne connaissent pas leurs limites que certains ont tant de mal à les faire respecter ! Il faut aussi renforcer sa confiance en soi et son estime personnelle pour arriver à se dire : « Je suis quelqu’un de bien et je mérite le respect. »

    Enfin, il faut impérativement apprendre à dire non, car ceux qui ne savent pas dire non sont plus susceptibles que d’autres de se laisser embarquer dans une relation qui ne leur convient pas. Parfois, il peut aussi être utile d’aider celui ou celle qui nous fait du mal à prendre conscience de son comportement. »

    Terminons enfin en rappelant que l’intuition, ce très sous-estimé « sixième » sens, est un indicateur souvent fiable de nos états d’âme. « Nous savons d’instinct qui nous aimons et qui nous ne supportons pas », insiste Lilian Glass. Écouter plus souvent cette petite voix intérieure quand nous tissons des relations sociales nous permettrait de mieux assumer nos antipathies viscérales : « Je n’aime pas les médisants, les râleurs professionnels, les égoïstes, etc ».

    Les profils « toxiques » sont nombreux mais n’ont pas tous le même degré de nocivité. Voici quelques-uns des spécimens les plus courants…

     

    A vous de les repérer dans votre entourage !

    L’éternelle victime

    Au départ, elle séduit parce qu’elle semble apprécier votre compagnie… En réalité, elle a juste besoin d’une oreille car sa vie n’est qu’une longue litanie de malheurs. Égocentrique, plaintive, défaitiste, l’éternelle victime demande beaucoup d’attention et de disponibilité, au point de se montrer intrusive (elle s’impose chez vous).

    Si vous avez de l’empathie pour autrui et que vous aimez aider vos proches, vous êtes une cible toute désignée pour ce vampire affectif. Attention : l’éternelle victime vous utilise et ne s’intéresse pas vraiment à vous.

     

    Dans sa version soft, elle manque de confiance et a besoin du regard d’autrui pour exister. Dans sa version hard, c’est une sangsue qui vous jettera quand elle aura épuisé toutes vos réserves ou trouvé… une autre victime consentante.

    La commère

    Curieuse, fouineuse, mêle-tout, la commère est un des personnages les plus colorés et les plus toxiques du spectre relationnel. Comme elle adore colporter des rumeurs, vraies ou fausses, il ne faut jamais lui confier un secret car elle s’empresse de l’éventer à la première occasion.

    Rien ne lui fait plus plaisir que de rapporter les malheurs des autres. En comparaison, sa vie à elle semble étonnamment calme (elle n’en raconte d’ailleurs rien !). La commère prospère dans les milieux où se joue une intense vie sociale : bureaux, immeubles à appartements, quartiers où tout le monde se connaît (style Desperate housewives).

     

    Un conseil : ne croyez pas que vous êtes le (la) seul(e)

    à profiter de ses « rapports » et ne baissez jamais la garde devant elle !

     

     

    fausse amie

    Le dénigreur

    Redoutable observateur du monde qui l’entoure, le dénigreur passe tout son environnement au scanner. Railler et déprécier ceux qu’il croise sur son chemin est son sport favori. Les gros et les minces, les laids et les beaux, … personne ne trouve grâce à ses yeux. 

     

    Condescendant, arrogant, méchant, le dénigreur est quelqu’un qui, paradoxalement, a une piètre opinion de lui-même (mais il ne l’avoue jamais bien sûr). Le seul moyen trouvé par cet anxieux pour se valoriser en société est de rabaisser ou écraser les autres (on se sent plus grand quand les autres sont petits).

     

    Son seul problème ?

    A force de tourner les gens en ridicule, il finit par créer le désert autour de lui.

    Le fauteur de troubles

    Aussi mêle-tout et cancanier que la commère, le fauteur de troubles est bien plus dangereux que cette dernière car il prend plaisir à mettre les gens dans l’embarras. Il n’hésite jamais à vous inciter à faire ou dire quelque chose s’il sait que ça peut se retourner contre vous.

    Au bureau, c’est l’employé qui va diffuser « par erreur » un e-mail reprenant les fiches de salaires des collègues par exemple… Quand il peut manipuler les autres à sa guise, il se sent tout puissant. Parce qu’il n’hésite pas à déformer la vérité et à pousser les autres à la faute, c’est un des profils les plus redoutables.

    L’hypocrite

    Pour Lilian Glass, l’hypocrite est le plus dangereux des personnages toxiques car il perpétue « le crime le plus haïssable : la trahison ». Rien n’est plus dévastateur que d’être trompé par une personne en qui on avait pleinement confiance.

    L’hypocrite est quelqu’un qui vous sourit, joue la familiarité avec vous, fait mine de vous comprendre ou de vous soutenir, mais qui n’hésitera pas à vous marcher sur les pieds pour atteindre ses objectifs. Opportuniste, il retourne sa veste au gré du vent et de ses intérêts. On ne sait jamais ce qu’il pense vraiment mais il en sait beaucoup sur vous.

    Le tyran

    Autoritaire, exigeant, versatile, têtu, le tyran aime mener son petit monde à la baguette. Surtout ne faites pas mine de lui résister, la foudre s’abattrait sur vous ! C’est le patron qui bombarde sa secrétaire de demandes urgentes bien sûr), le chef d’équipe gueulard et injurieux envers ses ouvriers, le père rouge de rage quand un de ses enfants a la témérité de lui tenir tête. Méfiant, le tyran veut tout contrôler autour de lui.

    Très impopulaire parce que colérique, il tire sa jouissance de voir les autres trembler devant lui.

     

    Karima Amrous

    (*) Ces gens qui vous empoisonnent l’existence, par Lilian Glass, éditions Marabout.

     

     

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    RÉAGIR FACE AU PERVERS NARCISSIQUE

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    Face à une personne perverse narcissique, il est difficile de rester soi-même. Le pervers se comporte comme un prédateur. “Le désir d’être aimé” n’existe pas. En revanche “le besoin de dominer” est omniprésent.

      

    Pour obtenir cette domination, le pervers narcissique va tout entreprendre, pouvant aller jusqu’à détruire l’identité de sa victime en la manipulant et en la harcelant.

     

    Le pervers ne voit pas les autres comme des “sujets”, mais comme des “objets” qui ne sont là que pour valoriser son égo.

    Vous êtes “chosifié”, instrumentalisé, selon ses désirs, ses besoins, et son bon vouloir.

     

    Pour sortir de cette spirale infernale, la victime n’a que peu de ressources et de moyens.

    D’autant que le plus souvent, elle prend conscience de la personnalité perverse narcissique de son “bourreau” que lorsqu’elle est déjà tellement à terre que ses forces manquent pour se battre.

     

    1) retrouver la confiance en soi :

    Pour se confronter a un pervers narcissique, il faut absoluement avoir repris confiance en soi, et entrepris un travail personnel menant à une indépendance affective. Il est tout aussi important de retrouver une indépendance financière et de renouer des liens forts avec la famille, ou s’entourer d’un cercle d’amis de confiance.

      

    Si l’isolement est vraiment total, il est absolument urgent de contacter la police.

      

    Déposer une main courante n’engage pas.

      

    La deuxième main courante, pour les mêmes faits, se transforment en dépôt de plainte.

     


    La honte, le plus souvent, retient les victimes. Il faut apprendre à la combattre, à la dominer. À l’empêcher d’être un frein.

     

    2) Cesser de vouloir “le” changer mais faites tout pour “vous” changer

    Il faut cesser de vouloir a tout pris “changer” le pervers, tenter de lui montrer son dysfonctionnement et son comportement. Cela ne lui permet que de renforcer son emprise. Il est impossible de raisonner ou de soigner un pervers narcissique car il ne se reconnait pas lui-même comme “malade”. Il empoisonne l’existence de ses proches dans des rapports de destruction. Souvent, le pervers narcissique finit ses jours seuls et retourne sa destruction contre lui-même, en devenant hypochondriaque, en développant des maladies psycho-somatiques, ou en devenant le plus souvent paranoïaque.

     

    Concentrez donc votre énergie sur vous-même, et ne lui donnez aucun moyen de savoir “où vous en êtes” dans votre méfiance et connaissance de ce “qui il est”.

    Cessez de le prévenir de vos actions, agissez. Mettez tout en place pour le quitter et vous reconstruire une nouvelle vie, mais ne l’informez pas de vos actions, même sous la menace. On pourrait aller jusqu’à dire… Cessez d’être bien élevé, d’être l’enfant obéissant qui dit à ses parents où il se trouve, pourquoi, et quand il pense rentrer.
    Le PN retient chaque détail, et s’en sert systématiquement contre vous, à court ou moyen terme. N’oubliez pas… le PN est patient.

    Prenez soin de vous. Passez du temps seul(e) pour faire le point, vous poser les bonnes questions, faire vos choix, méditer, et vous ressourcer.
    Protégez-vous. Prenez de la distance, voire soyez indifférent(e) psychologiquement si vous ne pouvez pas prendre de la distance physiquement dans un premier temps.
    N’hésitez pas à demander de l’aide à vos proches, votre entourage, à un thérapeute, un coach. Tous les moyens pour prendre cette distance sont bons, tant qu’ils ne vous isolent pas plus.

     

     

    Par exemple :

    a – Sortir de la triade “victime, bourreau, sauveur”, ou “père, mère, enfant” qui consiste à cesser de vous justifier systématiquement et de répondre aux attaques par une attitude de victime, ne pas culpabiliser lorsque le pervers tente de vous faire passer pour le bourreau, et cesser de voler à son secours lorsqu’il vous mène dans un chantage affectif.

    b – La protection neutre consiste a répondre à une question par une autre question, en revoyant systématiquement l’autre sur sa propre sensation ici et maintenant. Par exemple lors d’une attaque lui répondre en demandant : “qu’est-ce que ça te fais de me dire cela?”, ou encore face a un reproche “en quoi ça te dérange exactement?”. Il s’agit de sortir du jeu et de ne plus y rentrer. Toutes vos façon d’agir et de faire avec le pervers doivent radicalement changer. Ne lui donnez aucune piste ni aucun espoir de retour. L’affirmation positive est un autre moyen de défense. À ses attaques, ses critiques, ses remarques, lui répondre “C’est ton opinion.”,

      

    “Tu as ton point de vue, je l’entends mais ne le partage pas.”… déstabilise le PN et … le fait taire, pour un temps.

     

    c – L’autodéfense se résume a quelques règles de base :

    - Cessez de vous justifier : vous faites ce que vous devez faire pour votre propre survie, quoiqu’il vous en coûte. Et c’est VOUS qui avez raison, pas votre prédateur ! Et ne soyez plus dans la réaction, mais dans l’action !

    - Devenez “opaque”. Dissimulez systématiquement vote vie, vos proches, vos affaires. Cessez de dire toujours ce que vous faites, où, avec qui, comment, pourquoi… Brouillez les pistes, ne laissez pas vos traces de passage… Pensez que vous êtres une proie en train d’être traquée ! Adoptez la technique du siou, qui consiste à effacer systématiquement les traces qu’on laisse derrière nous !

    - Évitez la bonne humeur, la spontanéité, l’impulsivité, faites des phrases courtes, utilisez le “on” et non plus le “je”, parlez avec des phrases toutes faites, des proverbes etc…

    - N’entrez jamais dans les conflits de front. Faites des pirouettes si il le faut sur le ton de l’humour, ou bien jouez l’indifférence.

    - Entrainez-vous à garder votre sang-froid en travaillant votre concentration, respiration, en pratiquant la méditation, en vous inscrivant à des cours de Yoga ou d’arts martiaux…

    - Créez vous des “bulles de temps pour vous”. Non pas pour “fuir ce calvaire”, mais pour nourrir votre esprit avec de bonnes lectures enrichissantes, faire ce que vous aimez, prendre soins de votre corps. Chaque instant pris pour vous est un moyen de se ressourcer et de trouver une nouvelle énergie.

    Bien sûr, tout cela semble facile à dire, ou à écrire.

      

    Rien ne change en un jour. Tout comme le travail de destruction du PN est lent, la reconstruction l’est aussi, demande de la patience, de l’énergie.

      

    Et avant tout de posséder une certitude :


    vous n’êtes pas fou, vous n’êtes pas malade, vous n’êtes pas “rien”. Ses paroles sont le miroir de ce qu’il est, lui.

     

     

    Vous pouvez vous faire accompagner. Ne pas se sentir seul(e) permet lors des moments de doute, d’épuisement… de conserver et d’accroître un équilibre.

    LES AUTRES ARTICLES À LIRE OU RELIRE , C’EST ICI

     

     

    Retrouver cet article sur Web Thérapies : http://web-therapie.fr/articles?id=7

     

     

    https://harcelementmoral.wordpress.com/2013/03/12/reagir-face-au-pervers-narcissique/

     

     

     

     

     

     

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    agressivité

     

     

     

     

     

     

     

    Définition de l'agressivité

     

     

     

    L'agressivité est la manifestation de la tendance à nuire à autrui, que ce soit de façon réelle, imaginaire ou symbolique.

     

    Il faut distinguer les deux aspects que sont l'expression pulsionnelle et la mobilisation en vue d'une intention.

     

    • Notion biologique : pour les biologistes, et principalement Konrad Lorenz, l'agressivité est un instinct naturel lié à tous les autres besoins vitaux, que ce soit pour la prise de nourriture, la fuite devant un danger ou le comportement sexuel. Mais il n'y a pas de véritable agressivité entre des individus d'espèces différentes: le lion n'est pas agressif envers la gazelle. L'agressivité existe par-contre entre les individus d'une même espèce, sous forme de comportements de menace, de soumission, de compétition, d'agression...

    • C'est un facteur biologique inné. Ainsi les animaux sont-ils plus agressifs intra-espèce qu'extra-espèce (par exemple le vautour tue sa proie sans agressivité, mais les combats de mâles de même espèce sont agressifs).

    • Cela est vrai pour l'homme. L'agressivité est un mode de survie pour établir ou créer, par la relation Vainqueur/Vaincu, une différence entre les antagonistes, ce qui permet de palier à la confusion.

    Henri Laborit : il a étudié les rapports entre l'homme et le milieu. Pour lui, l'agressivité est due à ce milieu. Il s'est spécialement intéressé aux inhibitions du comportement agressif, dont les manifestations peuvent être d'ordre psychosomatique: les coliques néphrétiques ou les ulcères par exemple.

     

    • Notion psychologique :

    • la psychanalyse et la psychologie confirment l'origine biologique de l'agressivité. Le désaccord réside dans le sens donné au mot qui sera réservé soit à tout acte de caractère hostile, destructeur, soit à toute tendance active tournée vers l'extérieur, comme l'affirmation de soi, la possession, ou toute utilisation pour satisfaire ses besoins vitaux. Le deuxième sens, psychologique, est donc plus général.

     

    Psychogenèse de l'agressivité

    Au cours de son développement, l'enfant passe habituellement par différents moments d'angoisse qu'il doit surmonter.

    Ainsi rencontrera t'il:

    1. le traumatisme de la naissance;

    2. puis au stade oral l'angoisse de dévoration, et l'angoisse du huitième mois;

    3. au stade du miroir l'angoisse de morcellement;

    4. au stade anal l'angoisse de destruction;

    5. à l'œdipe l'angoisse de castration;

    6. à l'adolescence l'angoisse existentielle;

    7. et à l'âge adulte l'angoisse de mort.

     

    L'origine de l'agressivité est pulsionnelle. Elle est la résultante de la projection de la pulsion de mort sur le mauvais Objet. Elle est liée par la libido pour la préservation du Moi (sexualité, reproduction, défense du territoire, emprise sur le monde, affirmation de soi). Elle est sublimée, déplacée. Elle contribue, au sortir de l'Oedipe, à la formation du Surmoi.

    Alors qu'avant l'Oedipe l'agressivité s'exprimait à travers la projection, le clivage... etc, après l'Oedipe elle sera sublimée et s'exprimera en partie sous le contrôle du Surmoi. C'est une opération du Moi qui a transformé l'agressivité du ça en Surmoi (l'instance première est le ça.

      

    En sont issus dans un premier temps le Moi, formé grâce au contact avec la réalité extérieure, puis le Surmoi introjecté par le Moi qui fait se retourner l'énergie pulsionnelle contre lui-même).

    Le conscient accède à l'inconscient comme les organes des sens accèdent à la réalité extérieure. Il y a eu constitution d'un "grenier" où sont engrangées toutes les informations vécues. L'individu peut faire appel à un moment précis à ces vécus. Ces faits sont dits "refoulés".

    Tout ce qui est refoulé devient inconscient mais l'inconscient n'est pas constitué que de cela. Il y a aussi des contenus innés qui ne sont jamais passés par la conscience. L'inconscient obéit aux processus primaires que sont le déplacement (changement d'Objet) et la condensation (plusieurs Objets en un).

      

    Ces deux processus primaires obéissent au principe de plaisir. Les désirs sont mobiles et essaient de s'extérioriser, provocant le refoulement.

    Le refoulement est un filtre incité par le Surmoi et opéré par le Moi.

      

    Le symptôme est le produit du refoulement qui consiste en un retour du refoulé sur le plan somatique. Il sert à échapper à l'angoisse. Il est le substitut d'une satisfaction pulsionnelle qui n'a pas eu lieu. Ce qui aurait du être plaisir devient déplaisir.

    Conduites de fuite :

      

    fuir, c'est se soustraire, éviter une situation repérée comme dangereuse. Il y a deux sortes de dangers, un danger externe et un danger interne. Le danger interne vient de nos propres pulsions agressives et sexuelles. La solution de fuite est trouvée par le Moi qui utilisera parmi toutes les techniques dont il dispose celle ou celles qu'il aura plus particulièrement adopté au cours de son développement.

      

    Ainsi aura t'il le choix d'utiliser la sublimation, le déplacement, le refoulement, le clivage, la régression, le suicide, l'hyperactivité, le sommeil, le rêve, les rituels, l'instabilité, l'évanouissement, la surdité et la cécité psychiques, le délire, l'ironie, la fugue... etc.

    La pathologie n'est pas dans l'utilisation des conduites de fuite, mais dans la répétition exclusive d'une conduite particulière en réponse à tout danger.

    Une conduite de fuite se fait toujours face à l'angoisse.

    - L'agressivité a une source (somatique), un but (éliminer la tension), et un Objet (quelconque). L'agressivité est la manifestation de la tendance à l'agression, à nuire à...

    - L'angoisse n'a pas d'Objet;

    - La formation de symptômes est une réponse moins extériorisée pour échapper à l'angoisse.

     

    Violence et agressivité

    A la rencontre du ça et du Surmoi (ainsi que son pendant plus élaboré l'Idéal du Moi) se trouve le Moi.

    INCONSCIENT  ÇA,  MOI,  SURMOI,  IDEAL DU MOI

    Idéal du Moi: "tu dois", "tu devrais".

     

    Surmoi: "tu ne dois pas". Ce sont les interdits, la loi, les limites...

    CONSCIENT

    Moi: pôle défensif de la personnalité construit avec les exigences du  ça et les interdits du Surmoi face au réel.

    INCONSCIENT

     ça: pôle pulsionnel. Besoin de satisfaire immédiatement les pulsions. Principe de plaisir.

     

     

     

    Henri Laborit a démontré que l'individu, confronté à toute situation, avait 3 possibilités de comportement: la fuite, la lutte ou l'inhibition de l'action.

     

    L'agressivité est alors une agression de compétition avec défense du territoire. On y retrouve un dominé (inhibition de l'action, punition ou échec face à la lutte), et un dominant (succès du comportement d'agressivité par la lutte ou la fuite).

     

     

     

    On distingue:

     

    - l'agressivité hostile qui blesse volontairement l'autre;

    - l'agressivité instrumentale qui vise à se procurer des satisfactions individuelles, sans désir de nuire à autrui.

     

    Théories de l'agressivité

    Sigmund Freud commence à en parler dans le phénomène de la colère et rattache cela aux représentations obsédantes de la névrose obsessionnelle.

    Puis, dans un deuxième temps, il évoque l'agressivité à propos de la structure Oedipienne. En fait, S. Freud a beaucoup hésité à propos de l'agressivité et en a fait deux théories.

    En règle générale, l'agressivité est liée à la pulsion.

    Il convient ici de distinguer l'instinct et la pulsion :

    • L'instinct est un comportement fixe, préformé, et spécifique à une espèce;

    • La pulsion a un aspect biologique et un aspect mental. C'est une force qui vient de l'organisme et qui provoque certains comportements. La pulsion a une source (somatique, correspondant à une excitation de la zone érogène), un but (éliminer la tension en trouvant les modes de satisfaction) et un objet (quelconque, interchangeable, qui n'a d'intérêt que par la satisfaction qu'il procure.

    • Alors que dans l'instinct, l'objet est fixe). De la poussée somatique qu'elle est à son début, la pulsion subit une élaboration mentale grâce à des souvenirs, des perceptions, des traces qui vont fournir des représentations de satisfactions et des représentations d'Objets. La pulsion s'appuie sur un besoin vital dans un premier temps (oral, anal, chaleur, faim...) pour s'en détacher par la suite. Seul ne reste alors que le mode de satisfaction (par oralité, par analité...). L'individu ne recherchera plus alors le besoin vital (par exemple "manger") mais sa satisfaction (le "plaisir de manger").

     

    Pour Sigmund Freud, il y avait au début les pulsions du Moi (auto-conservation et agressivité) et les pulsions sexuelles. Puis ensuite il élabora le deuxième édifice pulsionnel: libido et pulsion de mort. Il y a ainsi une catégorie de pulsions qui unit les différentes tendances (libido) et une catégorie de pulsions qui désunit, qui fragmente (pulsion de mort). Ces deux pulsions se combinent et forment les phénomènes de vie. La tendance liante de la libido est de faire que l'énergie agressive soit utilisée à d'autres fins, par sublimation vers l'art, dans la compétition, les études, ou encore vers le corps (somatisation, symptômes). Quand la libido n'y parvient pas, c'est le retour sur soi de l'agressivité (auto-mutilation, masochisme).

     

     

     

    La pulsion de mort se manifeste dans 3 grands registres :

     

    1. Agressivité (tendance active);

    2. Répétition (nier la progression);

    3. Régression (retour aux expériences antérieures, traumatiques ou satisfaisantes).

     

     

     

    Pour Donald Woods Winnicott, l'agressivité se développe avec le Moi. Il divise l'accession à l'agressivité en deux stades:

     

    1. Stade de non-inquiétude (ou de cruauté originaire). L'enfant fait des actes mais ne se soucie pas de ce que cela entraîne, ne fait pas attention au résultat. Dans ces moments-là, agressivité et amour sont mêlés. Si l'agressivité est empêchée à ce stade de l'enfance, il s'ensuit une absence de la capacité d'aimer.

    2. Stade du soucis. Le Moi de l'enfant est alors suffisamment formé pour lui permettre de se rendre compte de la personnalité de l'autre et du résultat de ses actes sur l'autre. Il est dorénavant capable de se sentir coupable. Un enfant en bonne santé doit être capable de supporter cette culpabilité et cela l'amène à construire, à réparer. C'est la première fonction sociale. Si personne ne reconnaît ses efforts de réparation, il se sent abandonné et l'agressivité réapparaît. A l'adolescence, ce mécanisme est réactualisé de manière beaucoup plus flagrante où des efforts de réparation non-reconnus entraînent des comportements agressifs.

     

     

     

     

     

    L'agressivité aux différents stades

     

     

     

    Stade oral

     

    Les premiers modèles de l'agressivité concernent le "mauvais Objet".

     

    "Bon" et "mauvais Objet" sont des termes introduits

    par Mélanie Klein pour désigner les premiers Objets pulsionnels partiels ou totaux, tels qu'ils apparaissent dans la vie fantasmatique de l'enfant durant sa première année. Cette qualité de "bon" ou "mauvais" est attribuée à l'Objet de façon imaginaire ou fantasmatique, mais néanmoins réelle pour l'enfant. Le choix est fait en fonction du caractère frustrant ou gratifiant de l'Objet, et en fonction de la projection sur cet Objet des pulsions libidinales ou agressives de l'enfant.

     

    "L'Objet naît dans la haine" nous dit Sigmund Freud. On ne reconnaît l'autre que dans la différence. L'enfant ne se différencie de la mère que par les expériences de frustration. Il attend et se rend compte que la gratification vient d'un autre que lui.

     

     

     

    Stade anal

     

    L'agressivité s'exprimera dans le comportement d'expulsion et de rétention. L'expulsion est l'équivalent de la projection agressive. La rétention est un refus. L'opposition s'exprimera par le "non!", parole et geste associés. C'est un stade où l'agressivité est la plus marquée, car agie.

     

     

     

    Stade urétral (entre anal et phallique)

     

    Ce sont les premières manifestations du stade phallique. La miction revêt un aspect phallique, sadique et agressif (origine de l'énurésie). Durant l'Oedipe, la rivalité s'oriente vers le parent de même sexe. Dans la forme inversée, l'hostilité s'oriente vers le parent de sexe opposé. Il y a une peur de l'agression de l'autre, vécue comme une castration.

     

     

     

    Période de latence

     

    L'agressivité est déviée sur la compétition scolaire, sportive. Périodes d'obéissance et de désobéissance.

     

     

     

    L'adolescence

     

    Réactivation massive des pulsions, dont l'agressivité, vis à vis de tout représentant d'autorité. La pulsion agressive se tourne dans l'originalité, la provocation, la grossièreté, mais aussi vers l'individu (scarifications, implantation d'objets...). Cette agressivité est transitoire et fonctionnelle, servant à la maturation. Ses fonctions sont:

     

    • La sauvegarde du Moi;

    • La maîtrise de l'Autre;

    • L'affirmation de Soi.

     

     

     

     

     

    L'agressivité sert aussi la sexualité, en privilégiant le couple.

      

    La solution la plus économique et maturante est la mentalisation. Par la mentalisation, le Moi élabore des solutions acceptables pour satisfaire à la fois la pulsion et les exigences du Surmoi. A contrario, quand il y a "agir", il y a eu débordement du Moi.

     

    Le passage à l'acte a rompu la mentalisation;

      

    C'est le comportement répétitif et privilégié du psychopathe.

     

     

     

    Étant liée à une pulsion, l'agressivité aura une source, un but et un Objet. Sa source pourra être la peur (frustration, échec, danger, dépendance...), ou le plaisir (sexualité comme dans le sadisme, sublimée dans une réussite...). Se crée alors une relation Oedipienne car la lutte a un caractère Oedipien triangulaire (Moi, Autre, Objet).

      

    C'est le meurtre symbolique du père.

      

    L'Objet pourra être réel ou imaginaire (dans le cas du bouc-émissaire, il y a déplacement de l'agressivité vis à vis d'un Objet imaginaire, souvent nous-même, sur un Objet réel, en l'occurrence l'autre). Le but sera d'éliminer la tension (passage à l'acte, mentalisation, sublimation, symptomatisation...).

     

     

     

     

    Cas de l'agressivité en groupe :

      

    tout autre groupe menace l'identité d'un groupe donné.

      

    Il faut voir le groupe comme le support de nos projections.

     

     

     

     

     

    Intervention orale de Mme Huguet en mai 1985.

     

    Écrit, mis à jour par Mr Dominique Giffard

     

    pour le site "Psychiatrie Infirmière" :

     

     

     

    SOURCES

     

    http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychologie/

    psychologie/agressivite.htm

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Voici un excellent texte de Jean-Luc Tari

    paru initialement

    dans Point de vue

    (Nouvelles de France)

     

     

    les-bobos-collabos

     

      

      

    Les bourgeois bohèmes disposent d’un bagage culturel.

      

    Ils sont souvent enseignants, artistes, journalistes, écrivains,

    publicitaires ou cadres.

      

    Les idées contestataires des années 60 et 70 constituent leur logiciel.

      

    La contre-culture de cette époque est devenue la culture dominante des élites politiquement correctes, à l’exception de la fascination pour les sociétés socialistes.

    En effet, l’effondrement du communisme a entrainé un rejet des systèmes collectivistes.

      

    L’idéologie bobo est un idéalisme individualiste.

     

    L’idéalisme se manifeste par la quête d’une nouvelle utopie : la société multiculturelle est devenue la nouvelle société paradisiaque à construire.

      

    Il en découle un préjugé favorable envers l’immigration de peuplement.

      

    Les immigrés sont investis de la mission de créer une société régénérée ;

      

    la société mono-culturelle étant considérée comme moisie et rance.

      

    L’immigré est paré de toutes les vertus et l’autochtone qui récuse ce préjugé est accusé de xénophobie.

     

    Le slogan « Peace and love » induit un rejet du nationalisme

    accusé de provoquer la guerre.

     

     

    Les nations doivent donc disparaître.

      

    La construction de l’Union européenne permet d’atteindre cet objectif.

      

    Les États sont progressivement vidés de leur substance par des transferts de souveraineté vers la commission de Bruxelles et par des transferts de compétences vers les régions.

      

    La configuration idéale à atteindre est une commission européenne toute puissante pilotant une myriade de régions.

     

    Le slogan « Nous sommes tous des juifs allemands » induit une négation des différences de religion et de nationalité.

      

    Une communauté fraternelle universelle doit se constituée.

      

    L’indifférenciation devient la norme : les différences de nationalités, de religions, de races et de sexes sont niées.

    Tous les individus sont présumés identiques afin que l’utopie puisse se réaliser. Toutes les cultures se valent.

      

    Ainsi on enseigne de moins en moins l’histoire de France dans les écoles, et de plus en plus l’histoire de l’islam ou de tribus primitives africaines afin de rendre leur fierté aux jeunes concernés.

      

    Par contre, les Français de souche sont stigmatisés pour leur passé colonial et esclavagiste.

     

    Le slogan « Sous les pavés, la plage » exprime la nécessité de détruire l’ordre établi pour laisser libre cours aux désirs individuels.

      

    Les revendications déconstruisant la société traditionnelle sont soutenues : mariage homosexuel, laxisme judiciaire, théorie du genre, défense des immigrés et marchandisation du corps humain.

    La déconstruction de la société est une constante depuis 4 décennies. Les jeunes ont « la chance » de vivre dans une société sans autorité, sans repère et sans frontière.

     

    Le projet consiste à détruire la France éternelle pour la fondre dans un magma multiculturel :

      

    « Soyez réalistes, demandez l’impossible ! ».

      

    Les bobos sont hors sol ; ils rejettent tout enracinement dans une patrie.

      

    Au nom du pacifisme, les États-nations sont invités à se désintégrer et les peuples à se métisser.

     

    Mais le pacifisme conduit à la collaboration.

      

    Les « citoyens du monde » sont des traitres à leur patrie.

      

    L’exemple de Pierre Laval est édifiant : pacifiste lors de la première guerre mondiale, député SFIO, ministre socialiste dans le gouvernement du Cartel des gauches et enfin numéro 2 du régime de Vichy.

     

    Les dirigeants actuels sont des soixante-huitards déguisés en énarques et en politiciens. Leur idéologie les incite à ramper devant les étrangers : les Américains pour la politique étrangère, les Allemands et la commission de Bruxelles pour la politique budgétaire et les émirs du Golfe persique pour capter des investissements.

      

    Ainsi la France est de plus en plus réduite à une préfecture aux ordres de l’étranger. Les bobos sont des collabos au service du cosmopolitisme.

      

    Face à ces collabos, de plus en plus de résistants se manifestent pour refuser ce projet mortifère.

      

    Dans les années à venir, le débat se cristallisera entre les collabos apatrides et les résistants patriotes.

     

     

    Jean-Luc Tari pour Point de vue

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Qui consulter ?


    Un psychologue ?
    Un psychiatre ?
    Un psychanalyste ?
    Un psychothérapeute ?
    Un psychomachinchouette ?

    Où Madame IRMA ?

     

     

     

    Il est parfois difficile pour les individus de s’y retrouver face à une multitude d’appellations psy en tous genres.

     

    J’ai décidé d’écrire ce texte suite aux nombreuses questions de mes patients, dont je me rends compte lors du premier entretient qu’ils ignorent tout ou presque des nuances entre les différents psy, et tombent des nues lorsqu’ils apprennent que psychothérapeute n’est pas un titre protégé.

     

    En France, on voit de plus en plus de psychosomaticiens, psychosomatotherapeute, psychosomatoanalyste, psychosociologue, psychopolitologue, psychorelaxologue, etc….

     

    Tout cela induit un flou chez le public qui croit aller consulter un psychologue spécialisé dans telle ou telle branche.

      

    Or, si cela est parfois le cas,

     

    dans l’immense majorité, il s’agit de psychothérapeutes qui ne peuvent prétendre au titre de psychologue ni de psychiatre.

     

     

    A ce jour, en France, il n’y à que 2 titres qui vous garantissent une formation solide et sérieuse :

      

      

    Psychologue et Psychiatre.

      

     

     

    Demandez a votre interlocuteur s'il est psychologue ou psychiatre. S'il vous répond oui et que vous doutez, demandez lui son numéro ADELI (c'est le numéro donné par la DDASS), ou contactez la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre département pour savoir si cette personne est bien enregistrée, et peut donc prétendre au titre.

     

    N’importe qui peut malheureusement s’installer psychothérapeute, psychanalyste ou " psychomachinchouette " sans aucun besoin de justifier de quoi que ce soit, et avec tous les risques que cela comporte.

     

    Il convient donc de vérifier que la personne que vous consultez est avant tout psychologue ou psychiatre.

      

    Iriez vous confier votre voiture à une personne qui n’est pas garagiste, ou iriez vous vous faire coiffer chez votre fleuriste ou soigner les dents chez un plombier ? ? ?

     

    La santé mentale est un bien précieux, il convient d’y prendre garde et de n’aller consulter que des personnes qualifiées.

     

    De nombreux psychologues et psychiatres sont également " psychothérapeute"  et / ou "psychanalyste" ( vaste domaine )

      

    Mais il convient de s’assurer que la personne que vous désirez consulter est bien également ou psychiatre ou psychologue

    (cela peut être demandé par téléphone avant de prendre rendez-vous.

    Devant une réponse négative, évasive ou embrouillée…

    conseil.....passez au suivant  ).

     

    Le psychologue :

     

    Il existe différents " psychologues " 

      

    Celui que vous consultez pour des " problèmes " psychologiques est un psychologue clinicien.

    C’est un psychologue qui a fait un DESS ou un DEA assorti d’un stage (diplôme de 3eme cycle) en psychologie clinique (et généralement pathologique). Ethymologiquement clinique signifie au chevet du malade, au lit du malade.

     

    Le psychologue clinicien peut vous proposer des entretiens à visée thérapique (psychothérapie de soutient, psychothérapie d’inspiration psychanalytique, psychothérapie cognitivo-comportementaliste), des tests divers (de personnalité, d’intelligence ou de développement, neuropsychologiques, etc..)

     

    Le psychologue propose également parfois des séances pour couple, ou pour groupe (supervision, groupe de parole, groupe balint, etc…)

     

    Le psychiatre :

    C’est un médecin qui a étudié la médecine et s’est par la suite spécialisé dans les troubles psychiatriques. Il propose souvent des entretiens thérapiques au même titre que le psychologue.

     

    Il peut également prescrire un traitement lorsque cela s’avère nécessaire (antidépresseur, anxiolytique, psychotropes divers).

     

    Dans un service, le psychiatre est pris dans un rôle hiérarchique et ne peut de facto effectuer des supervisions ou des groupes de parole pour les soignants.

     

    Il peut également proposer ou imposer (dans de très rares cas) une hospitalisation dans un centre spécialisé.

     

    Le psychothérapeute :

    Ce titre non protégé en France à ce jour, signifie que la personne propose des psychothérapies.

    On pourrait imaginer une loi qui interdirait l’usage de la psychothérapie au non psychologue / psychiatre sous couvert d’exercice illégal de la médecine et de la psychologie.

     

    Il convient donc si vous avez le désir d’entreprendre une psychothérapie, de vous diriger vers un psychologue ou un psychiatre, qu’il soit par ailleurs psychothérapeute.

     

    Le psychanalyste :

    C’est une personne qui utilise comme théorie et comme technique la psychanalyse née de Sigmund Freud. La encore il convient d’être vigilant sur la qualité de la personne ( soit psychologue, soit psychiatre, soit membre d’une société psychanalytique reconnue (SPP,SFP,ELP,Cause freudienne, API,etc…)

     

    Le développement personnel est en plein essor et nombreuses sont les chapelles qui vous ouvrent leurs portent en vous garantissant un mieux être et une harmonie retrouvée…

     

    N’oubliez pas également que la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes met en garde contre les nombreuses dérives sectaire des psychothérapies nouvelles…

     

    En ne consultant qu’un psychologue ou un psychiatre, vous limitez les risques de vous retrouver pris dans des thérapies parfois douteuses et vous vous assurez les services d’une personne réellement formée.

     

     

      http://www.psychologue.fr/therapie.php

     

     

     

     

     

      

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