• Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

     
     
     
    L'information est disponible depuis les années 80, mais qui le sait ? Oui, le docteur Sigmund Freud était un tueur en série, un vrai tueur en série qui tuait de vrais gens.
     
    C'était aussi un violeur, un nécrophile, un coprophile, etc.! Il a tué son demi-frère qui vivait en Angleterre, et bien d'autres personnes. Ses écrits regorgent d'allusion à ses différents meurtres et à ses perversions. Freud voulait que tout le monde soit aussi psychopathe que lui, et avec son "complexe d'Oedipe",
     
    on peut dire qu'il a réussi son coup.
     
     

    Une oeuvre peut-elle se révéler plus grande que celui qui l'a conçue ?

     
    C'est la thèse avancée par les pro-Freud pour le justifier, quand ils cherchent à minimiser la portée deCrépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne.

    "Tout à son entreprise de démolition, le maître de l'Université populaire de Caen ne peut concevoir que l'œuvre du médecin viennois ait pu se révéler plus grande que l'homme qui l'a conçue... Sinon, pourquoi aurait-elle reçu un tel accueil?" 

    Ici, deux idées :
    (1) L'œuvre de Freud est plus grande que lui ;
    (2) c'est pour ça qu'elle a eu un tel succès.

    L'argument par la succès ne vaut rien... Mein Kampf a eu un succès phénoménal aussi. Une œuvre peut avoir du succès non parce qu'elle est grande, mais parce qu'elle matérialise, à un moment donné, les préoccupations, l'idéologie et les vices d'une population. 

    Le succès de Freud ne dit rien, ou pas grand chose, sur la valeur de ses idées, mais dit beaucoup sur notre civilisation déviée, pervertie, où les tueurs en série (ceux qui sont identifiés comme tels, et les autres) deviennent des stars, civilisation qui prend son nez pour ses fesses et marche sur la tête.

    Alors maintenant parlons de l'argument "l'œuvre-plus-grande-que-l'homme".

    Est-ce qu'un arbre produit des fruits plus grands que lui ?
    Est-ce qu'une souris accouche d'une baleine ou d'une montagne ?

    Aux dernières nouvelles, non.

    Séparer l'œuvre de l'homme, c'est ramer contre le bon sens et la logique. Ce genre d'affirmation vaseuse ne peut avoir qu'un effet quand on y croit : nous priver de notre raison. On veut nous rendre crétin et on y travaille. 

    Une grande œuvre, un grand livre, ne s'écrit pas par hasard. Aucun singe ne tapera "Guerre et Paix" sur une machine à écrire. Chacun crée selon sa mesure, chacun agit selon ses capacités. C'est très facile à comprendre, mais à une époque qui célèbre les docteur Petiot, les Landru et les Freud, c'est devenu difficile à comprendre.

    On préfère ne rien comprendre que de regarder en face la triste réalité - et pourtant il n'y a qu'elle qui libère.

    Revenons aux bases :

    A/Une œuvre est toujours proportionnée à celui qui l'a conçue ;

    B/Freud était un menteur cruel et malfaisant - plus précisément, un tueur ; plus précisément encore, un tueur en série ;

    C/l'œuvre de Freud reflète toutes les "qualités" de son auteur, et y croire, c'est prendre soi-même la mauvaise route, celle des tueurs en série.
     
     
     

    Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

     
     
     
     
     
    Je continue à lire Le crépuscule d'une idole,
     
     
     
     
     
    que j'apprécie de plus en plus.

    Onfray a vu clairement que toutes les théories de Freud sont, en réalité, des extrapolation de sa vie personnelle.

    Le complexe d'Oedipe a, comme vous le savez, a deux facettes : 
     
     
     
    1/L'inceste ;
     
     
    2/Le parricide (plus généralement, le meurtre).

     
     
    Onfray démontre que Freud avait des relations de type incestueux avec sa mère, sa belle sœur et ses filles et qu'il a passé toute sa vie à tuer - pour Onfray, en intention sinon en acte - des hommes qui incarnaient à ses yeux la figure paternelle.


    "Freud conclut que la crainte de l'inceste chez les sauvages révèle un trait infantile commun avec les névrosés.
     
    Il suffirait de peu pour que le psychanalyste affirme que seuls les sauvages, les primitifs, les enfants, les névrosés et les malades mentaux répugnent à s'accoupler au sein d'une même famille - alors que les adultes évolués et sains d'esprit, pourquoi pas domicilié à Vienne, pourraient l'envisager sans difficulté." (p.204)

    Freud affirme d'ailleurs dans Trois essais sur la sexualité qu'on ne peut être pleinement heureux que lorsqu'on a surmonté ses préjugés contre l'idée de coucher avec sa mère et ses soeurs...
     
     
    Comme dit le proverbe, 
    le renard voudrait que tout le monde mange des poules :
     
    le pervers voudrait que tout le monde lui ressemble.

    Onfray met donc en plein dans la mille.

    Il ne lui manque que les informations données par le journaliste Eric Miller : que Freud a tué non seulement en intention et en imagination, mais en fait.

    C'est comme ça que naissent les tueurs en série :
     
    ils sont d'abord obsédés par l'idée du meurtre, ils fantasment en couleurs et en détails sur les personnes et les circonstances de meurtres imaginaires, et puis un jour, ils passent à l'action.
     


    Même dans l'amour, ou plutôt dans la passion, car Freud n'a jamais aimé personne au vrai sens du terme, Freud éprouvait toujours des sentiments mélangés, et restait tiraillé par l'envie de tuer.

    Wilheim Fliess, qui a été son amant selon Miller (qui cite un passage très très suggestif de leur correspondance) et au moins son grand amour selon Onfray et d'autres chercheurs, a été lui-même l'objet et presque la victime des pulsions homicides de Sigmund.
     


    Dans L'interprétation des rêves, Freud le menace à demi-mot (sous couvert de raconter un de ses rêves) de l'éliminer s'il se mettait un jour en travers de son chemin.

    Dans une lettre, Freud explique à Fliess - par le détour d'une allusion littéraire - qu'il est partagé entre l'envie de lui "pardonner" (Fliess ne lui a rien fait, mais ça c'est un détail) et l'envie de lui faire prendre un bain de sang...
     
    Fliess, qui soupçonnait à juste titre Freud de comploter son assassinat (au cours d'une promenade sur une falaise) coupera les ponts avec son mortel ami avant qu'il ne soit trop tard. Freud l'accusera de "paranoïa"...
     
    C'est vrai, quoi : pourquoi il ne se laisse pas tuer gentiment ?!

    Il y aurait des rapprochements intéressants à faire entre ce que Freud écrit dans l'Interprétation des rêves sur ses propres rêves, rêves où il est très content parce que c'est l'autre (représenté dans le rêve) qui est mort, et pas lui, et les propos de divers tueurs en série.

    Par exemple, Ed Kemper :

    "Ce que je désire ardemment [...] c’est assister à la mort, et savourer le triomphe que j’y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres.
     
    C’est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus.
     
    Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. 
     
    Elle sont mortes et moi je suis vivant. C’est une victoire personnelle".

    On retrouve exactement le même sentiment, exprimé sous une forme très similaire, chez Freud.

     
     
     
    Je reviens à Onfray.

    Il écrit, p. 202 :

    Freud a effacé
    "toute frontière entre le normal et le pathologique - une façon bien compréhensible pour tout être affecté d'une pathologie de devenir illico presto un individu normal."

    C'est exact - et, pour un tueur en série, une façon de noyer sa culpabilité personnelle dans une culpabilité générale, un moyen de noyer le poisson...

     
     
     
    Michel Onfray est, à ma connaissance, l'auteur francophone qui s'est approché au plus près de la vérité sur la vie et la psychologie du sinistre docteur Freud. 

    Le crépuscule d'une idole, c'est ici.
     
     
    http://freud-etait-un-tueur-en-serie.blogspot.fr/search/label/Michel%20Onfray%20-%20Le%20cr%C3%A9puscule%20d%27une%20idole
     
     
     
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  • Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

     
    Je continue à lire Le crépuscule d'une idole, que j'apprécie de plus en plus.

    Onfray a vu clairement que toutes les théories de Freud sont, en réalité, des extrapolation de sa vie personnelle.

    Le complexe d'Oedipe a, comme vous le savez, a deux facette : 
    1/L'inceste ;
    2/Le parricide (plus généralement, le meurtre).

    Onfray démontre que Freud avait des relations de type incestueux avec sa mère, sa belle sœur et ses filles et qu'il a passé toute sa vie à tuer - pour Onfray, en intention sinon en acte - des hommes qui incarnaient à ses yeux la figure paternelle.

    "Freud conclut que la crainte de l'inceste chez les sauvages révèle un trait infantile commun avec les névrosés. Il suffirait de peu pour que le psychanalyste affirme que seuls les sauvages, les primitifs, les enfants, les névrosés et les malades mentaux répugnent à s'accoupler au sein d'une même famille - alors que les adultes évolués et sains d'esprit, pourquoi pas domicilié à Vienne, pourraient l'envisager sans difficulté." (p.204)

    Freud affirme d'ailleurs dans Trois essais sur la sexualité qu'on ne peut être pleinement heureux que lorsqu'on a surmonté ses préjugés contre l'idée de coucher avec sa mère et ses soeurs... Comme dit le proverbe, le renard voudrait que tout le monde mange des poules : le pervers voudrait que tout le monde lui ressemble.

    Onfray met donc en plein dans la mille.

    Il ne lui manque que les informations données par le journaliste Eric Miller : que Freud a tué non seulement en intention et en imagination, mais en fait.

    C'est comme ça que naissent les tueurs en série : ils sont d'abord obsédés par l'idée du meurtre, ils fantasment en couleurs et en détails sur les personnes et les circonstances de meurtres imaginaires, et puis un jour, ils passent à l'action.

    Même dans l'amour, ou plutôt dans la passion, car Freud n'a jamais aimé personne au vrai sens du terme, Freud éprouvait toujours des sentiments mélangés, et restait tiraillé par l'envie de tuer.

    Wilheim Fliess, qui a été son amant selon Miller (qui cite un passage très très suggestif de leur correspondance) et au moins son grand amour selon Onfray et d'autres chercheurs, a été lui-même l'objet et presque la victime des pulsions homicides de Sigmund.

    Dans L'interprétation des rêves, Freud le menace à demi-mot (sous couvert de raconter un de ses rêves) de l'éliminer s'il se mettait un jour en travers de son chemin.

    Dans une lettre, Freud explique à Fliess - par le détour d'une allusion littéraire - qu'il est partagé entre l'envie de lui "pardonner" (Fliess ne lui a rien fait, mais ça c'est un détail) et l'envie de lui faire prendre un bain de sang... Fliess, qui soupçonnait à juste titre Freud de comploter son assassinat (au cours d'une promenade sur une falaise) coupera les ponts avec son mortel ami avant qu'il ne soit trop tard. Freud l'accusera de "paranoïa"... C'est vrai, quoi : pourquoi il ne se laisse pas tuer gentiment ?!

    Il y aurait des rapprochements intéressants à faire entre ce que Freud écrit dans l'Interprétation des rêves sur ses propres rêves, rêves où il est très content parce que c'est l'autre (représenté dans le rêve) qui est mort, et pas lui, et les propos de divers tueurs en série.

    Par exemple, Ed Kemper :

    "Ce que je désire ardemment [...] c’est assister à la mort, et savourer le triomphe que j’y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres. C’est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus. Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. Elle sont mortes et moi je suis vivant. C’est une victoire personnelle".

    On retrouve exactement le même sentiment, exprimé sous une forme très similaire, chez Freud.

    Je reviens à Onfray.

    Il écrit, p. 202 :

    Freud a effacé "toute frontière entre le normal et le pathologique - une façon bien compréhensible pour tout être affecté d'une pathologie de devenir illico presto un individu normal."

    C'est exact - et, pour un tueur en série, une façon de noyer sa culpabilité personnelle dans une culpabilité générale, un moyen de noyer le poisson...

    Michel Onfray est, à ma connaissance, l'auteur francophone qui s'est approché au plus près de la vérité sur la vie et la psychologie du sinistre docteur Freud. 

    Le crépuscule d'une idole, c'est ici.
     
     
     
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