• L’addiction à Facebook, une nouvelle pathologie ?

     Un like Facebook sur un cerveau

    Peut-on souffrir d’addiction à Facebook ? Oui, c’est Internet qui le dit. Certaines personnes passent des heures sur ce site sans réussir à décrocher.

     

    C’est parfois une vraie dépendance.

     

     

    Une addiction à Facebook, c’est quoi ?

     

    Facebook étant un réseau social, on peut être dépendant de ces contacts faciles, très larges et variés. Dans la dépendance, il devient impossible de ne pas se connecter dans la minute où l’on rentre chez soi, de partager sa journée avec ses amis...

     

    Virtuels ou réels.

     

    Et il est difficile de fermer son ordinateur pour quitter Facebook.

     

    Quand l'addiction n'est plus un plaisir


    Quand l’addiction est installée, la pratique addictive n’est plus un plaisir mais devient une contrainte. On devient incapable de faire autrement, on perd la liberté d’agir. Quand Facebook commence à envahir votre vie, vous vous sentez devenir prisonnier du web, comme un moucheron dans une toile d’araignée ! Plus moyen de décoller... Et même loin de votre clavier, vos pensées vous y ramènent. Lorsque vous prenez une photo, vous pensez à son rendu sur votre Facebook, quand vous vivez un moment agréable, vous pensez déjà comment le raconter sur Facebook...

     

     

    Facebook procure aussi du plaisir !

     

    Les forts consommateurs de Facebook ne sont pas tous dépendants. On peut passer du temps parce que l’on y trouve du plaisir sans se sentir addict. C’est même une bonne chose.

     

    En effet, dans notre société marchande, voire mercantile, gouvernée par la publicité, on oublie parfois que le plus grand des plaisirs humains est celui du contact, de la rencontre avec l’autre. Et c’est ce que Facebook permet à sa manière. C’est un îlot de convivialité. Car ce réseau permet d’entretenir l’amitié quand les amis sont loin, les liens avec la famille quand un membre est parti à l’étranger, de partager ses photos, un film ou de la musique très facilement. Facebook est un outil de maintien du lien social, même s’il peut parfois devenir un perturbateur de vie.

     

    http://www.e-sante.fr/addiction-facebook-nouvelle-pathologie/2/actualite/833

     

     

     

     

    Combien de contacts sociaux notre cerveau peut-il stocker et gérer en parallèle ? Les neurosciences indiquent qu'une limite comprise entre 100 et 200 contacts suivis ne peut être dépassée.

    Shutterstock.com
     
     
     

    L'essentiel

    - La glycémie, ou concentration du sucre dans le sang, a une multitude d'effets sur nos actes et nos pensées.

    - Les personnes ayant bien mangé sont moins hostiles et davantage ouvertes à la discussion et aux concessions.

    - Des expériences ont montré que, selon notre état de satiété, nous sommes plus attirés par des personnes du sexe opposé plutôt enrobées ou plutôt minces...

    - Les études montrent que le temps passé sur Facebook a un impact sur certaines aires du cerveau. Sur Facebook, le cerveau humain deviendrait très sensible à la « comparaison sociale », qui nous conduit à jauger notre propre valeur par comparaison avec autrui. Les capacités de socialisation du cerveau augmenteraient aussi, mais dans certaines limites seulement.

    L'auteur

    Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho.

     

    Une personne sur six aujourd'hui dans le monde est un utilisateur de Facebook, presque une sur deux en France. En moins de dix ans, ce réseau social a totalement modifié nos usages et notre façon d'interagir. Étudiants, mais aussi jeunes actifs ou seniors, consacrent plusieurs heures par semaine à mettre à jour leur présentation, maintenir des contacts avec des êtres chers malgré la distance, communiquer avec des groupes d'utilisateurs, rechercher des emplois ou observer le succès des autres. Quand plus d'un milliard de personnes basculent progressivement d'un mode relationnel traditionnel (le face-à-face réel) à un mode virtuel modulable (images, symboles, liens vers d'autres personnes, d'autres sites), quel impact cela a-t-il sur le fonctionnement de notre cerveau ?

    Les neuroscientifiques commencent à s'intéresser aux effets des réseaux sociaux sur nos neurones. Dar Meshi, à l'Université de Berlin, est un de ceux qui ont étudié l'impact de Facebook au niveau cérébral. Avec ses collègues, il a observé l'activité cérébrale d'utilisateurs plus ou moins assidus de Facebook, et a constaté qu'une zone du cerveau, le noyau accumbens, est particulièrement active chez les gros utilisateurs de Facebook. Cette zone se comporte comme un « comparateur social » : elle est sensible aux situations où l'on obtient de meilleurs résultats (par exemple, lors d'un examen) que les autres. D. Meshi a constaté qu'elle est d'autant plus active que les sujets sont de grands utilisateurs de Facebook. Ainsi, nous aurions dans notre cerveau un module de comparaison sociale d'autant plus développé que nous nous connectons souvent sur Facebook.

    Rappelons ce qu'est la comparaison sociale. Ce concept date des années 1950 et est à l'œuvre dans la plupart des situations de la vie. Nous faisons de la comparaison sociale lorsque nous nous demandons si le voisin a une plus grosse voiture que la nôtre, ou le collègue un meilleur salaire. Or cette comparaison sociale est monnaie courante sur Facebook, où l'on nous propose en permanence de voir combien « d'amis » nous avons, combien de personnes ont vu notre page, et combien l'ont appréciée. Simultanément, nous voyons combien d'amis ont les autres utilisateurs du réseau, à quel point leur page est appréciée...

    L'unité de mesure de ce jeu de comparaison est le like, une icône représentant un pouce levé qui indique le nombre de personnes qui aiment votre page, et qui constitue une sorte de monnaie d'échange affective sur Facebook.

    Les amateurs de Facebook aimeraient ainsi, consciemment ou non, se comparer.

     

    Mais est-ce l'usage de Facebook qui sensibilise leur noyau accumbens, ou bien ont-ils une tendance naturelle à la comparaison sociale, qui les pousserait vers ce média où ils savent qu'ils pourront se comparer ?

     

    L'étude de D. Meshi ne répond pas à la question.

     

    Mais le fait que la zone cérébrale incriminée soit le noyau accumbens est riche d'enseignements.

     

    Ce petit groupe de neurones s'intègre dans ce que l'on nomme le « circuit de récompense », un ensemble de neurones qui réagit aux plaisirs, que ceux-ci soient naturels (alimentaires, sexuels) ou artificiels (drogue, jeu).

     

    À ce titre, le noyau accumbens est souvent impliqué dans les mécanismes d'addiction : une fois activé par des stimulus plaisants (notamment les drogues), il demande des stimulations de plus en plus importantes. C'est pourquoi, même chez un utilisateur initialement en recherche d'une comparaison sociale modérée, il se pourrait que l'utilisation de Facebook ne fasse que conforter ce penchant.

    Dans ce cas, l'activité du noyau accumbens se renforcerait à mesure que l'on se connecte. Plus une...

     

    - La glycémie, ou concentration du sucre dans le sang, a une multitude d'effets sur nos actes et nos pensées.

    - Les personnes ayant bien mangé sont moins hostiles et davantage ouvertes à la discussion et aux concessions.

    - Des expériences ont montré que, selon notre état de satiété, nous sommes plus attirés par des personnes du sexe opposé plutôt enrobées ou plutôt minces...

     Les études montrent que le temps passé sur Facebook a un impact sur certaines aires du cerveau. Sur Facebook, le cerveau humain deviendrait très sensible à la « comparaison sociale », qui nous conduit à jauger notre propre valeur par comparaison avec autrui.

    Les capacités de socialisation du cerveau augmenteraient aussi, mais dans certaines limites seulement.

     

    http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-facebook-change-t-il-notre-cerveau-32709.php

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