• Michel Onfray - Le crépuscule d'une idole

     
    Je continue à lire Le crépuscule d'une idole, que j'apprécie de plus en plus.

    Onfray a vu clairement que toutes les théories de Freud sont, en réalité, des extrapolation de sa vie personnelle.

    Le complexe d'Oedipe a, comme vous le savez, a deux facette : 
    1/L'inceste ;
    2/Le parricide (plus généralement, le meurtre).

    Onfray démontre que Freud avait des relations de type incestueux avec sa mère, sa belle sœur et ses filles et qu'il a passé toute sa vie à tuer - pour Onfray, en intention sinon en acte - des hommes qui incarnaient à ses yeux la figure paternelle.

    "Freud conclut que la crainte de l'inceste chez les sauvages révèle un trait infantile commun avec les névrosés. Il suffirait de peu pour que le psychanalyste affirme que seuls les sauvages, les primitifs, les enfants, les névrosés et les malades mentaux répugnent à s'accoupler au sein d'une même famille - alors que les adultes évolués et sains d'esprit, pourquoi pas domicilié à Vienne, pourraient l'envisager sans difficulté." (p.204)

    Freud affirme d'ailleurs dans Trois essais sur la sexualité qu'on ne peut être pleinement heureux que lorsqu'on a surmonté ses préjugés contre l'idée de coucher avec sa mère et ses soeurs... Comme dit le proverbe, le renard voudrait que tout le monde mange des poules : le pervers voudrait que tout le monde lui ressemble.

    Onfray met donc en plein dans la mille.

    Il ne lui manque que les informations données par le journaliste Eric Miller : que Freud a tué non seulement en intention et en imagination, mais en fait.

    C'est comme ça que naissent les tueurs en série : ils sont d'abord obsédés par l'idée du meurtre, ils fantasment en couleurs et en détails sur les personnes et les circonstances de meurtres imaginaires, et puis un jour, ils passent à l'action.

    Même dans l'amour, ou plutôt dans la passion, car Freud n'a jamais aimé personne au vrai sens du terme, Freud éprouvait toujours des sentiments mélangés, et restait tiraillé par l'envie de tuer.

    Wilheim Fliess, qui a été son amant selon Miller (qui cite un passage très très suggestif de leur correspondance) et au moins son grand amour selon Onfray et d'autres chercheurs, a été lui-même l'objet et presque la victime des pulsions homicides de Sigmund.

    Dans L'interprétation des rêves, Freud le menace à demi-mot (sous couvert de raconter un de ses rêves) de l'éliminer s'il se mettait un jour en travers de son chemin.

    Dans une lettre, Freud explique à Fliess - par le détour d'une allusion littéraire - qu'il est partagé entre l'envie de lui "pardonner" (Fliess ne lui a rien fait, mais ça c'est un détail) et l'envie de lui faire prendre un bain de sang... Fliess, qui soupçonnait à juste titre Freud de comploter son assassinat (au cours d'une promenade sur une falaise) coupera les ponts avec son mortel ami avant qu'il ne soit trop tard. Freud l'accusera de "paranoïa"... C'est vrai, quoi : pourquoi il ne se laisse pas tuer gentiment ?!

    Il y aurait des rapprochements intéressants à faire entre ce que Freud écrit dans l'Interprétation des rêves sur ses propres rêves, rêves où il est très content parce que c'est l'autre (représenté dans le rêve) qui est mort, et pas lui, et les propos de divers tueurs en série.

    Par exemple, Ed Kemper :

    "Ce que je désire ardemment [...] c’est assister à la mort, et savourer le triomphe que j’y associe, mon propre triomphe sur la mort des autres. C’est comme une drogue, qui me pousse à en vouloir toujours plus. Je veux triompher de ma victime. Vaincre la mort. Elle sont mortes et moi je suis vivant. C’est une victoire personnelle".

    On retrouve exactement le même sentiment, exprimé sous une forme très similaire, chez Freud.

    Je reviens à Onfray.

    Il écrit, p. 202 :

    Freud a effacé "toute frontière entre le normal et le pathologique - une façon bien compréhensible pour tout être affecté d'une pathologie de devenir illico presto un individu normal."

    C'est exact - et, pour un tueur en série, une façon de noyer sa culpabilité personnelle dans une culpabilité générale, un moyen de noyer le poisson...

    Michel Onfray est, à ma connaissance, l'auteur francophone qui s'est approché au plus près de la vérité sur la vie et la psychologie du sinistre docteur Freud. 

    Le crépuscule d'une idole, c'est ici.
     
     
     
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    L'information est disponible depuis les années 80, mais qui le sait ?

    Oui,

    le docteur Sigmund Freud était un tueur en série, un vrai tueur en série qui tuait de vrais gens.

     

     

    C'était aussi un violeur, un nécrophile, un coprophile, etc.!

    Il a tué son demi-frère qui vivait en Angleterre, et bien d'autres personnes. 

    Ses écrits regorgent d'allusion à ses différents meurtres et à ses perversions.

    Freud voulait que tout le monde soit aussi psychopathe que lui, et avec son "complexe d'Oedipe", on peut dire qu'il a réussi son coup.

     

    Les victimes de Freud (liste non-exhaustive)

     

     

    Qui a dit que Freud était sexiste ?!
     
    Il ne faisait aucune discrimination, et tuait tout aussi volontiers les hommes que les femmes...
     
    Voici une liste incomplète de ses victimes :

    - John Freud (tué en 1875, en été, probablement peu après l'anniversaire des 20 ans de John, le 13 août 1875 - probablement avec un couteau, probablement
    castré et violé aussi...)
     
     


    - Mathilde S. (tuée le 24 septembre 1890 par une injection de drogue - Freud a beaucoup expérimenté sur elle avant d'en arriver là)

    - Le Docteur Joseph Paneth (tué en 1890 - circonstances inconnues)

    - Pauline Silberstein (tuée le 14 mai 1891 - poussée du 4ème étage de l'immeuble du cabinet médical du docteur Freud.)

    - Le docteur Ernst Von Flieschl (tué le 22 octobre 1891 - d'abord rendu dépendant à la cocaïne puis tué par des injections massives de cocaïne et de morphine)

    - Nathan Wise (tué 1883 - par strangulation probablement : le corps a été retrouvé pendu dans des toilettes publiques)

    Tous les détails et les motifs de ces différents meurtres 
    ici - en anglais.

     

     

    A tous ceux qui croient que Freud ne parle que de fantasmes...

     
    Voici deux citations qui permettent de saisir son point de vue réel sur la question :

    "L'homme était un pervers et par conséquent, en bonne santé."

    "S'il pouvait être pervers, il serait en bonne santé"

    Par "être pervers", il faut comprendre : passer à la pratique.

    Les détails ici.
     
    The caption to this photo states: “The Freud Family in 1876, with the 20-year-old Freud standing in the center, facing the camera, and his half-brother, Emanuel, turning his back on him.” (Peter Gay’s Freud, 1988). 
     
    Complexe de CAIN - http://www.freudprofiled.com/cain_complex.html

    It is a remarkable family photo where the “eldest brother” turns his back on his youngest brother. But, actually, as our research demonstrates, Emanuel Freud wasnot Freud’s half-brother, he was his father.This fact was made clear by Freud himself when he stated that he first visited England in 1875, when he was 19. Freud tried to disguise this fact by claiming in the first edition of The Interpretation of Dreams that he was 17 when he first went to England. The true record of when Freud went to England for the first was purposely misreported —because it was at 19 that Freud killed Emanuel’s other, eldest son, John, who was also 19 or just turned 20 (b. Aug. 13, 1855). The above photo then would have been only a few months after John’s murder.


     Freud himself gives four versions of when he first went to England, i.e., 17, 18, 19, and 20—a matter we shall deal with in great detail later. Nonetheless, it is a fact that the Freud family genealogical records indicate that John (b. “Johann”) Freud “mysteriously disappeared at the age of 18”. This is not possible because Freud wrote a letter, mentioning John, at the time when he was in England. Again, this was when Freud was 19 and John was either 19 or 20. My work in Passion for Murder made public the fact that Freud family records wrongly show John mysteriously disappeared “at the age of 18” –a year too early! The details of these documents will be later explored.
    As to the Freud family photo above, it is also noteworthy that Freud is wearing a beard, apparently for the first time. There is a reason for this which involved a wound Freud received in his death struggle with John. Freud also, at this time (i.e., 1875-76), changed his name from his birth name, Sigismund, to Sigmund.

    The evidence which proves my claim of John’s disappearance was disclosed to me by Dr. Helen Schur, wife of Dr. Max Schur who found the critical information in her husband’s boxes left on his death (wherein he kept the records for his own highly researched book on Freud, Freud Living and Dying, 1970). The truth of John’s disappearance had been a carefully guarded secret in the “inner circle” of Freud disciples and only became known through the research that produced my book,Passion for Murder: The Homicidal Deeds of Dr. Sigmund Freud, 1984).  

    Freud’s confession of his real paternity is contained in his statement about what Emanuel told him on his first fateful visit to England:

    “One thing you must not forget is that as far as the conduct of your life is concerned you really belong not to the second but to the third generation in relation to your father.”
     

     New details will be made available on this matter].  


    The fact is, Dr. Schur and family had immigrated to England with Freud when he fled from Nazi Germany. Dr. Max Schur was, in fact, Freud’s personal physician and lived with the Freud family in London tending to Freud in his last days of dying from cancer of the jaw. Schur claims that he was, in fact, the one who killed Freud by an act of euthanasia in Freud’s final days—actually a criminal act under English law then, as now. New facts prove that Schur lied about Freud’s last days; he was nowhere near Freud when he died. Why would Schur lie about such a thing?

    Though Schur highlighted the fact that Freud was suffering from a “brother-murder” complex (i.e., a “Cain-Complex) as well as a “father-murder-mother sex complex”—the Oedipal Complex, he could not bring himself, in his insightful discussions of Freud’s murder mania, to tell the truth that John Freud—the very one whom Freud said he most wanted to murder—mysteriously disappeared—even though Schur knew it to be the recorded fact in family genealogy data of the Freud family which he had in his possession—and which his wife produced for me. 

    Indeed, Schur even mentioned the fact of John’s disappearance in an obscure scholarly journal, years before his acclaimed biography of Freud, a fact which went virtually unnoticed prior to my discovery. Freud family genealogy records, clearly assert that John mysteriously disappeared “at 18” years of age. Moreover, there is no evidence in the historical records of the continued existence of John Freud, after Freud’s visit to England in 1875. Freud repeatedly lied about the continued existence of John in England even over 30 years after John “mysteriously disappeared”—whether at 17, 18, 19, or 20 years of age. 

    Given the fact that Freud habitually claimed he had a passion for murder, stemming from his early relations with his elder brother, John, we see, and can prove, that Freud loved to toy with confessing the fact of his murders (of John and others). Freud was convinced, as he stated, “I am fifteen to twenty years ahead of everyone and nobody can catch me up.” 

    Freud also wrote:

    ". . . my enmities with contemporaries went back to my relations in childhood with a nephew [John] who was a year my senior; he was my superior. . .

     

    My emotional life has always insisted that I should have an intimate friend and hated enemy. . .since that time my nephew John has had many re-incarnations which revived now one side and now another of his personality unalterably fixed as it was in my unconscious memory . . .”

    As it is with many a Serial Killer, each new victim is a “new edition” of a hated enemy whom they love, with a passion, to kill over and over and over again.

     
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    Le JARGON PSYCHOPATHE de la PSYCHANALYSE

     

    Apprendr à tuer avec la psychanalyse 

     

     


    Notre monde est schizophrène... beaucoup plus que les individus qui le composent (même si bien sûr, on ne peut complètement distinguer les deux).

    L'obsession des apparences a conduit progressivement à un dédain pour la vérité, qui bien souvent est invisible, et le reste. Mais la vérité n'est pas changée par son déni - le déni est un concept psychanalytique...

    Sur amazon.fr, un commentateur a eu cette réflexion très pertinente : 

    "Si Freud avait été Dexter la guérison par psychanalyse aurait exigé sans aucun doute de nous que nous nous transformions en tueur en série."

    Il suffit d'enlever le "si", et nous avons là toute la vérité sur la psychanalyse.
    Rien de moins.

    Freud était Dexter ; la guérison par la psychanalyse exige de nous que nous nous transformions en tueur en série.

    Tous ceux qui passent sur le divan ne deviennent pas Hannibal le Cannibale ?

    C'est vrai... mais c'est malgré leur passage sur le divan.
    De même, tous ceux qui prennent anglais en première langue vivante à l'école, n'en sortent pas bilingues...

    Pourquoi personne ne s'en rend compte ?

    (Enfin j'exagère : de plus en plus de monde s'en rend compte.)

    Pourquoi ne comprend-on pas que lorsqu'un psychanalyste dit : "Il faut tuer le père" il dit exactement ce qu'il dit : "Il faut tuer le père" ?

    Pourquoi voit-on des symboles et des allégories là où il n'y en a pas ?

    Sur le forum psychanalyse de Doctissimo, un internaute qui fait une psychanalyse et qui lit Freud (circonstance aggravante) montre bien, par ses propos, qu'il est en train de se changer petit à petit, progressivement, en tueur. Il n'est pas encore passé à l'action, mais s'il continue dans sa route psychanalytique, il finira probablement par massacrer quelqu'un. Je vous donne des extraits de ses posts, c'est édifiant :

    "La colère est une forme de désir de liberté, je pourrais tuer pour être libre même si au fond je ne veux pas l'être, je sais que la liberté est la solution."

    "je suis nomade, je me fous de tout ça, même des autres qui ne sont que des objets dont je me sers comme une sangsue."

    "j'ai des doigts de couteaux, des mains d'aciers qui pourraient tuer parfois, mais c'est moi qu'elles tuent. J'ai écrit un livre mais pas réussi à le publier du tout... tant pis. Parfois je me dis que être est suffisant et des fois je voudrais crier le bruit de ma vie sur une place, faire la révolution, devenir ultra, lancer une guerre civile, la force de l'âme est énorme, je crains que l'analyse ne révèle une puissance incendiaire mais créatrice aussi d'une puissance infinie. Un monstre sans dépendance."

    "je veux juste dormir, haïr les autres, et regarder la télé. je ne suis pas un héros, j'ai écrit mais personne n'a voulu l'éditer, dommage c'est bien écrit... je l'emporterai au diable, il en voudra, lui. je suis né pour pourrir ce monde, pour cracher dessus, l'enfer c'est moi."

    "Je crois parfois que je deviendrais bien un assassin afin de tuer ce qui m'empêche de vivre ! ça fait Amélie Nothomb ? qui sait si ça finira pas comme ça.
    Merci du soutien, mais j'ai perdu trop de temps, il est temps d'avancer, de tuer les adversaires, il est temps pour superman de rouler, mais le temps a abimé ma cape alors ça ne vaut plus le coup mais surtout je n'en ai pas la force de tuer les démons. En fait il n'y a pas de chemin. Je voudrais juste que vous ne suiviez pas le mien, il est mauvais ce chemin."

    "Si je grandis, comme je suis responsable de mon père, aux dires du psy ça me ferait le tuer ! Les morts sont des objets et ma relation avec les gens est souvent une relation exclusive d'objet: un objet est un désir unilatéral, l'objet est désiré , et ne peut choisir, c'est en fait un désir pervers en un sens. Je ne veux pas de relations bilatérales, ou j'ai à rendre en quelque sorte, de l'amour par exemple, pourtant j'ai envie d'aimer"

    "On tue quand on choisit, on tue les autres qu'on ne choisit pas. Assumer est dur, je crois que je me complais dans du Nothomb, mais pas dans la réalité, car il faut sans cesse tuer les autres, ou soi."

    "Même quand je fais des photos chose que j'aime beaucoup, je vire le peuple de mon cadre comme pour détruire l'individu, et puis je n'aime pas les portraits je les fais pour souvenir sans rien ressentir..."

    Dans d'autres posts, il parle de Freud - Freud, plus Amélie Nothomb, plus une psychanalyse : mélange détonnant... Il vaudra mieux ne pas être dans les parages quand il explosera.

    Même s'il a l'air d'un cas à part, les propos de cet internaute sont d'une certaine manière exemplaires - exemplaires des effets de Freud sur ceux qui le prennent pour gourou. Comment un tueur en série pourrait-il former autre chose que des tueurs en série ?...

    Mais le plus bizarre (et en même temps, complètement logique) c'est que les autres internautes du forum psychanalyse ne réagissent pas à ces propos si révélateurs, si significatifs. Ils sont habitués au jargon de la psychanalyse, ce condensé de vocabulaire psychopathe.
     
     
     
     
     
     

    Apprendre à tuer avec la psychanalyse  : le jargon psychopathe

     
    Le jargon de la psychanalyse est un jargon de psychopathe.

    Faire son deuil est une expression psychanalytique qu'on utilise sans en comprendre véritablement le sens.
    Faire son deuil a été formé à partir de l'expression être en deuilÊtre en deuil a un sens clair : l'expression signifie "avoir perdu un membre de sa famille" (et donc, être triste suite à cette perte). La psychanalyse remplace "être" par "faire", un verbe d'action. Au sens littéral, faire son deuil signifie donc "agir de façon à, se débrouiller pour se retrouver en deuil". Ce qui, si on le traduit dans un langage explicite, signifie : "tuer un membre de sa famille"... en toute simplicité. 

    Objet est un mot innocent... quand on l'applique à un objet.
    Mais dans le jargon de la psychanalyse, objet s'applique presque toujours à une personne : le recours à ce mot réifie des êtres humains. Les tueurs en série considèrent les gens en général, et leurs victimes en particulier, comme des objets : la psychanalyse fait de même.

    Complexe d'œdipe signifie : "envie naturelle et normale de tuer son père et de coucher avec sa mère". Mais alors, en quoi est-ce un problème, un complexe ?... Le problème n'est pas d'avoir envie de tuer son père et de coucher avec sa mère, mais de ne pas avoir conscience qu'on en a envie.
     
    Point de vue de psychopathe, pour qui l'inceste et le parricide sont normaux - et leur absence, problématique...

    Il faudrait aussi analyser le terme déni.
     
     
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    Freud serait homophobe et

    la psychanalyse condamnerait l’homosexualité.

     

    Ce sont des contre-vérités.


    Sigmund Freud et sa fille Anna, en 1913 (Wikicommons/CC)

    En parallèle à ce débat, l’événement très attendu de la rentrée littéraire psychanalytique est la publication en deux volumes de la correspondance inédite entre Freud et ses six enfants. Un de ces volumes, « Sigmund Freud correspondances Anna Freud – 1904-1938 », est consacré à la relation épistolaire entre Freud et sa plus jeune fille, Anna, la seule de la fratrie qui embrassa la carrière de psychanalyste.

    Un autre événement important est contenu dans ce livre, dans la préface d’Elisabeth Roudinesco : pour la première fois, une historienne éminente de la psychanalyse reconnaît la relation homosexuelle qui a existé entre Anna Freud et Dorothy Burlingham.

    On y trouve écrit qu’Anna et Dorothy ont noué « des relations d’intimité qui ressemblent fort à celles de deux lesbiennes », et un peu plus loin « Anna réalise son souhait d’être mère en devenant, à travers la psychanalyse, le “ coparent ” des enfants de Dorothy ». Même si ces deux affirmations restent prudentes, elles sont inédites.

    « Freud a considéré qu’il s’agissait d’une famille »

    Le 15 octobre dernier, lors de son audition à l’Assemblée nationale sur le thème du « mariage pour tous », Elisabeth Roudinesco a réitéré ses affirmations devant les parlementaires, mais là sans aucune pondération. Elle a déclaré que Freud « a accepté dans sa vie que sa fille Anna élève les enfants de sa compagne et il a considéré qu’il s’agissait là d’une famille : ce sont ses mots ».

    On peut légitimement se demander pourquoi certains psychanalystes détracteurs du « mariage pour tous » se référent exclusivement à ce que Freud aurait pu dire ou écrire, plutôt que d’examiner, aussi et surtout, ce qu’il fit. En effet, Freud a totalement accueilli la différence de sa fille Anna, comme peu de familles le font même en 2012.

    Il a fait la démarche d’accepter et de soutenir Anna, et d’accueillir sa compagne et ses enfants. Avec les mots d’aujourd’hui, on pourrait dire que Freud a non seulement accueilli la famille recomposée et homoparentale de sa fille, mais qu’il a œuvré pour que Dorothy obtienne la garde des enfants et qu’Anna ait ainsi le statut de « beau-parent » des quatre enfants de sa compagne…

    Il est tout de même étonnant de savoir que tous ces éléments d’information sont disponibles depuis 1986, date de la publication de la biographie officielle d’Anna Freud, quatre ans après sa disparition, par Elisabeth Young Bruehl.

    Freud savait que sa fille était homosexuelle

    Pour ma part, je les ai découverts au milieu des années 1990. Devant préparer un cours sur les mécanismes de défense en psychanalyse, je me suis tournée vers le premier ouvrage consacré à ce sujet, « Le moi et les mécanismes de défense » d’Anna Freud, publié en 1936. Je me suis donc intéressée à la vie d’Anna Freud, sa biographie et celle de son père, les ouvrages sur la famille Freud et les correspondances disponibles.

    L’auteur de la biographie officielle ne le formule pas aussi précisément, mais il est clair à cette lecture que Freud savait que sa fille était homosexuelle. Il s’est rapidement imposé à moi au fil des pages qu’Anna Freud avait vécu une relation homosexuelle avec celle qui fut la femme de sa vie, sa compagne Dorothy Burlingham, et cela pendant 55 ans.

    Qu’on juge selon les quelques informations suivantes… Nous sommes en mai 1925. Dorothy Burlingham est la dernière héritière richissime de la famille Tiffany, les grands joailliers américains. Elle est sujette à des crises de phobie et a une relation très difficile avec son mari Robert Burlingham, médecin-chirurgien et maniaco-dépressif, avec qui elle aura quatre enfants.

    Elle fuit donc New York à ce moment-là et se rend en Autriche, car elle a entendu parler de la réputation de Freud. Elle viendra à Vienne pour le rencontrer, et mettre Robert, son fils aîné de dix ans, en analyse avec Anna Freud. Dès l’été 1925, elle s’installe dans la maison voisine de la résidence d’été des Freud, dans le Semmering, les pré-Alpes autrichiennes.

    Anna écrira à un ami de la famille, Max Eitingon, en parlant des enfants :

    « Je veux les avoir à moi, ou avoir quelque chose d’eux à moi… Vis-à-vis de la mère des enfants, les choses ne sont pas différentes. [...]

    J’éprouve cette dépendance, ce désir d’avoir quelque-chose. Etre avec Mme Burlingham est une grande joie. »

    Un schéma de famille recomposée et homoparentale

    A Vienne, rapidement, Dorothy déménage et s’installe dans une rue d’un quartier populaire, au 19, Berggasse, dans l’immeuble de la famille Freud, deux étages au-dessus de leur appartement familial – alors qu’elle dispose par ailleurs d’une belle villa dans les quartiers bourgeois. Elle fera même installer une ligne téléphonique directe de son appartement à la chambre d’Anna….

    Anna, de son côté, est dépeinte comme une vieille fille austère, infirmière et secrétaire de son père, mal fagotée et asexuée. Et même si elle va continuer à se consacrer à son père et à la psychanalyse, sa rencontre avec Dorothy va faire basculer sa vie.

    En 1927, à 32 ans et pour la première fois de sa vie, Anna part en vacances sans sa famille, en Italie, seule avec Dorothy, sans ses enfants. Elles visiteront le lac de Côme, les îles italiennes, passeront de pension en pension, profitant du soleil, des loisirs, de la dolce vita. Anna osera même informer son père de son intention de prolonger des vacances aussi douces.

    Au fil des ans, leur vie s’organise autour de la psychanalyse (notamment leur projet d’institutions pour les enfants) et des enfants de Dorothy, dont Anna et sa famille prennent soin. Robert Burlingham a fini par accepter de ne pas interférer dans la vie de son épouse, à qui il cède la garde des enfants. Nous sommes, déjà, dans un schéma de famille recomposée et homoparentale. Dans les années 1930, c’est précurseur !

    Chalet familial

    Une nouvelle étape de la relation entre Anna et Dorothy sera l’achat ensemble d’un chalet dans le Semmering, qu’elles transformeront en lieu de vie joyeux et convivial où les deux familles se retrouveront le week-end. Quant à elles, elles s’y rendent tous les mercredis après-midi pour s’occuper de la maison, du potager, de leur vache et de leurs poules, et reviennent à Vienne la voiture chargée des produits de leur « mini-ferme ».

    A partir de 1933, l’antisémitisme monte en Autriche. Freud attendra 1938 pour se résoudre à quitter Vienne pour Londres avec sa famille. Dorothy part la première en Suisse avec ses enfants, pour mettre sa fortune à l’abri et aider les psychanalystes juifs et leurs familles à fuir.

    La famille Freud obtiendra ses visas au compte-goutte. La première à l’obtenir est Mina (la belle-sœur de Freud), que Dorothy vient chercher le 5 mai à Vienne pour l’emmener à Londres. Le 4 juin, départ pour l’Angleterre ; Freud, Anna et sa famille s’installeront dans la célèbre maison du 20, Maresfield gardens, et Dorothy… dans une maison voisine.

    Lorsque la guerre est déclarée en août 1939, Dorothy part à New York mettre à l’abri ses enfants, et elle y resta plus de sept mois. Anna vit douloureusement cette absence, aggravée par la mort de Freud un mois plus tard, ce père vénéré.

    « J’ai compris très clairement ce que j’éprouvais pour vous »

    Aux Etats-Unis, Dorothy tombe amoureuse d’un psychanalyste et fait part à Anna de son dilemme. C’est la fin de l’année, Dorothy attend impatiemment le télégramme de vœux de Nouvel an d’Anna, mais le 1er janvier passe et rien n’arrive. Elle est désespérée et convaincue qu’Anna, trop blessée, a coupé le lien.

    Cet évènement va – paradoxalement – les déciller sur leur attachement réciproque. Dorothy écrit :

    « Quelqu’un d’autre est entré dans ma vie, mais sans pour autant vous en faire sortir… mais c’est seulement maintenant que j’ai été bouleversée en comprenant que je peux vraiment vous perdre… Ma vie à de nouveau un sens, peut-être puis-je encore lui donner un prix, du moment que vous m’aidiez – car, Anna, c’est toujours vous qui devez m’aider. »

    Anna ne souhaite pas le retour de Dorothy s’il est mu par la culpabilité. Une autre phrase sonne comme un aveu : « J’ai compris très clairement ce que j’éprouvais pour vous et ce que ma relation pour vous représentait… », lui répond Dorothy. Faut-il encore des preuves ? Il y en a d’autres...

    Fin mars 1940, Dorothy quitte ses enfants et le confort d’un pays en paix, et reprend le chemin d’une Angleterre en guerre pour rejoindre sa compagne, quoi qu’il lui en coûte. Elles ne se quitteront plus. A Londres, elles décident de ne pas habiter ensemble, par manque de place dans la maison des Freud. Mais Dorothy s’installe à proximité.

    A la fin de la guerre, en décembre 1945, Anna, épuisée par les épreuves et les privations, contracte une pneumonie. En début d’année 1946, elle frôle la mort, mais Dorothy la soigne, la veille, et l’emmènera en convalescence plusieurs semaines dans la station balnéaire de Brighton.

    Posture d’austérité en public


    Anna Freud et Dorothy Burlingham, en 1972 à Vienne (Wiener Psychoanalytische Akademie)

    La mort de Martha, la mère d’Anna, survient en 1951. Pour la première fois, 26 ans après leur rencontre, elles aménagent dans la maison des Freud et elles y resteront, jusqu’à la mort de Dorothy en novembre 1979. Comme en Autriche, elles achètent une maison de campagne à Walberswick dans le nord de Londres, et une autre, isolée, rien que pour elles deux, en Irlande.

    Anna, dès qu’elle acquit une notoriété mondiale en tant qu’héritière et gardienne du temple de la psychanalyse, afficha avec Dorothy en public une posture d’austérité. Mais en privé, elles se montraient heureuses, fantaisistes, entourées des enfants et de nombreux amis.

    Sur le plan professionnel, elles seront en alliance féconde toute leur vie pour mener à bien leurs projets d’écriture de livres, de conférences et de création d’institutions pour les enfants. Leur alliance fut également fructueuse sur le plan théorique et méthodologique. Dès 1950, elles furent invitées régulièrement ensemble aux Etats-Unis par des universités américaines.

    A la mort brutale de Dorothy, Anna est très éprouvée et sombre dans un profond désespoir. Les enfants de Dorothy viennent de New York pour la soutenir, puis elle reste de long mois seule et enfermée. Les deux premières dates anniversaires de la mort de sa compagne sont un calvaire, et elle s’éteint trois ans après, à l’âge de 87 ans.

    Une relation occultée ou minimisée

    Après ces découvertes sur la vie de ces deux femmes, j’ai cherché à savoir comment les psychanalystes et les historiens de la psychanalyse évoquaient cette relation. De manière surprenante, elle a été soit occultée, soit minimisée. Un florilège d’euphémismes a été utilisé pour décrire leur relation : amie intime, amie chère, tendre amie, vieille amie, vieille fille, célibataire, collègue, partenaire de voyage, jumelle… mais jamais « compagne ».

    Pas même d’ailleurs dans le fameux « Dictionnaire de la psychanalyse » de Roudinesco-Plon publié en 1997. Les auteurs ont néanmoins le mérite d’avoir consacré un paragraphe à Dorothy, qu’ils concluent par cette phrase : « Cette histoire fut en tout cas une belle histoire d’amour et de fidélité réciproque ».

    Anna Freud s’est défendue à maintes reprises de cette qualification de relation homosexuelle, allant jusqu’à tenir un discours quasi-homophobe, que l’on pourrait presque apparenter à une « haine de soi » pour se protéger ; « l’homosexualité est une maladie dont il fallait guérir », écrit-elle. Par contre, elle a toujours prôné, comme son père, l’ouverture de la pratique de la psychanalyse aux psychanalystes homosexuels.

    A cette époque, et même encore de nos jours, nombreuses sont les personnes homosexuelles contraintes au silence, voire au déni de ce qu’elles sont. On ne peut que saluer le courage des personnages du documentaire « Les invisibles », ce recueil bouleversant de témoignages de personnes âgées homosexuelles qui prirent le risque de vivre leur différence au grand jour.

    Le secret, condition sine qua non pour continuer d’exercer

    Outre le poids de l’interdit sociétal, on peut se demander comment Anna et Dorothy, en tant que psychanalystes, auraient pu faire autrement que de garder leur relation secrète. En effet, la puissante Association internationale de psychanalyse (IPA), fondée par Freud, décida en 1920 contre l’avis de son fondateur la « règle orale », qui interdisait aux personnes homosexuelles d’être psychanalystes.

    De 1941 à 1945, pendant « les grandes controverses », somme de conflits théoriques et de guerres de pouvoir qui secoua la Société britannique de psychanalyse, Anna a été accusée d’homosexualité par ses adversaires, et elle a dû s’en défendre.

    Le secret entourant sa vie privée – Elisabeth Young Bruehl précise dans sa biographie d’Anna que « personne de leur entourage ne les vit jamais s’embrasser ou se toucher » – était donc la condition sine qua non pour continuer de représenter son père, les fondements de la psychanalyse, et tout simplement d’exercer en tant que psychanalyste.

    Ce n’est qu’en 1973 que l’homosexualité a été supprimée de la liste des pathologies dans le Discorder Statistical Manual (DSM), le manuel américain de référence en psychiatrie. Et c’est en 1999 (année du PACS en France), lors du congrès de Barcelone, que l’IPA a pu dépasser son « surmoi institutionnel » grâce à la fronde des psychanalystes homosexuels américains qui ne supportaient plus ce secret. Ce n’est enfin qu’en 2001 que l’IPA supprimera officiellement la « règle orale », et inscrira dans ses statuts la règle de non-discrimination.

    Homophobie dans les institutions psychanalytiques

    Cette histoire montre que les instituts de psychanalyse peuvent aussi se montrer aveugles et révisionnistes… Selon le « roman » psychanalytique, Anna et Dorothy eurent une relation platonique, Anna n’eut jamais de sexualité, elles étaient atteintes du syndrome de gémellité, leur œuvre commune n’était qu’une sublimation totale de leur pulsion sexuelle…. Alors que toutes les preuves de leur relation homosexuelle étaient déjà là, à la portée de tout investigateur non-thuriféraire… !

    Mais allons un pas plus loin, et osons une interprétation toute… psychanalytique : de même que les patients fusionnels ont de grandes difficultés à imaginer la sexualité de leurs parents, il semblerait que les institutions aient été dans le même schéma défensif, en fantasmant l’absence de sexualité de deux parents-fondateurs, Anna et Dorothy, pour continuer à adhérer à la théorie orthodoxe et aux règles dogmatiques, sans remise en cause possible de celles-ci.

    On ne peut qu’espérer que cette sortie claire du déni – merci Elisabeth Roudinesco – permettra de travailler l’homophobie qui existe encore dans les institutions psychanalytiques et chez certains psychanalystes eux-mêmes, voire revisiter certaines parties de la théorie freudienne et anna-freudienne, et ouvrir le champ des recherches sur l’histoire de ces deux pionnières de la psychanalyse.

    Les lettres de Dorothy à Anna (celles d’Anna ont été perdues) restent enfouies aux « Archives de Freud » à la bibliothèque du Congrès de Washington. Espérons qu’un jour prochain elles fassent, elles aussi, l’objet d’une publication.

    Pour conclure sur cette belle histoire d’amour secrète, sait-on qu’Anna a rejoint Dorothy dans le caveau familial des Freud, en 1982, au Golders Green à Londres ? Elles peuvent maintenant reposer en paix, sans crainte, enfin.

     

     

    http://rue89.nouvelobs.com/2013/01/07/tabou-dans-la-psychanalyse-la-famille-homoparentale-de-la-fille-de-freud-238361

     

     

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    Biographie et informations

    Nationalité : Royaume-Uni
    Né(e) à : Vienne , le 03/12/1895
    Mort(e) à : Londres , le 09/10/1982

    Biographie :

    Anna Freud est Psychanalyste britannique d'origine autrichienne.

    La fille de Sigmund Freud, le dernier de ses six enfants, Anna, fut la seule, dans la fratrie, à suivre les traces du père, dont elle était la préférée et dont elle devint le plus fidèle disciple.

    Elle se réfugie avec son père à Londres en 1938.

    À la mort de Freud, elle se mua en gardienne vigilante de la doctrine, incarnant, pour une partie importante de la communauté analytique – notamment pour les Britanniques et les Américains –, une légitimité indiscutable, parce que fondée sur la filiation.

    Cette influence allait retarder la pénétration aux États-Unis des théories de Melanie Klein et de Jacques Lacan, c'est-à-dire d'autres approches importantes de l'étude de l'inconscient.

    Elle reçoit une formation d'enseignante et s'intéresse à la psychanalyse des enfants. Son premier cas d'analyse d'enfant a été W. Ernest Freud son neveu qu'elle a traité en deux tranches.

    En 1927, elle écrit Introduction à la psychologie des enfants, point de départ d'un grand conflit avec Mélanie Klein - elles ne partagent pas les mêmes conceptions.

    Pour Anna Freud, la psychanalyste doit avoir un rôle pédagogique et éducatif, alors que Mélanie Klein ambitionnait pour eux une technique - le jeu - épurée de ces objectifs. Cette divergence repose sur l'appréciation du Surmoi, très précoce chez Klein, plus tardif chez Anna Freud.

    Fondatrice de la clinique de thérapie d'Hampstead en 1947, elle en sera la directrice jusqu'en 1952.

    L'influence de Anna Freud se manifestera aussi dans l'ego-psychology, « psychologie du Moi », école qui s'est beaucoup développée aux États-Unis. Elle sera aussi une des psychanalystes de Marilyn Monroe.

     

    Pour en savoir plus sur Anna Freud, voir :Les patients de Freud, de M. Borch-Jacobsen (éd. Sciences Humaines). Anna pouvant être considérée comme une patiente, un chapitre lui est consacré.

    On y apprend qu’Anna fut une patiente qui n’a guère acquis d’autonomie à l’égard de son analyste.

     

    Devenue adulte, alors que les prétendants ne manquaient pas, Anna n’arrivait pas à affronter ce que Freud appelait la “génitalité”.

     

    Il est vrai que le père-analyste ne l’a pas du tout aidée à se détacher de lui. Il avouait à Lou Andreas-Salomé (13-3-1922) que si Anna devait le quitter un jour, il en éprouverait un sentiment de privation “comme si je devais arrêter de fumer !” (et l’on sait que Freud n’a jamais été capable d’arrêter de fumer plus que quelques jours).

     

    Signalons qu’Anna a pris en analyse deux enfants

    de D. Burlingham.

     

    Bob est resté en analyse pendant 45 ans, jusqu’à la mort d’Anna. Mabbie s’est suicidé dans la maison d’Anna.

     

     

    http://www.babelio.com/auteur/Anna-Freud/30728

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    Description de cette image, également commentée ci-après 

     

    Freud, un psychanalyste drogué?

     

    Dans Freud sous coke, le psychologue David Cohen revient sur l'addiction à la cocaïne de Sigmund Freud. 
     
    Freud aurait-il été toxico ?
     
    A l'âge de 28 ans, en 1884, il s'offre son premier gramme de cocaïne pure. Effets immédiats, prometteurs, fulgurants : euphorie soudaine, sensation de légèreté, fraîcheur de la bouche.
     
    Officiellement, c'est en médecin qu'il expérimente la coke, pour se livrer à l'introspection, pas pour planer.
     
    D'ailleurs, il écrira un article scientifique célèbre, bien avant la fondation de la psychanalyse :
     
    "A propos de la coca". La cocaïne a bien des vertus anesthésiques locales, sert de relais bienfaisant à la dépendance à la morphine mais Freud constate ses bienfaits sur sa personne : disparition de ses douleurs gastriques, stimulation intellectuelle.
     
    Freud, selon David Cohen, ne sniffait pas, il ingérait.
     
    Et de conclure, avec sa célèbre passion pour le cigare, à l'oralité profonde de Freud, le comble pour celui qui fera de l'écoute son métier.
     
    La coke a aidé le jeune Freud à surmonter son manque d'assurance, ses tendances dépressives, sa soif d'une reconnaissance mal assumée. Il recommandera la coke aphrodisiaque à sa fiancée un peu coincée, à ses proches et, plus tard, à ses patients.
     
    La coke calme aussi les nymphomanes et les hommes trop ardents, les dépendants du sexe qui ne peuvent plus travailler.
     
    Que conclure du livre amusant du psychologue David Cohen ?
     
    Qu'un Freud persévérant aurait pu, comme le chimiste Hofmann, le découvreur du LSD, mettre au point une molécule miracle.
     
    Et la psychanalyse n'aurait pas vu le jour. ...?
     
     
     
     

    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/freud-un-psychanalyste-drogue_1213123.html#BejEABaM34cV3AHM.99

     

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    Vienne, 1938. Freud refuse d'emmener ses soeurs en Angleterre.

    Elles périront toutes dans un camp nazi: un épisode méconnu de la vie du père de la psychanalyse raconté par Goce Smilevski dans La liste de Freud (Belfond). 

     

     

    "La liste de Freud": comment Sigmund a sacrifié ses soeurs

     

     

    afp.com/François Guillot

    "Les faits sont avérés. On les retrouve dans les biographies de Freud. Mais son départ pour Londres où il terminera ses jours dans une confortable demeure et la mort en déportation de ses quatre soeurs ne sont jamais mis en relation, explique l'auteur macédonien (voir photo ci-dessous), de passage à Paris. 
     

    Ses servantes, son chien... mais pas ses soeurs

    Né à en 1975 à Skopje où il vit toujours, Goce Smilevski a notamment reçu le Prix européen de Littérature pour ce roman vibrant, hommage au combat des femmes oubliées par l'Histoire, complainte sur le sens de la vie, la raison et la folie, mais aussi plongée érudite au coeur de la psychanalyse naissante.

    Son livre est traduit ou va l'être dans une trentaine de pays.  

    Alors qu'on lui délivre des visas pour l'Angleterre, Freud est autorisé à soumettre une liste de vingt personnes à emmener avec lui. Comment a-t-il pu refuser d'inscrire les noms de ses soeurs, Rosa, Marie, Adolfina et Paula sur cette liste où figurent son médecin, la famille de ce dernier, ses infirmières, ses servantes, sa belle-soeur... et même son chien. 

    J'ai voulu redonner la parole à ces femmes condamnées au silence et à l'oubli. C'est passionnant de se pencher sur le sort de ceux qui vivent dans l'ombre d'un personnage influent. 

    "Les raisons de la décision de Freud sont inconnues, je n'ai pu qu'imaginer", reconnaît-il. Mépris, froideur, égocentrisme du génie, aveuglement face à la menace nazie. Freud prétend que ses soeurs ne risquent rien en restant à Vienne, tout en choisissant lui-même l'exil. Seule l'aînée, Anna, mariée en Amérique, échappe à la déportation

    C'est par la voix d'Adolfina, la soeur préférée de Freud, que l'auteur nous immerge dans cette Vienne en plein essor artistique et intellectuel, obscurci par l'arrivée du nazisme. Âme torturée, enfant mal aimée en proie à une mère cruelle et autoritaire, femme condamnée à la solitude, Adolfina raconte avec mélancolie son enfance avec ce frère adoré, ses souvenirs, ses regrets et son incompréhension devant l'abandon de celui dont elle était si proche. 

    "J'ai voulu redonner la parole à ces femmes condamnées au silence et à l'oubli. C'est passionnant de se pencher sur le sort de ceux qui vivent dans l'ombre d'un personnage influent", dit Goce Smilevski. "Pour ce roman, j'ai lu beaucoup d'ouvrages sur la psychanalyse et la perception de la folie à cette époque, Michel Foucault, Deleuze et Guattari, Julia Kristeva..., de nombreux livres sur la société au XIXe siècle et début XXe", ajoute l'auteur de Conversation avec Spinoza (2002). 

     

     

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    Probablement le réseau social le plus célèbre et le plus largement utilisé, Facebook voit la moitié de ses utilisateurs se connecter chaque jour.

    Or certains de ses utilisateurs passent trop de temps sur Facebook et laissent les heures passer sans s’en apercevoir, délaissant leurs tâches quotidiennes et allant même jusqu’à ignorer leur

    famille et amis dans le monde réel.

     

     

    Alors que les notions d’«addiction à Facebook» ou de "trouble de dépendance à Facebook" ne sont pas médicalement approuvées, la réalité des conduites addictives sur Facebook est un problème croissant qui touche de nombreux utilisateurs du réseau social, et que les thérapeutes constatent de plus en plus fréquemment chez leurs patients .

     

    Si vous trouvez qu’être connecté, partager et tout apprendre de Facebook est en train de prendre le pas sur l’ensemble de votre vie et sur votre communication avec les gens dans la vie réelle, il est possible que vous souffriez d’une addiction à Facebook.

     

    Vous pouvez souffler ! Cet article n’est pas là pour vous enlever toute envie d’aller sur Facebook, mais plutôt de vous aider à identifier si vous êtes accro à ce réseau social et à reconstruire vos manières de communiquer socialement sur Facebook.

     
    I - Identifiez les signes d'une dépendance à Facebook.
     
    Bien qu'il n'existe actuellement aucun diagnostic d’ « addiction à Facebook » ou de « trouble de dépendance à Facebook » " qu’un professionnel de la santé pourrait diagnostiquer de manière catégorique, les comportements addictifs ont certains points communs qui peuvent mener à une désocialisation inquiétante et à des comportements compulsifs.
     
    Les signes suivants indiquent un besoin démesuré de Facebook :
     
    • En vous réveillant, la première chose que vous faites est de “checker Facebook”.
    • Et c’est aussi la dernière chose que vous faites le soir avant de dormir.

     

    • Rien d’autre ne vous passionne et vous vous sentez « vide » sans Facebook. Tout ce que vous désirez est de passer du temps sur Facebook, même si cela implique de ne pas terminer votre travail ou de voir votre famille. Ne pas être connecté à Facebook vous met mal physiquement, provoque une transpiration soudaine, un mal-être palpable et vous rend impatient d’y revenir. Votre obsession est devenue malsaine.

     

    • Vous ne pouvez pas passer plus d’un jour sans utiliser Facebook. Si vous en êtes privé, vous souffrez de symptômes de manque à Facebook, tels que le fait de ne rien trouver d’autre intéressant, essayer à tout prix de vous reconnecter à Facebook même si cela implique d’utiliser un ordinateur qui vous est soit interdit (par exemple, si ce n’est pas le vôtre) soit difficile d’accès, ou vous êtes pris de panique à l’idée de rater des statuts Facebook. Tous ces signes sont très inquiétants.

     

    • Même si vous n’êtes pas constamment sur Facebook (ce qui signifie que vous avez encore besoin de la réalité), vous y connecter plusieurs fois par jour est le signe d’un comportement compulsif.
    • Passer plus d’une heure par jour sur Facebook perturbe facilement vos autres obligations et rendez-vous dans la vie et peut causer de nombreux problèmes de vie sociale.

     

    • Vous n’êtes pas bien dans votre vie et Facebook offre la possibilité d’une évasion par le fantasme, au sein duquel tout paraît sans encombre, génial, joyeux et facile… c’est-à-dire toutes ces choses qui manquent à votre vie quotidienne.

     

    •  
      Bien dormir cesse d’être une priorité pour vous. 
    • Au lieu de privilégier un sommeil équilibré, vous êtes prêt à vous coucher bien trop tard juste pour pouvoir nourrir votre addiction à Facebook. Après tout, vos amis pourraient penser que vous les avez négligés en n’étant pas connecté en permanence !
    • Vous êtes prisonnier de la nostalgie.
    • Quand Facebook commence à devenir un moyen de vivre dans le passé, c’est le signe qu’il faut y mettre un terme.

     

    • Ressasser en permanence vos amours et amitiés passés dans l’espoir de savoir à quel moment exact votre vie aurait dû prendre une tournure différente et essayer de rafistoler la situation en fantasmant sur Facebook indiquent que vous regardez en arrière et vous auto-flagellez pour ce qui s’est mal passé.
    • Prenez conscience de l’importance de vivre ici et maintenant. Ce genre de nostalgie fait d’autant plus de dégâts si vous êtes de tendance bavarde sur vos relations actuelles, car d’autres personnes vous liront et certains pourront prendre vos mots comme une trahison ou une liaison amoureuse.
    • Vous avez énormément d’amis sur Facebook et pourtant, vous vous sentez très seul.
    2
     
    Commencez à vous demander ce que vous faites sur Facebook. Plutôt que de simplement aller sur Facebook et «céder à son charme», commencez à identifier réellement ce que Facebook vous apporte.
     
    Vous demander ce que ce réseau apporte vraiment à votre vie personnelle est une démarche saine, surtout si vous sentez que vous en avez peut-être abusé.
     
    Limitez-vous aux choses qui vous apportent une vraie valeur, le tout dans un laps de temps bien défini.
     
    Notez, retenez ce que vous faites sur Facebook pendant toute une semaine. Soyez attentif à cette mission et ne la faites pas à moitié : achetez-vous un petit carnet et prenez le temps de le mettre à jour. Voici quelques signes à particulièrement surveiller :
     
    • Si vous ne vous connectez que pour réagir à des pokes, voir les mises à jour des profils de vos amis, écrire un message ou voir quelles chansons vos amis écoutent en ce moment, vous êtes accros... à des futilités. Et laisser des sujets sans intérêt diriger votre vie ne va pas vous offrir une vie satisfaisante à long terme !

     

    • Errez-vous sans but sur Facebook ?

     

    • Vous venez juste d’accepter un nouvel ami et vous êtes curieux de savoir qui sont les amis de cet ami, si vous avez des amis en commun ou si certains pourraient l’être, et ce qu’ils font en ce moment ? Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, le temps que vous passez sur Facebook est devenu inutile. Vous vous êtes laissé(e) bercer par l’apparente facilité des connexions sur Facebook, sans prêter attention à la perte de productivité qui s’ensuit vraiment.

     

    • Vous servez-vous de votre travail comme une excuse ? Même quelqu’un qui utilise Facebook pour des raisons professionnelles peut commencer à laisser la socialisation nécessaire à son business dériver vers une sur-connexion généralisée, sous le prétexte de « travailler ».
    • Il est important de vous apercevoir du moment où vous entrez dans cette phase transitionnelle et d’apprendre à séparer clairement le travail de la socialisation virtuelle, afin de délimiter le temps dévolu aux deux activités. Faute de quoi vous vous accordez une trop grande excuse pour ne pas décrocher de Facebook.

     

    • Cet ami est-il vraiment un ami ?

     

    • Quel avantage y a-t-il vraiment à entretenir une relation avec quelqu’un que vous n’avez jamais rencontré, mais que vous avez ajouté parce qu’il ou elle était l’ami d’un ami d’un véritable ami ? Ils sont peut-être géniaux, mais si vous communiquez à peine ensemble, ces amis virtuels font peut-être partie de toutes les distractions qui vous font plonger aveuglément dans Facebook plutôt que d’interagir de manière constructive et bénéfique.

     

     NE JAMAIS SE FAIRE INSULTER !

    • Parmi tout ce que vous faites sur Facebook, y a-t-il quelque chose de constructif, que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel ? Soyez honnête avec vous-même !

     

    Déterminez ce qui a vraiment de la valeur sur Facebook. Quelle que soit la raison d’être sur Facebook, poser des limites est important et savoir ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas vous aidera à maîtriser vos mauvaises habitudes en ligne.

     

    Même le fait de vouloir informer en permanence votre famille de ce que vous vivez à l’étranger ou dans une autre région peut échapper à votre contrôle si votre concept de « famille » vient à fortement s’agrandir.

     

    Si vous utilisez Facebook pour des raisons personnelles et professionnelles, sa valeur est probablement plus grande, mais il est encore important de limiter le temps que vous y passez pour le travail et pour vous-même en le restreignant à ses seuls aspects bénéfiques.

     

    Pour savoir ce que Facebook vous apporte vraiment, prenez en compte les points suivants :

     

    • Est-ce que vous aimez cela ? Est-ce que le plaisir d’aller sur Facebook s’équilibre avec toute une autre série d’activités et projets agréables dans votre vie ?

     

    • Vous sentez-vous obligé de répondre à des gens sur Facebook, même quand vous préféreriez l’éviter ?

     

    • Quelles parties de Facebook améliorent vraiment votre vie personnelle et professionnelle ? Faire une liste de ces atouts peut vous aider à y voir clair et à mettre de côté les aspects négatifs et futiles du réseau social.

     

    1. Essayez de laisser Facebook de côté lors d’une occasion spéciale, pour voir comment vous vous en sortez.

       

    1. Cet article ne préconise pas de quitter complètement Facebook, sauf si c’est la décision que vous souhaitez prendre. Néanmoins, il peut être très intéressant de sélectionner un évènement spécial et de décider que, pendant toute la durée de cet évènement, vous n’utiliserez pas du tout Facebook. Vous pouvez même avertir vos amis Facebook que cet évènement arrive mais, quoi qu’il se passe, tenez-vous-en à votre décision.
    2. Par exemple, certains utilisateurs de Facebok décident de faire une pause pendant leurs vacances d’été ; d’autres le font pendant des célébrations religieuses comme le carême, et certaines personnes se déconnectent lors d’évènements familiaux comme un mariage, un anniversaire à venir, pour mieux se préparer, voyager, être disponibles pour leurs proches, etc. sans être distraits.
    1. Tout évènement particulier est important pour casser une habitude, car il représente une occasion au cours de laquelle vous ne devez pas être centré sur vous-même, mais sur quelqu’un ou quelque chose d’autre, que ce soit la famille, la foi, ou n’importe quel facteur extérieur à votre propre personne. Cela peut vous aider à vous décoller de Facebook sans trop de douleur, ainsi qu’à vous fixer une période de temps durant laquelle vous vous faites la promesse de ne pas utiliser Facebook. Pendant cette pause, réfléchissez à votre addiction à Facebook et à comment mettre en place une utilisation plus équilibrée de Facebook.

     

    • L’avantage de dire à vos amis Facebook que vous ne serez pas présent quelque temps est que cela vous oblige à ne pas y aller. Et pour cause, vous « perdrez la face » si vous tentez de vous connecter ! Soyez fort et démontrez-leur que vous êtes le genre de personne qui tient sa parole.
     

     

      1. Ciblez des solutions qui vous permettent une utilisation plus intelligente, plus éclairée de Facebook à l’avenir.
      1. Bien sûr, vous pourriez quitter Facebook, mais il est plus constructif, productif et utile socialement d’apprendre à le maîtriser et de limiter Facebook à la place normale qu’il doit avoir dans votre vie. Voici quelques solutions positives pour une utilisation équilibrée de Facebook (et vous en trouverez aussi par vous-même) :
    •  

      • Évitez de trop jouer avec les fonctionnalités secondaires. Regardez bien votre profil. Est-ce qu’il vous convient ou est-ce qu’il vous dérange ?
        
      • Changer une image de profil tous les quatre matins est un signe inquiétant : vous vous préoccupez trop de votre image Facebook.
        
      • Si l’image actuelle vous convient, laissez-la en place. Pourquoi ?
      • Parce qu’une fois que vous l’aurez installée, préparez-vous à la laisser en place longtemps. Apprendre à garder un profil régulier vous aidera à acquérir la confiance nécessaire sur Internet ; et ne pas le mettre à jour en permanence vous économisera une perte futile de temps sur Facebook.

       

       

     

    Arrêtez de changer votre statut trop fréquemment. Lorsque vous êtes tenté de le faire, posez-vous cette question avant d’agir :

     

    «Et alors ? ». Chaque fois que vous le changez, vous encombrez le flux de vos amis. Pourquoi vous sentez-vous obligé d’annoncer chacun de vos gestes ou changements d’humeur ?

     

    Les autres finissent par perdre leur intérêt et vous perdez un temps fou à jouer avec votre statut.

    • Pensez au nombre de fois où vous utiliser des applications Facebook. Pour ce faire, vous devez l’installer sur votre compte. Et puis l’utiliser ; et de nombreuses applications sont suffisamment réussies pour entraîner leurs utilisateurs à passer des heures dessus. Avant d’ajouter une application, posez-vous cette question : «Est-ce vraiment productif ?”.
    • Si elle ne sert à rien, pensez à vos amis qui vont recevoir toutes vos invitations à gagner des points, recevoir des cadeaux ou venir voir vos résultats…

     

    • Chaque fois que quelqu’un reçoit une invitation, il doit accepter ou l’ignorer. Ne soyez pas celui qui fait perdre du temps aux autres.
    • Et utilisez les applications uniquement pour votre bien-être, pas le contraire.

     

    • Débarrassez-vous de celles qui sont de pures gaspilleuses de temps ou qui sont vraiment inutiles.

     

    • Ne rentrez pas dans la course au plus grand nombre d’amis. Si vous êtes tenté par le fait d’avoir plus d’amis sur Facebook que le nombre avec lequel vous pouvez vraiment échanger régulièrement, il est temps de mettre un terme à ce qui n’est autre qu’une « dépendance à l’amitié ».

     

    • Avoir plus d’amis, mais sans possibilité d’échanges réels, peut vite être une source d’anxiété, et non plus de plaisir. Profitez des amis que vous avez déjà sur Facebook mais faites le ménage parmi ceux qui n’apportent rien à votre expérience sur ce réseau social.

     

      • Étant donné que Facebook vous oblige presque à ajouter des amis, si vous êtes vulnérable et enclin à vous définir par le nombre d’amis que vous avez plutôt que par la qualité de ces derniers, alors Facebook peut être dangereux pour vous lorsque vous essayez de vous sortir de n’importe quelle autre addiction ou que vous vivez une période difficile émotionnellement
      •  
        • Résistez à l’envie d’ajouter des gens que vous ne connaissez pas vraiment ou avec qui vous n’avez pas réellement envie d’échanger, et retirez de votre liste ceux qui ne signifient rien pour vous (ou si peu…).

         

        • Méfiez-vous du fort potentiel de Facebook à amplifier un sentiment de solitude, plutôt qu’à l’apaiser.
           
        • Passer du temps sur Facebook au détriment de rencontres réelles avec vos amis augmente le sentiment de solitude que vous ressentez peut-être déjà et, ironiquement, plus vous essayez d’être en contact avec une multitude de personnes, plus vous vous sentirez seul, car vous aurez privilégié la quantité à la qualité des relatio
        • Changez votre manière d’utiliser Facebook : au lieu d’en faire un substitut aux amis réels, profitez de ce réseau pour entretenir et dynamiser les liens amicaux que vous avez déjà.

     

    • Évitez de vous transformer en automate Facebook.

     

     

    • Si vous vous surprenez à dire « Je te Facebook plus tard » ou « Je vais traîner sur Facebook », alors vous êtes mal parti pour quitter le site et sortir avec des amis dans le monde réel.

     

     

    • Chaque fois que vous avez envie de dire « je te Facebook plus tard », reprenez-vous et dites plutôt : « on se voit plus tard », « je t’appelle plus tard ».

     

     

    • Et pensez-le sincèrement – rattrapez dès maintenant tout le temps que vous avez perdu avec eux…
    • Conseils

      • Pour vous aider à déconnecter, tenez un journal, que ce soit en ligne ou, de préférence, dans un carnet de notes que vous pouvez utiliser sans être sur votre ordinateur. Si vous sentez monter en vous une envie irrésistible de poster un nouveau statut, écrivez-le d’abord dans votre journal, et continuez à écrire tout ce que cela vous évoque, les sensations qui y sont liées…
       
      • c’est-à-dire tout ce qu’un statut Facebook ne pourrait pas exprimer (ou qui provoquerait quelques ennuis avec votre famille et vos amis).

       

      • Cela vous aidera à mieux vous connaître et avec bien plus de profondeur que l’image superficielle que vous renvoyez sur un réseau social.
      • Pour cacher votre dépendance à une application Facebook à vos amis, cliquez sur « éditer » sur le côté gauche de l’Application. Puis dans les « Réglages » de chaque application, décochez le « mini feed ».

       

       

      • Cela empêchera les activités de l’application d’être automatiquement publiées dans le flux de vos amis et sur votre profil. Cette méthode est très efficace si vous répondez à de nombreux quizz sur des films, par exemple. Bien sûr, cacher votre dépendance n’est pas très sain, donc mieux vaut apprendre à la contrôler.

       

      • Ironie du sort, certains professionnels de la santé psychique, supposés nous aider dans notre addiction aux activités en ligne, sont eux-mêmes atteints par ces symptômes !

     

    • CONSEIL

      Si vous n’arrivez pas à vous défaire de votre dépendance, consultez un BON psychiatre ou un VRAI et BON thérapeute immédiatement, et surtout pas un MAGICIEN de MUSIC HALL qui prétend vous endormir pour calmer vos angoisses mis ouvre votre porte feuille grand ouvert !

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    L'addiction à Facebook est-elle une maladie ?

     

     

    Les réseaux sociaux sont entrés dans notre quotidien. Selon une étude française,

    4,5 % des utilisateurs de Facebook présentent des signes inquiétants notamment parmi les jeunes, les femmes et les hommes !

     

    Facebook devient-il aussi dangereux pour les relations sociales et humaines que l’alcool, les drogues ou les jeux d’argent ? Ce serait un comble pour un réseau dit « social ». Et pourtant oui. Une étude menée auprès de 517 utilisateurs réguliers de Facebook par un psychiatre de l’hôpital Esquirol à Limoges, le Dr Couderc, révèle que 4,5 % des personnes présentent tous les signes de l’addiction.

    Dans cette étude, publiée en avant-première dans Le Figaro, les jeunes et les femmes sont surreprésentés. « En général, les femmes et les sujets jeunes sont plus fréquemment touchés par la phobie sociale, explique le Dr Couderc. Notre échantillon étant surreprésenté en sujets jeunes et de sexe féminin, il est cohérent que cette proportion de phobiques sociaux soit plus élevée que dans la population générale. »
     
    Les signes d’addiction sont sans ambiguïté. Ces personnes sont anxieuses quand elles ne sont pas connectées et vivent mal les contraintes quotidiennes, comme le travail ou les études, qui retardent d’autant le moment où ils pourront retrouver leurs « amis ».
    Elles arrivent néanmoins à se connecter 11 fois par jour pour une durée totale de plus trois heures. Les utilisateurs plus raisonnés se connectent en moyenne cinq fois par jour pour une durée totale de 57 minutes.

    La difficulté de résister à une tentation accessible et gratuite

    Plus inquiétant, le psychiatre qui a mené l’étude constate que la fréquence des troubles psychopathologiques est plus importante chez ces addicts à Facebook. Selon lui, 48 % sont dépressifs contre 9 % chez les autres utilisateurs.
     
     
    Cette étude va dans le même sens que celle menée récemment par l’université de Chicago qui découvrait que chez certains sujets, les réseaux sociaux pouvaient provoquer une envie bien plus forte que la cigarette pour un fumeur ou même que l’envie de faire l’amour. Pour le professeur Wilhem Hofmann, qui a coordonné cette étude, « il est plus difficile de résister au désir pour les réseaux sociaux à cause de leur grande accessibilité et parce qu’elle est gratuite ».
     
     
    Va-t-il falloir développer des thérapies de désintoxication spécifiques aux réseaux sociaux en général et à Facebook en particulier, les deux médecins n’en parlent pas encore.
     
     
    Sources
    http://www.01net.com/editorial/578163/l-addiction-a-facebook-est-elle-une-maladie/
     
     
     
     
     

     

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  •  Un like Facebook sur un cerveau

    Peut-on souffrir d’addiction à Facebook ? Oui, c’est Internet qui le dit. Certaines personnes passent des heures sur ce site sans réussir à décrocher.

     

    C’est parfois une vraie dépendance.

     

     

    Une addiction à Facebook, c’est quoi ?

     

    Facebook étant un réseau social, on peut être dépendant de ces contacts faciles, très larges et variés. Dans la dépendance, il devient impossible de ne pas se connecter dans la minute où l’on rentre chez soi, de partager sa journée avec ses amis...

     

    Virtuels ou réels.

     

    Et il est difficile de fermer son ordinateur pour quitter Facebook.

     

    Quand l'addiction n'est plus un plaisir


    Quand l’addiction est installée, la pratique addictive n’est plus un plaisir mais devient une contrainte. On devient incapable de faire autrement, on perd la liberté d’agir. Quand Facebook commence à envahir votre vie, vous vous sentez devenir prisonnier du web, comme un moucheron dans une toile d’araignée ! Plus moyen de décoller... Et même loin de votre clavier, vos pensées vous y ramènent. Lorsque vous prenez une photo, vous pensez à son rendu sur votre Facebook, quand vous vivez un moment agréable, vous pensez déjà comment le raconter sur Facebook...

     

     

    Facebook procure aussi du plaisir !

     

    Les forts consommateurs de Facebook ne sont pas tous dépendants. On peut passer du temps parce que l’on y trouve du plaisir sans se sentir addict. C’est même une bonne chose.

     

    En effet, dans notre société marchande, voire mercantile, gouvernée par la publicité, on oublie parfois que le plus grand des plaisirs humains est celui du contact, de la rencontre avec l’autre. Et c’est ce que Facebook permet à sa manière. C’est un îlot de convivialité. Car ce réseau permet d’entretenir l’amitié quand les amis sont loin, les liens avec la famille quand un membre est parti à l’étranger, de partager ses photos, un film ou de la musique très facilement. Facebook est un outil de maintien du lien social, même s’il peut parfois devenir un perturbateur de vie.

     

    http://www.e-sante.fr/addiction-facebook-nouvelle-pathologie/2/actualite/833

     

     

     

     

    Combien de contacts sociaux notre cerveau peut-il stocker et gérer en parallèle ? Les neurosciences indiquent qu'une limite comprise entre 100 et 200 contacts suivis ne peut être dépassée.

    Shutterstock.com
     
     
     

    L'essentiel

    - La glycémie, ou concentration du sucre dans le sang, a une multitude d'effets sur nos actes et nos pensées.

    - Les personnes ayant bien mangé sont moins hostiles et davantage ouvertes à la discussion et aux concessions.

    - Des expériences ont montré que, selon notre état de satiété, nous sommes plus attirés par des personnes du sexe opposé plutôt enrobées ou plutôt minces...

    - Les études montrent que le temps passé sur Facebook a un impact sur certaines aires du cerveau. Sur Facebook, le cerveau humain deviendrait très sensible à la « comparaison sociale », qui nous conduit à jauger notre propre valeur par comparaison avec autrui. Les capacités de socialisation du cerveau augmenteraient aussi, mais dans certaines limites seulement.

    L'auteur

    Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho.

     

    Une personne sur six aujourd'hui dans le monde est un utilisateur de Facebook, presque une sur deux en France. En moins de dix ans, ce réseau social a totalement modifié nos usages et notre façon d'interagir. Étudiants, mais aussi jeunes actifs ou seniors, consacrent plusieurs heures par semaine à mettre à jour leur présentation, maintenir des contacts avec des êtres chers malgré la distance, communiquer avec des groupes d'utilisateurs, rechercher des emplois ou observer le succès des autres. Quand plus d'un milliard de personnes basculent progressivement d'un mode relationnel traditionnel (le face-à-face réel) à un mode virtuel modulable (images, symboles, liens vers d'autres personnes, d'autres sites), quel impact cela a-t-il sur le fonctionnement de notre cerveau ?

    Les neuroscientifiques commencent à s'intéresser aux effets des réseaux sociaux sur nos neurones. Dar Meshi, à l'Université de Berlin, est un de ceux qui ont étudié l'impact de Facebook au niveau cérébral. Avec ses collègues, il a observé l'activité cérébrale d'utilisateurs plus ou moins assidus de Facebook, et a constaté qu'une zone du cerveau, le noyau accumbens, est particulièrement active chez les gros utilisateurs de Facebook. Cette zone se comporte comme un « comparateur social » : elle est sensible aux situations où l'on obtient de meilleurs résultats (par exemple, lors d'un examen) que les autres. D. Meshi a constaté qu'elle est d'autant plus active que les sujets sont de grands utilisateurs de Facebook. Ainsi, nous aurions dans notre cerveau un module de comparaison sociale d'autant plus développé que nous nous connectons souvent sur Facebook.

    Rappelons ce qu'est la comparaison sociale. Ce concept date des années 1950 et est à l'œuvre dans la plupart des situations de la vie. Nous faisons de la comparaison sociale lorsque nous nous demandons si le voisin a une plus grosse voiture que la nôtre, ou le collègue un meilleur salaire. Or cette comparaison sociale est monnaie courante sur Facebook, où l'on nous propose en permanence de voir combien « d'amis » nous avons, combien de personnes ont vu notre page, et combien l'ont appréciée. Simultanément, nous voyons combien d'amis ont les autres utilisateurs du réseau, à quel point leur page est appréciée...

    L'unité de mesure de ce jeu de comparaison est le like, une icône représentant un pouce levé qui indique le nombre de personnes qui aiment votre page, et qui constitue une sorte de monnaie d'échange affective sur Facebook.

    Les amateurs de Facebook aimeraient ainsi, consciemment ou non, se comparer.

     

    Mais est-ce l'usage de Facebook qui sensibilise leur noyau accumbens, ou bien ont-ils une tendance naturelle à la comparaison sociale, qui les pousserait vers ce média où ils savent qu'ils pourront se comparer ?

     

    L'étude de D. Meshi ne répond pas à la question.

     

    Mais le fait que la zone cérébrale incriminée soit le noyau accumbens est riche d'enseignements.

     

    Ce petit groupe de neurones s'intègre dans ce que l'on nomme le « circuit de récompense », un ensemble de neurones qui réagit aux plaisirs, que ceux-ci soient naturels (alimentaires, sexuels) ou artificiels (drogue, jeu).

     

    À ce titre, le noyau accumbens est souvent impliqué dans les mécanismes d'addiction : une fois activé par des stimulus plaisants (notamment les drogues), il demande des stimulations de plus en plus importantes. C'est pourquoi, même chez un utilisateur initialement en recherche d'une comparaison sociale modérée, il se pourrait que l'utilisation de Facebook ne fasse que conforter ce penchant.

    Dans ce cas, l'activité du noyau accumbens se renforcerait à mesure que l'on se connecte. Plus une...

     

    - La glycémie, ou concentration du sucre dans le sang, a une multitude d'effets sur nos actes et nos pensées.

    - Les personnes ayant bien mangé sont moins hostiles et davantage ouvertes à la discussion et aux concessions.

    - Des expériences ont montré que, selon notre état de satiété, nous sommes plus attirés par des personnes du sexe opposé plutôt enrobées ou plutôt minces...

     Les études montrent que le temps passé sur Facebook a un impact sur certaines aires du cerveau. Sur Facebook, le cerveau humain deviendrait très sensible à la « comparaison sociale », qui nous conduit à jauger notre propre valeur par comparaison avec autrui.

    Les capacités de socialisation du cerveau augmenteraient aussi, mais dans certaines limites seulement.

     

    http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-facebook-change-t-il-notre-cerveau-32709.php

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