• La Communication

      

    Nos deux cerveaux et nos deux langages ?

    Quels sont les rapports entre l'analogique et le numérique et

    nos deux hémisphères cérébraux ?



    De nombreux travaux ont été effectués ces vingt dernières années sur la spécialisation des hémisphères cérébraux (H. Sperry, H. Gordon, M. Gazzaniga).

    Il en ressort que chaque hémisphère possède son propre mode de fonctionnement ainsi que ses domaines de compétence.

     



    L'hémisphère gauche est la plupart du temps, chez les droitiers, l'hémisphère dominant (les hémisphères cérébraux sont contre-latéralisés, c'est-à-dire que le gauche contrôle la partie droite du corps et inversement).

    Il a pour principale fonction de traduire les perceptions en représentations logiques, sémantiques et phonétiques.

    C'est l'hémisphère de la pensée linéaire, du langage, de l'écriture et de l'arithmétique et, de façon générale, de la communication digitale.

     


    Ses fonctions correspondent à peu près à ce que la psychanalyse nomme les processus secondaires.


    L'hémisphère droit est d'un fonctionnement bien différent. II est spécialisé dans la perception globale des situations.

    C'est lui qui est en oeuvre lorsque nous sommes capables de saisir immédiatement un modèle ou une totalité complexe, autrement dit c'est le siège de l'intuition.

     

    Cet hémisphère est aussi le principal lieu de l'expérience sensorielle et émotionnelle.

      

    Dans la communication, c'est le radar que nous utilisons pour cerner intuitivement nos interlocuteurs.

    Son fonctionnement est principalement inconscient.


    Il a parfois été qualifié de silencieux car sa capacité linguistique est archaïque et limitée. Bien que son langage ne soit pas celui de son « frère »,

    dont il n'a pas la compétence grammaticale, syntaxique ni sémantique, il possède le sien propre, qui est éloigné de la logique de l'hémisphère gauche, et repose plutôt sur les associations de sons, les ambiguïtés et les jeux de mots, la confusion entre sens littéral et sens métaphorique, les raccourcis de type « coq à l'âne » et autres déductions illogiques.


    Les deux hémisphères sont bien moins différenciés dans l'enfance qu'à l'âge adulte, et les premiers modes de pensée auxquels accède l'enfant sont ceux du cerveau droit, le cerveau gauche ne devenant pleinement opérationnel que plus tard.

      

    Les fondations du modèle du monde d'une personne sont donc vraisemblablement rassemblées dans cet hémisphère :

     

    ses premières perceptions de ce qui l'entoure, ses conclusions sur sa valeur et ce qu'elle peut attendre de la vie, prises sur la base de modes de pensée irrationnels et d'une compréhension limitée du langage, sont le fait de cet hémisphère et y demeurent chez l'adulte.

     

    C'est aussi dans cet hémisphère que se trouvent les apprentissages qui, lorsqu'ils ont été suffisamment renforcés, deviennent automatiques et y sont stockés sous forme d'informa­tions de routine.

    Dans notre cadre de pensée, inconscient et cerveau droit sont pratiquement synonymes.


    Cognitivement, l'hémisphère droit est également mieux armé en ce qui concerne la perception de l'espace et le sens musical.

     

    C'est un spécialiste de la communication analogique.

    Les fonctions qui le caractérisent équivalent à ce que la psychanalyse appelle les processus primaires.

    Là, où l'hémisphère gauche saura distinguer un arbre après l'autre sans pour autant voir la forêt, l'hémisphère droit verra la forêt sans voir l'arbre.

    Dans un fonctionnement mental optimum, ces deux hémis­phères communiquent entre eux et fonctionnent en collabora­tion. Cette connexion est assurée anatomiquement par le corps calleux qui relie l'une et l'autre partie.

     



    En résumé:

     


    L'hémisphère droit est plutôt artiste. Perçoit globalement. Il est plutôt intuitif. 
     

    L'hémisphère gauche est plutôt rationnel et analytique.

     


    L'un et l'autre doivent travailler en collaboration et s'échanger leurs informations. Si elles sont contradictoire, l'hémisphère gauche devra ou trancher ou lâcher prise et laisser faire l'hémisphère droit.


    A priori, rien ne permet de dire qu'un hémisphère a raison préférentiellement.

     

    Seule une comparaison des données recueillies par l'un et l'autre permet de s'y retrouver.

     

    sources

    D.R. 

     

     

     

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