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    Solitudes des jeunes (PURESTOCK/SIPA)

     

      

      

      

    Le sentiment de solitude lui peut effectivement  mener... à la folie...

    Folie passagère ou non, cette échappée souvent mène au désespoir..

     

    Se sentir seul, c'est avoir besoin de communiquer comme je peux en avoir le besoin... alors oui...

    je pourrais devenir fou que de ne pouvoir converser...

     

      

    En revanche pour un esprit solitaire, la solitude peut être un moyen de devenir plus sociable quand il est en contact avec les autres... et malgré, tout a un besoin de communiquer avec les autres.... changer de personnalité, se rêver en héros ?

     

    Beaucoup de solitaires choisissent des réseaux sociaux...

    comme FACEBOOK, Twitter...

     

    ils ont l'impression de continuer ou de revivre une vie sociale  - souvent - perdue - bien souvent , falsfifiée - démesurée...sur un réseau..s'en invente....

     

    le mythe du BONHEUR.. ? pas toujours, mais souvent perdu, parfois inconnu.

      

    Ils se fabriquent un personnage, ou plusieurs, personnages multi facettes... se décrivent comme  des HEROS, des ECRIVAINES, des JOURNALISTES...

    les tous premiers colpoteurs d'informations...sur le PC....dès le matin de bonne heure.. à la fraiche... jusqu'au soir......s'ennuient, comblent leur ennui, leur solitude... névrose quand tu me tiens !!

     

    Informations qui souvent sont rabachées par les media, tout au long de la journée, de la semaine, voire  pendant des mois... mais QUE NENI...

     

    Se prennent pour des HOMMES d'AFFAIRES...des AUTODIDACTES..des ayant réussi et se sont enrichis...certaines se prennent pour des INFIRMIERES...héroïne au voile blanc...

    des COMEDIENNES, des FEMMES de HEROS....se prennent pour des BOURGEOISES NANTIES... devant leur toile cirée.... et leur SERIE préférée...ou les émissions TELE VENTE....SCHIZOPHRENIE ?

    sans doute pour certains... rêves fantasmés pour beaucoup d'autres...

    La SOLITUDE, d'où le rêve éveillé, les fantasmes...

     

      

     

     

    .. D' autres.. se prennent pour des GRANDS MANITOUS de la FINANCE...( souvent "Veufs, ou divorcés"........ )  qui plus est, des chefs d'entreprises florissantes, mais qui en réalité ne sont que des petits employés ..des petits retraités... soumis tout le long de leur vie...à leur travail.. à leurs horaires fixes, à un chef haï... 

     

    avec petite femme  " discrète, au foyer " et enfants...souvent encore en vie,.....   ou petite femme qui a quitté le foyer conjugal .. ou la vie... ses enfants ne le voient plus... habitent trop loin... bonne excuse...enfin une solitude un peu voulue...

     

    D'autres ont eu des revers de fortune.. ont tout craqué lors du décès de leur épouse...banqueroute qui s'était amorçée bien avant, panier perçé... pas du

    tout le sens des affaires...  mais premier au bar...se sont consolé dans tous les bars...les bars de luxe, les miteux, les bars à putes...jusqu'à l'ivresse oubli...son seul ami, l'alcool.

     

    Vous êtes ECRIVAIN ? oh pardon écrivainE...AUTEU- RE.....ah bon ?

    mais quant écrivez-vous ?

    vous êtes tout le temps collé devant votre écran de PC !! vous PUBLIEZ ?

     

    Ah oui ? dans quelle maison d'EDITION ?

    ah oui.. des contes pour enfants

    .. ah je vois...!! pour la crèche Municipale ?

     

     



    Certaines personnes ont besoin de se retrouver plus souvent avec elles mêmes qu'avec les autres, et pour d'autres c'est en étant avec les autres qu'elles se sentent vivre et donc devenir elles mêmes...


    Il n'y a pas de bonne ou mauvaise école sur ce genre de critères...

    Il y a aussi les pervers... là on les repère très vite..

    Discours contradictoire... passionnel dès le départ...passion enjouée,

     

    vous flatte, ne peut se passer de vous... vous êtes exceptionnelle..

    ne peut " vraiment plus se passer de vous, ira même vous demander en mariage

    - au bout de quelques jours - et là ATTENTION..... et là,

    l'arnaque commence, la sirène est ferrée...

     

     

    Facebook permet d'avoir une identité VIRTUELLE ce n'est pas un site IDENTITAIRE... tellement plus facile .. la Liberté ...

      

    déjà là...

      

    Rencontres parfois, avec des PERVERS NARCISSIQUES, MYTHOMANES,

    NEVROSES, ALCOOLIQUES...imbéciles pas-heureux...agressifs...propos vulgaires, jusqu'à salaces....

     

    Dona

     

    (pervers narcissiques cf - articles page )

     

     

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    La SOLITUDE touche près de 5 millions de personnes, rien qu'en FRANCE

      

    Il faut bien distinguer le sentiment de solitude (la solitude "perçue") de l’isolement social réel, car les deux ne vont pas toujours de pair : les personnes qui se sentent les plus seules ne sont pas nécessairement les plus isolées socialement, et vice versa.

     

    Un sentiment subjectif, relatif et culturellement déterminé

     

    Le sentiment de solitude est hautement subjectif. Les jeunes ont souvent une vie affective et relationnelle riche, mais ils restent très sensibles à la solitude.

     

    Surtout, le sentiment de solitude est relatif, à la manière du sentiment de pauvreté. On se sent d’autant plus pauvre que l’on côtoie des gens riches, ou que la société qui nous entoure nous fait penser que l’on pourrait devenir riche.

     

    À Las Vegas, par exemple, tout le monde peut se sentir relativement pauvre face aux potentialités d’enrichissement que les casinos font miroiter.

     

    Le sentiment de solitude est aussi culturellement déterminé. Aujourd’hui, les jeunes cherchent à avoir toujours plus d’amis et pensent que leur valeur individuelle dépend de leur capital social, voire de leur notoriété (sur le modèle de l’audimat). Du coup, ils ont tendance à dévaluer systématiquement leur propre vie sociale en la comparant à des idéaux très élevés de grande sociabilité, voire de célébrité.

     

    Les multimédias ne sont pas la cause de l’isolement social

     

    Internet, facteur d'isolement ? Une idée reçue. Je pense que les multimédias ne font qu’accompagner ou accentuer des phénomènes inhérents à la vie sociale : les gens sociables dans la vie "réelle" le seront également sur internet, et inversement.

     

    Il faut relativiser l’impact de Facebook et l’idée que les jeunes vivraient dans l’"illusion" d’avoir des dizaines et des dizaines d’amis, sous prétexte qu’ils les comptent dans leurs listes de contacts.

     

    On aurait pu dire la même chose, il y a vingt ans, de la liste de dizaines de personnes que chacun comptait dans son répertoire de numéros de téléphones et d’adresses, qui ne rassemblait pas que des amis proches.

     

    Les nouveaux moyens de communication peuvent néanmoins être trompeurs.

     

    Ils font penser à chacun qu'il est possible d'avoir accès à tout, tout le monde, partout et tout le temps. Mais, paradoxalement, ils peuvent aussi accentuer le sentiment d'isolement, surtout chez les personnes défavorisées ou mal socialisées qui ne possèdent pas toujours les codes et les modalités d'usage de ces outils.

     

    Avoir la possibilité d’envoyer un message à Barack Obama comme à n’importe qui en France ne résout pas les problèmes de socialisation, ni d'expression écrite ou orale. Au contraire, cela rend ce décalage et ces manques encore plus criants et culpabilisants.

     

    Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?

     

    Cette étude montre que les femmes, les habitants des grandes villes et les inactifs sont plus touchés par la solitude. Ces données ne sont pas nouvelles.

     

    Le cas des femmes relève pour partie d’une variable culturelle :

    malgré leur émancipation, elles se sentent toujours moins capables et moins autorisées à initier des relations. Elles se sentent donc plus exposées à la solitude.

     

    Les habitants des grandes villes, quant à eux, constatent les innombrables possibilités de socialisation que leur offre la vie urbaine (associations, salles de sport, bars…), et peuvent éprouver le sentiment d’avoir une vie sociale relativement pauvre en comparaison à ce qu’elle pourrait ou "devrait" être.

     

    Le monde rural garde au contraire quelques mécanismes de socialisation traditionnels (par exemple la solidarité de proximité), qui peuvent dans certains cas mieux préserver les individus du sentiment de solitude.

     

    Être riche et en couple, ça rassure mais...

     

    Parmi les solutions avancées, l’étude précise que la première chose qui pourrait éradiquer cette solitude, c’est de "trouver l’âme sœur".

      

    Les jeunes voient les choses à l’envers en espérant davantage du couple (pour 32% d’entre eux) que des amis (13%) du travail (11%) ou de la famille (6%).

     

    Je trouve ce résultat assez significatif d’un piège dans lequel de nombreux jeunes sont pris. Ils considèrent le couple comme le lien d’appartenance le plus légitime, le plus important, alors même qu’il n’a jamais été aussi fragile et éphémère qu’aujourd’hui.

     

    La question de la rencontre amoureuse renvoie par ailleurs chacun à ses capacités relationnelles et à sa valeur individuelle : est-ce que je sais séduire ? Suis-je capable de plaire ? Les échecs amoureux et le célibat peuvent alors être très culpabilisants ; l’individu peut se dire qu’il est responsable de sa propre solitude. Cette importance accordée au couple met par ailleurs une grande pression sur celui-ci.

     

    Les jeunes croient aussi que l’argent est une solution pour se sentir moins seul (23% d’entre eux). Ce qu’on appelle "argent" prenait la forme de "travail" il y a quelques années.

      

    Aujourd’hui, "travail" rime avec "insécurité" et "chômage". L’argent est vu comme un passe-partout pour rentrer dans des groupes de sociabilité. Les jeunes se disent que plus ils en ont, et plus il sera facile pour eux de se faire des amis. Or, l’argent ne procure pas le sentiment d’appartenance à un groupe.

     

    Avec les dernières générations et pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, les jeunes qui rentrent dans la société n’ont aucune garantie d’y trouver une place. Tout dépend de leurs capacités, de leur soutien familial, de leur capital social…

     

    Les jeunes souffrent beaucoup de la menace de l’exclusion, de la solitude "potentielle". Tout devient menace ; les jeunes ont peur d’être exclus, que ce soit par le chômage, les ruptures amoureuses, le divorce, les déplacements géographiques. Aucun lien n’est aujourd’hui garanti à vie.

     

    Quand les jeunes se replient chez papa et maman

     

    Dans le monde d’aujourd’hui, la famille devient un rouage social déterminant. Même si cela n’apparaît pas dans cette enquête, d’autres études récentes ont montrés que les jeunes d’aujourd’hui accordaient une importance de plus en plus grande aux liens qu’ils ont avec leurs parents, et ce de plus en plus longtemps (jusque 25, 30, 35 ans).

     

    Les parents représentent une base de sécurité, un camp de repli, en cas de difficulté dans la vie sociale (rupture amoureuse, échec professionnel, période de chômage…). Si la société d’aujourd’hui demande à chacun une grande "confiance en lui" pour faire son chemin dans la société, la famille devient un agent déterminent de cette sécurité affective, que ce soit par l’éducation dans l’enfance et l’adolescence, ou par la disponibilité et le soutien qu’elle apporte au jeune dans les débuts de sa vie d’adulte.

     

    L'école doit aussi se remettre en cause

     

    Au niveau des études secondaires et supérieures, les établissements pourraient encourager davantage le sentiment d’appartenance et la sécurité psychologique qu’il procure (comme le font les lycées et les universités nord-américains). Les établissements français favorisent au contraire l’individualisme (culture de l’élitisme, de la méritocratie).

     

    La réussite et donc la légitimité et l’appartenance dépendent des capacités individuelles, selon un modèle assez binaire : soit l’individu réussit, soit il vit sous le sceau l’échec et de la honte qu’il en résulte.

     

    Propos recueillis par Louise Auvitu

      

      

      

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    Le harcèlement moral au sein du couple est aujourd’hui un délit puni par la loi.

    Mais où commence la violence psychologique??

      

    Les juges ne risquent-ils pas de devenir des arbitres de la vie privée ??

    Comment se faire entendre des policiers et des magistrats pas encore formés à détecter un conjoint pervers et manipulateur ??

    réponses des experts et témoignages de femmes qui se battent pour s’en sortir.

      

    La violence physique est toujours précédée de la violence psychologique

    « Chez mon ex, le pire, c’était l’incohérence, résume Karine, ex-compagne d’un responsable associatif qui n’a que les mots “paix”, “dialogue”, “négociation” à la bouche en public, alors qu’il en est incapable dans sa vie privée…

     

     

    Soudain, celui qui est censé vous aimer vous accable de reproches imprévisibles, et vous force à vous justifier de choses que vous n’avez jamais faites. Ou bien il se fiche de vous, oublie ses promesses, avec une mauvaise foi désarmante. Enfin, il retourne en permanence les responsabilités. Ainsi, si vous lui dites que ses comportements vous blessent, il vous reproche de jouer les victimes.

     

    Un jour où je le mettais en face de ses mensonges et contradictions, fou de rage et à court d’arguments, il m’a frappée. Auparavant, il arrivait qu’il se contente de faire le geste de lever la main sur moi, mais il ne m’avait encore jamais brutalisée physiquement. » Les experts sont unanimes : la violence physique, qui concerne une femme sur dix, est toujours précédée de la violence psychologique.

     

    C’est pourquoi a été votée la loi du 9 juillet 2010, qui institue un délit de harcèlement moral au sein du couple, sur le modèle du harcèlement moral en entreprise.

    Par Corine Goldberger

      

    Qu’il soit physique ou psychologique, le harcèlement peut avoir des conséquences dramatiques sur les victimes. Pourtant, la justice française se retrouve encore aujourd’hui souvent pantoise face à des cas de harcèlement psychologique.

     

    Comment prouver que l’on est victime de harcèlement psychologique ? Comment convaincre les tribunaux qu’une femme est soumise quotidiennement à une pression mentale de la part de son mari ?

    Et que faire face à un inconnu qui ne cesse d’envoyer des lettres et de passer des coups de fil anonymes ?

    Bien que le harcèlementexiste sous de multiples formes, la violence psychologique n’est aujourd’hui que rarement traitée au sein des cours de justice françaises.

     

    Harcèlement psychologiques : la violence au sein du couple

     

    Souvent classées sans suite par manque de preuves concrètes, les affaires de harcèlement psychologique au sein du couple sont pourtant réglementées par la loi. Emprisonnement, amende ou encore dommages et intérêts… harceler son conjoint est reconnu comme étant un acte illégal et répréhensible. Mais encore faut-il pouvoir prouver la culpabilité du harceleur, généralement trop manipulateur pour laisser des preuves évidentes.

      

    De nombreuses femmes restent alors sous l’emprise de leur harceleur, incapables de prouver la situation dans laquelle elles se trouvent.

     

     

    Harcèlement psychologique : le stalking

     

    Autre forme de harcèlement psychologique : le stalking. Contrairement à la violence psychologique au sein du couple, aucun véritable recours juridique n’est prévu en cas de stalking. Cette forme de harcèlement qui frappait dans le passé surtout les stars, est aujourd’hui le quotidien de nombreuses femmes, recluses dans la peur et sans aucune marge de manœuvre.

      

    Envoi régulier de sms ou de lettres anonymes, coups de fil au milieu de la nuit, petits cadeaux morbides placés dans la boîte aux lettres ou encore menaces prononcées à demi-mot… il existe autant de forme de stalking que de stalker.

    Ce dernier peut être un collègue de travail, un inconnu croisé dans la rue ou encore un voisin malveillant. Face à ce type de harcèlement psychologique, les victimes ne peuvent que porter des mains courantes, et attendre que leur bourreau se lasse de la situation.

     

      

    Peu de condamnés pour l'instant

    Reste qu’il est difficile de prouver une violence ne laissant pas de traces et s’exerçant souvent en l’absence de témoins. Mais pour les juristes, la difficulté de prouver n’est pas un bon alibi à l’inaction.

      

    Depuis 2000 existe une loi similaire, qui punit le harcèlement moral au travail, et que personne ne remet en cause, même si le délit est compliqué à démontrer.

      

    « La réalité des violences psychologiques répétées pourra être démontrée par un faisceau de preuves, explique l’avocate Yael Mellul : des témoignages de proches, à quoi s’ajouteront des certificats médicaux délivrés après une dépression, une ou des tentatives de suicide dues aux comportements du conjoint.

     

    Dans le dossier, également, tous les mails, SMS ou lettres bourrés d’insultes, et des enregistrements quand c’est possible. »

      

    Vous avez un tyran à domicile ? Archivez, archivez

     

    Mais un dossier consistant suffira-t-il à convaincre les juges ? Côté justice civile, Maître Yael Mellul, qui a une cinquantaine de dossiers en cours, n’est pas optimiste :

      

    « Des commissariats refusent de recueillir les plaintes, et c’est difficile de faire comprendre le concept de violence psychologique à des juges aux Affaires familiales (JAF) non formés. J’assiste des clientes à qui on reproche de ne pas avoir assez de revenus pour conserver la garde de leurs enfants, or souvent, pour la piéger, le pervers a poussé sa femme à cesser de travailler. »

     

    Jusqu’ici, peu de décisions ont été rendues au nom de la nouvelle loi. A ce jour, plusieurs affaires sont en cours d’instruction. Ainsi, Maître Mellul a déposé plainte pour violence psychologique à la suite du suicide d’une femme.

      

    « A ce titre, j’ai été auditionnée, en juin dernier, par la Commission sur l’égalité des chances pour les femmes et les hommes de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. J’ai évoqué l’idée, qui a été retenue, selon laquelle violence psychologique égale meurtre psychologique. »

     

    Avocat à Strasbourg, Laurent Hincker est déçu :

      

    « En France, on est les champions pour faire des lois, pas pour les faire appliquer. Chez le JAF, nous avons plaidé trois fois la violence psychologique, et demandé une ordonnance de protection visant à expulser un conjoint dangereux ; à chaque fois on nous l’a refusée. » Afin d’évaluer l’application de la nouvelle loi, une commission, présidée par les députés Danielle Bousquet et Guy Geoffroy, déjà rapporteurs du texte en question, a été mise sur pied à l’Assemblée nationale, en juin dernier. « Il faudra sans doute trois ou quatre ans avant de disposer de bonnes décisions qui feront jurisprudence, estime maître Hincker.

      

    Rappelons-nous : six ans pour obtenir une décision de la Cour de cassation, en 2008, sur le harcèlement moral en entreprise… »

    Par Corine Goldberger

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    Une avancée pour les enfants aussi

    « Je l’ai affiché dans ma chambre, au cas où “Super-taré” reviendrait me pourrir la vie, sourit Armelle, qui se réjouit que les ex (maris, concubins ou pacsés) soient également concernés.

      

    Je connais la peine encourue par cœur : article 222-33-2-1 du code pénal. » Le harcèlement moral au sein du couple est puni de trois à cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 € à 75 000 € d’amende, selon la gravité du dommage.

      

    Pour la psychiatre Marie-France Hirigoyen, qui a réveillé d’innombrables femmes avec son livre « Femmes sous emprise, les ressorts de la violence dans le couple »*, « c’est une avancée importante, car l’existence de la loi aidera désormais les femmes à mettre des mots sur l’intolérable et à réagir bien plus tôt. C’est très bien aussi pour les enfants, témoins des scènes et autant -affectés que ceux qui voient leur mère se faire battre. »

     

    Mais la nouvelle loi inquiète. En première ligne, les pères divorcés, qui craignent un détournement de la loi par des mères voulant les séparer de leurs enfants. Car ce nouveau délit induit l’appréciation subjective des juges : comment faire la preuve d’une « violence psychologique » ? Et d’ailleurs, où est la limite entre banale scène de ménage et harcèlement moral ?

    « Dans une scène, la colère peut nous faire déraper, mais habituellement, ces excès qui dépassent souvent la pensée sont occasionnels et/ou suivis de regrets ou d’excuses, poursuit la psychiatre.

      

    Il y a une sorte de mode d’emploi tacite de la dispute, chacun connaissant les limites à ne pas dépasser. Alors que dans la violence psychologique, il ne s’agit pas d’un dérapage ponctuel, mais d’une façon habituelle de l’un des deux de dominer et de toucher là où ça fait mal, l’autre étant considéré comme un objet. »

     

    La crainte est que les tribunaux rendent des jugements tous différents, selon l’opinion de chaque juge et le talent des avocats.

     

    Autre inquiétude : que le délit de violence psychologique tende à « judiciariser » les rapports privés, établissant une sorte de police de l’intimité.

      

    Pour les partisans de la loi, il n’est nullement question pour la police et la justice de s’immiscer dans l’intimité des couples, mais d’intervenir lorsque des faits graves et répétés menacent la santé mentale des victimes.

     

    Dernière objection : la nouvelle loi pourrait faire le jeu des conjoints violents. Lorsqu’une femme portera plainte pour violences, l’époux, le concubin ou l’ex déposera tout de suite plainte, préventivement, pour « violences psychologiques ».

      

    Déjà, au pénal, en cas de non-lieu ou de classement sans suite, des ex n’hésitent pas à poursuivre leur victime, ses témoins ou le psy qui a rédigé le certificat médical, pour dénonciation calomnieuse. Et ça marche… Les manipulateurs sont orfèvres dans l’art de se faire passer pour les victimes.

    « Croyant avoir affaire à un conflit parental classique, les acteurs sociaux, policiers, juges, etc., se laissent abuser, déplore la docteure Geneviève Reichert-Pagnard, auteure d’un roman** qui déroule le processus de destruction. Ils ne comprennent pas que ces manipulateurs destructeurs sont des psychopathes.

      

    Pire : faute de connaître les phénomènes d’emprise sur les victimes, ils culpabilisent des femmes déjà démolies : "Si vous êtes restée aussi longtemps avec lui, c’est que vous y trouviez votre compte.»

    Ce qui est dommage, car la violence psychologique est d’autant plus facile à identifier que les comportements des manipulateurs sont stéréotypés.

     

     

    * Oh Editions

    ** « Crimes impunis, ou Néonta : histoire d’un amour manipulé » (éd. Prime Fluo) et auteure des « Relations toxiques » (éd. Ideo).

    Par Corine Goldberger
    Par marie claire

     

     

    réponse d'une intervenante

    je vous rejoins parfaitement dans cette expression de la galère des femmes Valérie.
    J'ai vécu cette expérience douloureuse d'élever seule un enfant issu de ce couple défectueux.
    Elle a 18 ans à présent.


    Oui ça a été l'Evrest, c'est certain. Je me suis confrontée à une justice inique, qui fuit le problème.

    Les juges pour enfant reconnaissent la pathologie du père mais ajoutent qu'ils n'ont pas le pouvoir et prétendent que le juge aux affaires familiales va forcément régler le problème en supprimant les droits de visite.

      

    Mais dans la réalité ce que j'ai constaté c'est que chacun se refile la patate chaude. les juges aussi ont peur, sans compter que parfois ils soutiennent ces pères abusifs parce qu'ils appartiennent à la même caste déjantée sexuellement, ils ont le pouvoir et en abusent tranquillement dans l'indifférence générale.


    J'ai bien souvent ressenti cette solitude face au système. Officiellement il existe des lois et des sanctions protéger les enfants et pour cadrer les parents abusifs sexuellement et psychologiquement, mais dans les faits j'ai vécu une triste réalité. Un vrai parcours du combattant pour mettre ma fille en sécurité.

    La justice est livrée à l'interprétation des juges, tout puissant dans leur baronnie; les services sociaux sont limités par des moyens dérisoires, il suffit à un père d'aller dans le département voisin pour mettre en échec le suivi des services sociaux qui n'ont pas les moyens financiers suffisants pour aller visiter le père pendant qu'il exerce son droit de visite le WE. sans compter les alliances maléfiques.


    cependant, j'ai testé qu'avec acharnement, la mise en sécurité à été possible.


    je veux donc encourager les mères à se battre pour que la sécurité de leur enfant soit effective.
    oui le parcours est ingrat, mais les leviers d'efficacité existent, des bons avocats, cela existent, ceux qui ne recésulent pas et qui se battent aux cotés de juges qui veulent également croire encore à leur métier.


    Il faut également prendre en compte les déménagements nécessaires pour aller là où on accepte d'écouter les enfants et les mères.

      

    En France la justice n'est pas du tout rendue de la m^me façon selon la région et la ville
    Courage.


    Il ne faut pas nier que votre vie sera marquée à tout jamais,, cependant vous pourrez également voir le bout du tunnel et vous réjouir de voir vos enfants réussir leur vie et faire les bons choix, vous pouvez aussi être source d'encouragement pour beaucoup, il y a tant à faire

     

     

     

     

     

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    Profil du pervers narcissique

     

    Ruses, stratégies et tactiques des pervers narcissiques trouvé sur le site :

    http://profil-pervers-narcissique.blogspot.com/



    Le pervers a en général beaucoup d’imagination, et il est difficile de recenser, ici, les milliers de ruses et tactiques, dont il dispose dans son arsenal.


    Séduction, jeu sur les apparences


    Contrairement au pervers de caractère, qui irrite son entourage par ses revendications et nie radicalement l’autre, le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable.


    Il change de masque suivant les besoins, tantôt séducteur paré de toutes les qualités, tantôt victime faible et innocente.

      

    Il a un souci scrupuleux des apparences, donnant le plus souvent l’image, valorisante pour son ego, d’une personne parfaite, image qui cache son absence d’émotion, d’amour, de sincérité et d’intérêt pour tout ce qui n’est pas lui.

      

    Il ne s'intéresse pas à la réalité, tout est pour lui jeu d'apparences et de manipulation de l'autre.

      

    Il excelle à susciter, amplifier et faire alterner chez l'autre regrets et peurs.


    Dissimulation


    Le pervers agit à l’abri des regards.

    Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.


    Mimétisme


    Ce sont de véritables caméléons, aptes à mimer les attitudes et les paroles de son interlocuteur pour susciter chez lui l'illusion d'un accord parfait, d'une entente exceptionnelle qui ne cesse de s'approfondir. Le mimétisme est d’ailleurs l'une des techniques employée par la Programmation neuro-linguistique.


    Diviser, cloisonner ses relations


    Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.


    Vous encenser pour mieux vous couler


    Il commence par vous encenser. Vous êtes le meilleur, le plus doué, le plus cultivé… Personne d'autre que vous ne compte pour lui (il n'hésite d'ailleurs pas à dire la même chose successivement à plusieurs personnes).

      

    Ces éloges et ces protestations d'attachement lui permettent de mieux

    « vous couler » ensuite en jouant sur l'effet de surprise, et de vous atteindre d'autant plus que vous ne vous attendiez pas à l'attaque et qu'il a en outre pris soin de choisir précisément le moment où vous pouviez le moins vous y attendre.


    Se valoriser sans cesse et dévaloriser l’autre


    Les narcisses cherchent à évoluer sous les feux de la rampe, à choisir des situations où d'autres pourront les admirer. Ils veulent capter l'attention de leurs semblables qu'ils considèrent, par ailleurs, comme de simples faire-valoir, victimes potentielles qu’ils n'hésiteront pas à critiquer en public, souvent insidieusement.

     

    Le principe d’autorité


    Il utilise son pouvoir de séduction, ses talents de comédien, son apparence de sérieux, toutes les facettes de ses « personnalités » pour s'imposer.

      

    Il aime arrêter toute discussion par quelque phrase définitive, utilisant le principe d’autorité :

      

    « Je suis malade ! », ou bien

    « Tu te rends compte de ce que tu me demandes ! »,

      

    « Je ne peux pas discuter avec toi pour

    l’instant, tu vois bien que je suis pris ».


    L’induction (suggérer l’idée à l’autre)


    La grande force du pervers narcissique est l'art de l'induction.


    Il s'applique à provoquer chez l'autre des sentiments, des réactions, des actes, ou, au contraire, à les inhiber. Il fonctionne en quelque sorte comme un magicien maléfique, un hypnotiseur abusif, utilisant successivement injonctions et séduction. Evitant d'exprimer à l'autre ce qu'il pense, de l'éclairer sur ses intentions, il procède par allusion, sans jamais se compromettre.

      

    Pour mieux duper, il suscite chez l'autre un intérêt pour ce qui va faire l'objet de la duperie, qu'il va rendre aussi alléchant que possible sans jamais en parler ouvertement. Etalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus, à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier .


    Il procède de la même façon s’il a l'intention a priori de refuser quelque chose. L'autre, qui n'avait pas l'idée de demander quoi que ce soit, va se sentir pris à contre-pied sans savoir exactement pourquoi :

      

    il se promettra alors de ne jamais demander quelque chose, il doutera de sa propre honnêteté, ou même se sentira suspect, entrant inconsciemment dans le jeu du pervers narcissique.

      

    Ce dernier, pour prendre l'ascendant sur sa « victime », assortira volontiers son discours d'un message moralisateur et s'affichera comme un être « noble et pur », contraignant l'autre qui ne veut pas être repoussé à s'identifier à cette morale, que cela soit dans l’acceptation ou le refus de la chose suggérée.


    Faisant parler le pervers narcissique, Alberto Eiguer écrit :

      

    « Il faudrait que vous agissiez de sorte qu'il ne reste aucun doute que vous êtes moi... et que tout ce que vous faites, dites ou éprouvez, confirme que je suis le seul, moi, le plus grand et cela même au prix de votre propre disqualification ».

    On touche ici au fondement de l'induction narcissique.

     

    Contradictions ou contradictions apparentes


    Un jour, relâchant sa vigilance, content et fier de son coup, le pervers narcissique pourra même se vanter auprès de tiers auxquels il prête ses propres pensées, de son succès, l'autre l'avait mérité, puisqu’il

    « n'avait qu'à ne pas être si bête et si naïf ».


    Mais même quand les contradictions de son comportement éclatent semant alors le doute sur sa personnalité, ses intentions ou sa sincérité, il parvient le plus souvent à rattraper ses erreurs et à restaurer la belle image de lui-même qu'il a laissée se fissurer par manque de prudence.

      

    Il affirmera alors, par exemple, qu’il a plaisanté et qu’il ne cherchait qu’à tester son interlocuteur.


    La plupart du temps, on lui pardonnera malgré tout, parce qu'il sait se rendre sympathique et surtout parce qu’il a toujours une explication pour justifier un comportement soudain contradictoire.

      

    L’erreur « désastreuse » sera mise sur le compte d’une faiblesse momentanée, d'une fatigue, d’un surmenage, d’une maladie.

      

    Finalement, on se dira que toute personne « parfaite » est faillible.


    « Le pervers narcissique, […] aime la controverse. Il est capable de soutenir un point de vue un jour et de défendre les idées inverses le lendemain, juste pour faire rebondir la discussion ou, délibérément, pour choquer. » (Marie-France Hirogoyen, Le Harcèlement moral, page 108)

     

      

    Psychogénèse et enfance

    Souvent, le pervers narcissique est quelqu'un qui n'a jamais été reconnu dans sa personnalité propre, qui a été victime d’investissement narcissique important de la part de ses parents et qui a été obligé de se construire un jeu de personnalités (factices), pour se donner l'illusion d'exister et être conforme à l’image narcissique voulue par les parents.


    Le pathologie de l'enfant s'est trouvée induite par les exigences narcissiques de son entourage familial et scolaire.

      

    Une fois adulte, le narcissique a poursuivi sur sa lancée, instrumentant, tout en en souffrant, l'aveuglement de son entourage.


    Certaines carences affectives dans l’enfance peuvent aussi l’empêcher, à l’âge adulte, d’aimer autrui.


    Il a pu subir aussi, durant son enfance ;

    des blessures narcissiques, plus ou moins importantes.

      

    Ces blessures le pousseront à satisfaire, sans cesse, un énorme désir de reconnaissance ou de revanche. Il a alors un besoin énorme d'être aimé, reconnu, surévalué, surestimé par rapport à ce qu'il est réellement.


    Il peut être l’enfant surprotégé, chouchouté, le petit dernier (à l’exemple du jeune Abdallâh, des albums de Tintin), statut dont il profite à fond, un de ces enfants qui profitent sans cesse de l'aveuglement de ses parents sur sa véritable nature (en se faisant passer pour le petit malade souffreteux, pour la victime imaginaire des professeurs, du frère ou de la sœur).

      

    En particulier l’enfant unique, tant attendu, conçu tardivement…, qu’on dorlote alors d'autant plus. Ou simplement un de ces enfants gâtés, à qui ont n’a pas appris à résister à leurs désirs et leurs frustrations.


    De fait, le pervers narcissique est sans cesse amer, frustré et accuse systématiquement les autres.

      

    A la moindre blessure narcissique, à la moindre frustration il bascule dans la haine et passe à l’acte.


    Dès leur enfance, ces pervers sont souvent doués d'une intelligence supérieure à la moyenne, voire redoutable, machiavélique, leur permettant déjà d'élaborer des pièges ou des stratégies très subtils.

      

    Tôt, ils peuvent déjà abuser leurs parents et leurs amis.

      

    L’enfant, plus intelligent, plus psychologue, que les parents l’imaginent, phagocyte littéralement la mère ou le père (une mère ou un père complice ou bien qui ne se doute de rien), dans une relation littéralement fusionnelle qui empêche les parents d’avoir un recul suffisant.


    Sa biographie personnelle (son histoire) est importante à ses yeux car elle justifie, plus que toute chose, sa philosophie de vie et son comportement actuel.


    Emploi de messages paradoxaux


    Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'elle ne peut comprendre la situation.

      

    Elle s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches.

    Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression (voir Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral »,

    « La communication perverse », p. 111).



    Calomnies et insinuations


    « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » (Beaumarchais).


    Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses.

      

    À la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation.


    Il usera du pouvoir de la répétition et ne cessera pas de semer le doute sur l’honnêteté, sur les intentions de l’adversaire qu'il veut abattre s'appuyant sur la tendance humaine à croire « qu’il n’y a pas de fumée sans feu ».


     

    Fausse modestie


    Lors de l’utilisation de la technique de l’induction (voir plus haut), il se présente bien volontiers comme une personne modeste, n’osant pas proposer ses solutions ou l’objet de sa duperie (l’appât), l’objet qu’il veut soumettre à la convoitise de l’autre.


    Comme un rusé paysan, il est capable parfois de se faire passer pour bête et naïf, prêchant le faux pour savoir le vrai.

    Un très bon moyen de guerre psychologique pour tirer les vers du nez d’une personne trop pleine de certitudes.


    Confusion des limites entre soi et l'autre


    Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité et se donner une apparence grandiose. Ces qualités qu'il s'approprie, il les dénie à leur véritable possesseur, cela fait partie intégrante de sa stratégie de la séduction.

      

    « La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre.

      

    Cette séduction est narcissique :

    il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre.

      

    Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences.

      

    Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre.

      

    On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement Moral, p. 94).


    Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles


    La communication perverse est au service de cette stratégie.

      

    Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.


    « Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée et n'éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique.

      

    Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant.

      

    C'est alors un mensonge au mépris de toute évidence.

      

    C'est surtout et avant tout un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant.

      

    Ces falsifications de la vérité sont parfois très proches d'une construction délirante. Tout message qui n'est pas formulé explicitement, même s'il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l'interlocuteur.

      

    Puisqu'il n'y a pas de trace objective, cela n'existe pas.

      

    Le mensonge correspond simplement à un besoin d'ignorer ce qui va à l'encontre de son intérêt narcissique.

      

    C'est ainsi que l'on voit les pervers entourer leur histoire d'un grand mystère qui induit une croyance chez l'autre sans que rien n'ait été dit : cacher pour montrer sans dire. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral, page 94)


    Il use d'un luxe de détails pour éteindre la vigilance de ses proches. « Plus le mensonge est gros, plus on a envie d'y croire. »

      

    Se poser en victime

      




    Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.


    Il peut se faire passer pour faible, pour le « chien perdu sans collier », prendre la mine de chien battu, les yeux tristes, dont voudront alors justement s’occuper les femmes maternelles, dévouées, celles ayant une vocation de dame patronnesse, celles n’existant que par le dévouement à autrui, celles qui deviendront souvent leurs future victime.

      

    Cela afin de mieux faire tomber dans ses filets


    Il a d’ailleurs un talent fou pour se faire passer pour une victime.

      

    Comme il a un talent fou, pour se faire passer pour malade ou irresponsable ou tirer profit d’une maladie (imaginaire ou réelle), d’un accident, user ou abuser d’un handicap réel etc.




    Création d’une relation de dépendance


    L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il reste dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. « La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers [sur l’autre]. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance [celle de sa victime], soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 115).


    Inhiber la pensée critique de la victime


    Lors de la phase d'emprise, la tactique du pervers narcissique est essentiellement d'inhiber la pensée critique de sa victime. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction ou d’induction. « Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux. Le pervers essaie de pousser sa victime à agir contre lui (et à la faire agir d’une façon perverse) pour ensuite la dénoncer comme « mauvaise ». Ce qui importe, c'est que la victime paraisse responsable de ce qui lui arrive ». (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 122).




    Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeux des conflits artificiels, provoqués par le pervers.

    Tactique du harcèlement moral pervers


    Isoler quelqu'un, refuser toute communication, ne pas lui transmettre de consignes, multiplier les brimades, ne pas lui donner de travail ou un travail humiliant, au contraire, lui donner trop de travail ou un travail largement au dessus de ses compétences etc... les cas de figure du harcèlement moral, du bizutage ou du mobbing, telles sont les tactiques du harcèlement moral, pouvant se décliner à l’infini.


    Selon la définition la plus courante « Le harcèlement moral est un ensemble de conduites et de pratiques qui se caractérisent par la systématisation, la durée et la répétition d'atteintes à la personne ou à la personnalité, par tous les moyens relatifs au travail, ses relations, son organisation, ses contenus, ses conditions, ses outils, en les détournant de leur finalité, infligeant ainsi, consciemment ou inconsciemment, une souffrance intense afin de nuire, d'éliminer, voire de détruire. Il peut s'exercer entre hiérarchiques et subordonnés, de façon descendante ou remontante, mais aussi entre collègues, de façon latérale ».

    Tactiques ultimes (sur le point d’être confondu)


    Si un emballement peut conduire le pervers narcissique à commettre des actes de violence, il évite soigneusement de se faire « emballer » par la police et la justice. Pour cela, il maîtrise l'art de « l'emballage » des faits dans le discours. Pour paraphraser Philinte, dans « Le Misanthrope » : « Toujours, en termes convaincants, ses dénégations sont dites ». Acculé, il peut se faire passer pour fou, irresponsable de ses actes, car on sait que les fous peuvent tout se permettre (article 122-1 du nouveau code pénal).

    Egoïsme, défense agressive de leurs intérêts

    Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer, autant que possible, avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.


    Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage. Lors du naufrage du Titanic, il sera le premier à passer, selon les prétextes les plus fallacieux, avant les femmes et les enfants, dans le canot de sauvetage. La notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible.


    Absence de valeurs morales

    Leur manque d’état d’âme, de remords ou de problème de conscience peut être si extrême, qu’au début de leur relation avec elles, leurs victimes ne peuvent y croire. Ce manque de scrupule les déroute, les estomaque ou les abasourdit.


    En fait, ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans leur comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. Ils n’ont du respect que pour les gens plus forts qu'eux, ayant plus de pouvoir et de richesse ou plus combatifs qu'eux. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».



    Le pervers narcissique n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Il n'hésite pas à dérober de l'argent, des bijoux, des vêtements à son partenaire ou à ses amis sans éprouver la moindre honte. Pris sur le fait, il est capable de nier avec un aplomb hors du commun...

    Absence d'empathie

    Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune « humanité », aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculeurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui.

    Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour autrui.

    Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils sont en fait souvent vides d’intérêts, sauf pour leur intérêt immédiat. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil (pour les autres). Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura que cesse d’assouvir son dessein de vengeance.

    La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement pervers est d'éviter tout affect. Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne jamais s'engager vraiment. L'efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imaginent pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l'autre.

    Les éventuels dérèglements sexuels ou la « méchanceté » foncière pourraient être les conséquences de cette absence de sentiments et d’empathie pour les autres.

      

    Il est possible que le manque d’affect empêche de ressentir l’intégralité des limites morales entre ce qui est permis ou interdit dans la société. Mais ce n’est qu’une hypothèse.

    Égocentrisme

    Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Elles n'admettent aucune mise en cause et aucun reproche Leur loi est celle de leur désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit leur céder systématiquement. C’est comme s’ils étaient demeurés, à l’âge adulte, un enfant gâté. Un petit bobo chez eux prend de graves proportions, comme si c’était une maladie importante, devant alors inspirer alors la compassion de l’entourage.


    Voici quelques exemples du mode de pensée du pervers narcissique :


    · « Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ». · « Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ». · « Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ». · « Je vais m'arranger pour que ma victime se sente coupable afin qu'elle ne m'en veuille pas et qu’elle n’ait aucun désir de prendre son indépendance ». · « Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas de ma faute si elle est à ce point stupide ou naïve. Je n’y suis pour rien si elle est si naïve ». · « Ma victime me remerciera pour ce que je fais pour elle, ce qui est normal étant donné que c’est vrai, sans moi elle ne serait rien, c’est un honneur que je lui fais ». · « Quand il arrive un problème - même si c’est autrui qui a ce problème -, j’ai de la peine pour moi, pas pour autrui » (ce raisonnement est généralement inconscient).

    Mythomanie

    Le pervers narcissique a souvent une composante mythomane. Elle est liée à sa propension au mensonge - une composante opérationnelle, consciente, pour parvenir plus facilement à ses fins - et à un besoin de se voir mieux qu’il n'est dans la réalité. Il aime se mentir à lui-même, sur lui-même. Le déni (de ses défauts, de l'autre) lui permet de « s'aimer » (et de s’aimer toujours plus).


    Comme tout mythomane, il ment souvent parce qu'il craint la réaction négative de l’entourage (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité et de son mensonge. Sa mythomanie a tendance alors à s’auto-entretenir, sans fin, voire à se renforcer au cours du temps. Il se ment à lui-même, sur sa vraie valeur, sur ce qu’il est réellement. Il sait partiellement qu’il se ment à lui-même, mais en même temps il minimise son propre mensonge sur lui-même.

    A certains moments, il finit par croire à son mensonge, à d’autres, il a conscience de son mensonge.

    C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane.


    Mensonge

    Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n'est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.


    Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.


    Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre.

    Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part.

    Haine et agressivité

    Le pervers narcissique a souvent besoin de haïr pour exister ; c'est une des raisons pour lesquelles il n’est jamais satisfait par quoi que ce soit (les autres, les objets…). La haine peut être chez lui un moteur très puissant de son action et de son comportement. N’arrivant pas à obtenir et jalousant la plénitude ou le bonheur qu’il observe chez l’autre, il en vient à haïr et à détruire ce qu'il aime et recherche intensément. Étant incapable d'aimer, il essaie de détruire, par cynisme, la simplicité de toute relation naturelle et saine.


    A cause de leur histoire personnelle, les pervers n'ont souvent pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour se réaliser. Et ils essaient de détruire le bonheur qu’ils observent auprès d'eux. Prisonniers de leur propre personnage et de l’image, le plus souvent factice, qu’ils présentent à la société - ce qui leur impose de terribles contraintes permanentes -, ils tentent alors de détruire la liberté d’autrui et de lui imposer des contraintes décidées par eux. Il y a, chez eux, une mentalité agressive d’envie, de convoitise, d'irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d'autrui.


    Pour s'accepter et s’affirmer, les pervers narcissiques doivent triompher de quelqu'un d'autre, le détruire, jouissant alors de sa souffrance. Cette perception, de ce qu’ils croient ne pas posséder, est subjective, elle peut même être délirante. Ce sentiment d'infériorité vis-à-vis de la personne enviée et haïe les pousse à chercher à posséder ce qui est convoité. Pour combler l'écart qui les sépare de l'objet de leur convoitise, il leur suffit alors de l'humilier, de l'avilir.


    Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d'échec, sans cesse refoulé, car ils ne sont pas plus contents des autres qu'ils ne le sont d'eux-mêmes. Pour eux, rien ne va jamais. Ils imposent aux autres leur vision péjorative ou négative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Ils cherchent, souvent, à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais. Personne n’a vraiment grâce à leurs yeux. Agresser les autres est le moyen d'éviter la douleur, la peine, la dépression.


    Ils aiment attendre dans l’ombre, masqués. Certains calculent leurs coups ou leur vengeance très longtemps à l’avance, parfois sur plusieurs années (pour eux la vengeance est un plat qui se mange froid et ils aiment à s’en délecter). C’est la raison pour laquelle ils peuvent être redoutables et imprévisibles. Et d’ailleurs, ils sont le plus souvent imprévisibles.

    Intégration sociale et extraversion

    Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.

    Un « comédien né »

    Le pervers narcissique est un « comédien né ». Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.


    Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est étonnant, infini, sans cesse renouvelé.


    Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.

    Paranoïa

    À leur personnalité perverse et narcissique peut parfois se superposer une composante paranoïaque.

      

    À force de duper les gens, le pervers se doit d’être de plus en plus secret et d’être de plus en plus sur ses gardes. Il se confie de moins en moins.

      

    À un moment clé, il peut se révéler d’une hyper-susceptibilité maladive.

      

    Il vit dans une suspicion constante et une prudence extrême, qu’il dissimule profondément.

      

    Sa paranoïa apparaît alors décupler son intelligence, lui fournissant alors un extraordinaire regain d’énergie combative.


    Sadisme

    Un plaisir pervers s'éprouve dans la vision de la souffrance de l’autre. Le pervers ressent une jouissance extrême, vitale, à voir l'autre souffrir, à le maintenir dans le doute, à l'asservir et à l'humilier. Étant incapable de relation véritable, il ne peut en établir que dans un registre pervers de malignité destructrice. Les êtres humains ne sont plus pour lui des êtres humains, mais des objets de jeu et de plaisir. Il aime chosifier l'autre, et faire en sorte que sa victime ne puisse jamais s’en sortir, ne serait-ce que pour l'empêcher de témoigner contre lui.

    Orgueil et Combativité

    Le pervers narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa paranoïa, renforcent cette combativité.


    Souvent immensément orgueilleux, voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups les plus retords, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté. S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin.


    À cause de cette stratégie de victoires sans fin il peut parvenir à se convaincre qu’il n’y a pas de valeurs morales positives dans l’univers et qu’il gagnera toujours à agir ainsi.


    À la longue cette tendance, qui peut lui assurer une dynamique du succès pendant un certain temps, devient une addiction. Signe de sa mégalomanie, elle la renforce en retour, et l'amène à ne plus pouvoir tolérer la moindre frustration ou contradiction.


    Le pervers narcissique adore se valoriser, paraître plus qu’il n’est réellement. Toute atteinte à la haute image qu’il a de lui-même le rend très méchant, agressif. Tous ses efforts viseront alors à rétablir cette image flatteuse qu’il a de lui-même, et ce par tous les moyens, y compris par la destruction du perturbateur, celui qui a commis le crime de lèse-majesté.


    Il a une très haute opinion de lui-même. Les autres sont pour lui quantités négligeables - ce sont des larbins, des domestiques, des « peanuts »…

    -. Il déteste qu’on lui fasse de l’ombre, qu’on se mette en avant, qu’on prenne de l’ascendant sur lui, qu’on lui résiste, qu’on lui dise non.

      

    Il a besoin sans cesse de rabaisser autrui, par une petite pique de-ci de-là (untel n’a pas de personnalité, untel est égoïste, untel est ingrat, untel est pingre…).

    Narcissisme criminel

    Terme imaginé par Daniel Settelen, psychiatre, et Denis Toutenu, psychiatre, dans leur livre « L'affaire Romand : le Narcissisme criminel », consacré au cas de Jean-Claude Romand, qui décrit la personnalité du pervers narcissique au moment où il passe à l’acte criminel.

    « Esprit mesquin »

    On est parfois surpris de découvrir, derrière son apparence généreuse, brillante, très intelligente, un esprit mesquin, terriblement jaloux, rancunier, vengeur, d'une indéniable petitesse morale. Ses buts « nobles » et « généreux » se révèlent alors nettement moins nobles qu’il n’y paraissait au premier abord. Il semble en effet (et c’est ce qui apparaît à l’analyse) aimer se venger discrètement, sans témoin, sans que la victime s’en rende compte et il savoure le plus souvent sa vengeance en solitaire. Et c’est une des raisons pour lesquelles sa conduite peut paraître parfois secrète, indéchiffrable ou déroutante.


    Si sa victime lui a résisté et lui a fait un affront, il pourra « s’amuser », par exemple, à lui envoyer une lettre d’anniversaire incompréhensible, à une date éloignée de la date d’anniversaire, cette action incongrue étant à ses yeux une « bonne plaisanterie », dont il sera d’ailleurs le seul à rire ou à jouir.


    Ce genre de comportement paraît parfois être l'indicateur d’un début de psychose ou de démence précoce, en tout cas d’une réelle forme de maladie mentale, mais pas nécessairement.

    Les pervers narcissiques sont-ils fous ?

    Selon Marie-France Hirigoyen, « Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu'ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu'ils refusent de percevoir. Ils «ne font pas exprès» de faire mal, ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir ainsi en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d'autrui. » ("Le Harcèlement Moral", page 126).


    En général, on ne les considère pas comme complètement fous, car ils sont capables de maîtriser et de calculer leurs actes. Ils ne sont pas irresponsables en particulier sur le plan pénal. Toutefois la question n’est pas tranchée.


    Les psychologues voient éventuellement dans le narcissisme, quand il est excessif, une « maladie », une addiction (le « malade » est parfaitement conscient de sa maladie, mais la minimise, ne peut pas changer ou ne cherche pas à changer), et non une folie.


    Au pénal, les pervers narcissiques ne bénéficient généralement pas d’une responsabilité altérée ou atténuée, comme on l’a vu dans le procès de Jean-Claude Romand : Le pervers connaît la loi et il est conscient de ce qu’il fait (simplement, il le fait quand même par défi, par jeu, pour le frisson). Donc il reste responsable de son choix (en tout cas, il semble être responsable pénalement).


    Mais le pervers narcissique lui-même se considère souvent comme « irresponsable » de ses actes.

    Ce qui rappelle la litanie des « ce n'est pas ma faute, et ce n'est pas ma faute … » du Vicomte de Valmont annonçant à Madame de Tourvel qu’il va rompre d’elle dans le roman

    "Les Liaisons dangereuses" de Pierre Choderlos de Laclos. (lettre CXLI)

     

      

    La relation du pervers-bourreau, et de sa victime

    La logique perverse ignore le respect de l'autre. Autrui n'existe pas, il n'est pas entendu, il est seulement utile. Le pervers a besoin de l'énergie de certaines personnes pour combler le vide de sa propre existence. Mais pour cela il lui faut les soumettre.


    « Un pervers narcissique ne se construit qu'en assouvissant ses pulsions destructrices. » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement moral », page 125). Le pervers narcissique craint ainsi autant la solitude que les personnes qu'il ne peut pas soumettre. Il a besoin d'avoir toujours auprès de lui quelqu'un, une victime, qu'il va utiliser pour se mettre en valeur, pour se détourner de son propre néant, de sa propre réalité peu glorieuse, peu honorable.

      

    Il va donc essayer soit de s'approprier des qualités de la victime, soit de la détruire en reportant sur elle ses propres défauts (égoïsme, avarice, mensonge…).

      

    Le pervers est un prédateur.


    Quelle évolution pour le pervers narcissique ?

    Le pervers narcissique peut-il remédier à son « vide », à son absence d’intérêt pour les autres, cesser de projeter vers les autres une personnalité qui n’est pas la sienne ?


    En réalité il est extrêmement rare qu’il change ou veuille changer d’attitude ou de valeurs morales. Car les gains que lui ont valu cette attitude sont souvent très importants et très gratifiants pour lui (admiration, célébrité, pouvoir…). On ne pourra pas changer un pervers narcissique par un « discours rationnel » car la quête perpétuelle de pouvoir est un moteur puissant et une source intarissable de plaisir, une véritable drogue dure.


    Pour qu’il puisse changer, il faudrait qu’il subisse des chocs violents et des épreuves très importantes, susceptibles, par exemple, de déstabiliser la très haute conception qu'il a de lui-même, et surtout le convaincre qu'à la longue l'efficacité de ses mensonges et de ses tactiques s'est émoussée. C’est seulement ainsi qu’on pourrait espérer le voir, peut-être, un jour (?), évoluer favorablement. À vrai dire cela n’arrive presque jamais.


    Mais en laissant espérer à son entourage, souvent aveugle, pareil changement, le pervers narcissique renforce son pouvoir. En donnant à ses victimes l’impression de chercher sincèrement à s’amender, il endort leur méfiance et en fait plus aisément ses dupes.


    De fait tout effort d’amélioration personnelle lui paraît dérisoire voire ridicule, et il craint surtout d'avoir tout à y perdre - sa force, son pouvoir, le respect qu’on lui porte - avec le risque supplémentaire de se faire duper à son tour.

    Le pervers narcissique ne se considère pas comme malade
    Le problème, c'est que le pervers narcissique refusant de considérer qu'il a un problème, les thérapies n'ont pas de prise sur lui.


    S'il accepte de s'y soumettre (pour pouvoir dire qu'il a fait "tous les efforts possibles"), il va vite considérer le thérapeute comme nul et incompétent et la thérapie comme totalement inutile. Peut-être aussi d’ailleurs a-t-il très peur de découvrir certaines vérités désagréables, sur lui-même (le fait qu’il ne soit pas si magnifique que ce qu’il imagine).


    Pour la plupart des témoins de leur comportement étrange, il est très difficile de comprendre les pervers narcissiques car la littérature psychiatrique ne décrit, le plus souvent, que le mécanisme mais pas leurs motivations profondes (comme celle se s’enfermer systématiquement dans un mensonge, ou le fait de sans cesse rebondir d’un mensonge à l’autre).

      

    On ne fait que des supputations...

    Détruire et nier l’autre

    Cet autre, dont ils ne peuvent se passer, n'est même pas un alter ego respecté, qui aurait une existence, seulement un reflet d'eux-mêmes. D'où la sensation qu'ont les victimes d'être niées dans leur individualité et leurs qualités.


    Le pervers narcissique cherche constamment à rehausser l’image qu’il a de lui-même. Il lui est pour cela nécessaire de trouver un être qui l'admire et lui renvoie de lui-même une image prestigieuse. Mais, refusant d'admettre ce besoin de se sentir perpétuellement valorisé, il dénie l'attachement à son faire-valoir que pareil besoin induit, faire-valoir qu'il n'aura de cesse de détruire.


    Le pervers ne peut établir une relation fondée sur la symétrie ; il lui faut dominer l'autre et le mettre dans l'impossibilité de réagir et d'arrêter ce combat. C'est à ce titre que l'on est fondé à parler d'une réelle agression sur l'autre, et non d'un jeu pervers-complice. Il n'y a pas de négociation possible avec le pervers, tout est imposé, dès le départ, à la victime à qui a été retiré le pouvoir de dire non et qui, même si elle essayait d'utiliser à son tour des défenses perverses, ne pourrait jamais atteindre à la virtuosité « dans le mal » de son bourreau.


    Pour parvenir à la destruction de sa victime, le pervers procède souvent de la façon suivante : - Il aborde sa victime en affichant une certaine « chaleur » externe. - Il s'insinue de plus en plus dans la vie de cette personne. - Il la vampirise par des moyens directs (reproches, insultes, humiliation...) ou indirects. - Finalement la victime tombe dans la dépression, la mélancolie, les comportements addictifs, voire l’automutilation. Elle est ainsi totalement à sa merci ou détruite.


    Le pervers entre en relation avec l'autre pour le séduire. Dès que le poisson est « ferré », il le maintient tout simplement « accroché » tant qu'il en a besoin. Il joue avec sa victime au chat et à la souris, faisant patte de velours pour mieux la tenir, puis sortant ses griffes lorsqu'elle cherche à s'évader.


    Celle-ci peut mettre des années avant de se rendre compte du processus de destruction mis en place. Au commencement elle ne subit que des brimades, des phrases anodines mais pleines de sous-entendus blessants, avilissants, voire violents. C'est la répétition constante de ces petites attaques qui rend l'agression évidente. Et il faut un incident pour déclencher la crise qui amène l'agresseur à dévoiler son piège ou sa tactique.


    En règle générale, c'est la prise de conscience de la victime, et ses sursauts de révolte, qui vont provoquer le processus de mise à mort. Car l'on assiste bien à de véritables mises à mort psychiques où l'agresseur n'hésite pas à employer tous les moyens pour atteindre son but : anéantir sa proie. De fait toute remise en question de la domination du pervers sur sa victime ne peut qu'entraîner chez lui une réaction de fureur destructrice.


    Le pervers peut chercher par exemple à éteindre toute libido en refusant soudainement une relation sexuelle avec son partenaire, tout en le culpabilisant pour cela. Il cherche ce faisant à éteindre, chez sa victime, toute trace de vie, tout désir y compris celui de réagir.


    Il s'ingénie à culpabiliser sa proie. Ne supportant pas, un seul instant, d'avoir tort, il refuse toute critique, toute discussion ouverte et constructive avec sa victime. Il la bafoue ouvertement, n'hésitant pas à la dénigrer, à l'insulter, autant que possible sans témoin. Sinon il procède plus subtilement par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux yeux non avertis. La victime, elle, donne énormément, mais ce n'est jamais assez. N'étant jamais content, le pervers narcissique prend toujours la position de la victime d'une frustration dont il rend sa propre victime responsable.


    Il dévore sa victime en se persuadant que c'est elle qui sollicite la sujétion. Il refuse de voir ou de reconnaître les difficultés qu’il crée dans la relation, car cela l'amènerait à une perception négative de sa propre image. Il en rejette la responsabilité sur son partenaire pour peu que celui-ci fasse preuve de bienveillance ou s'applique à jouer un rôle réparateur. Mais si ce dernier refuse d'accepter les torts imaginaires qui lui sont injustement imputés, il est immédiatement accusé d'être hostile et rejetant.


    Il ne mesure pas à la même aune son comportement, toujours irréprochable selon lui, et celui des autres, toujours en faute. Il ne voit jamais la disproportion entre le peu qu’il « donne » et ce qu’il reçoit. C'est toujours l'autre, et jamais lui, qui fait preuve d'ingratitude et de mesquinerie.


    L’existence même de la victime peut constituer, pour le pervers, un reproche permanent de sa perversité, et elle devient alors, à son insu, celle sur qui va se focaliser sa haine. Le pervers s’en prendra d'ailleurs à tous les « redresseurs de torts », à tous ceux qui auront cherché à le faire changer, et il n’aura de cesse de les faire chuter (moralement, socialement) car ils auront commis le crime, impardonnable à ses yeux, de faire intrusion dans son système de « confortement narcissique permanent ».

    Appropriation des qualités de l’autre

    Plus que les biens matériels, ce sont des qualités morales, autrement plus difficiles à voler, que cherche à s’approprier le pervers : la joie de vivre, la sensibilité, l'aptitude à la communication, la créativité, les dons musicaux ou littéraires... Ainsi, lorsque le partenaire émet une idée, le pervers s'en empare et la fait sienne. S'il n'était pas litteralement aveuglé par la haine, il pourrait, dans une relation d'échange, apprendre comment acquérir un peu de ces qualités qu'il envie. Mais cela supposerait une modestie que par définition il n'a pas. Les pervers narcissiques cherchent aussi à s'approprier les passions de l'autre dans la mesure où ils se passionnent pour cet autre ou, plus exactement, ils s'intéressent à cet autre parce que cet autre est détenteur de quelque chose qui pourrait les passionner. On les voit ainsi avoir des coups de cœur, puis des rejets brutaux et « définitifs ». L'entourage comprend alors mal comment une personne peut être portée aux nues un jour puis démolie le lendemain.


    Les pervers narcissiques ressentent une envie très intense à l'égard de ceux qui leur semblent posséder les choses qu'ils n'ont pas ou qui simplement tirent plaisir de leur vie.

      

    Ce désir d'appropriation peut être d'ordre social comme de séduire un partenaire qui les introduira dans un milieu qu'ils envient, haute bourgeoisie, milieu intellectuel ou artistique…

      

    Le bénéfice qu'ils en attendent est de posséder un faire-valoir qui leur permette d'accéder au pouvoir.

      

    Ils s'attaqueront ensuite à ce faire-valoir, cherchant à détruire en lui l'estime de soi et la confiance en soi, afin d'augmenter à leurs yeux leur propre valeur.

    Le profil des victimes

    Elles sont dotées des qualités que le pervers précisément convoite : douées et cherchant toujours à donner le meilleur d'elles-mêmes, elles sont séduisantes. Vives et extraverties, elles aiment parler de leurs réussites et exprimer leurs joies. Etant profondément généreuses, elles ne peuvent se résoudre à admettre la perversité de leur bourreau et s'appliquent à lui trouver des excuses. Toujours prêtes à se sentir responsables, voire coupables, acceptant facilement la critique, elles s'épuisent à donner au pervers une impossible satisfaction.


    Elles introjectent la culpabilité : « Tout est de ma faute ! », ce qui permet au pervers narcissique une projection hors de soi-même en rejetant la culpabilité sur l'autre : « C'est de sa faute ! » (cf. Marie-France Hirogoyen, « Le Harcèlement Moral », p. 112).





    Le pervers recherche souvent une personnalité maternelle, aimante, dévouée, parce qu'il a besoin d’être aimé, admiré - même et surtout s'il est lui-même incapable d’aimer -, d’avoir quelqu'un entièrement à son service. Mais l'attirance qu'il ressent pour elles n'exclut pas la haine.


    Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d'énergie et d'amour de la vie, pour les vampiriser et les « dévitaliser ». Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance.


    La victime recherche souvent de son côté une personne forte et charismatique qui la rassure, et c’est là justement l'image que le pervers veut donner de lui.


    Les victimes désignées sont celles qui ont besoin d’un but valorisant pour exister - visiteuse de prison, bénévoles d’ONG… -, qui veulent agir pour le bien, et aiment à s’occuper des « chiens perdus sans collier ». Elles tomberont aisément sous l'emprise des pervers dans lesquels elles verront, souvent à tort, une personne fragile, un enfant à protéger.


    Le pervers vit et se nourrit de l’espoir que la victime place, naïvement ou désespérément, en lui ou en quelque chose qu'il lui fait miroiter en permanence par des promesses fallacieuses. Cet espoir, pour la victime harcelée, est de « guérir » le harceleur et c'est cette illusion qui la fait rester dans la relation, et continuer à subir les attaques qui la détruisent sans réussir à la « décrocher » pour autant.


    On s'étonne souvent que, malgré l’évidence des preuves, les victimes ne quittent pas leur bourreau. Mais c'est qu'en elles se mêlent aussi fierté, aveuglement, entêtement, dissonance cognitive, refus de la réalité. Car admettre la réalité serait trop douloureux, trop insupportable, quand l’investissement affectif dans le conjoint ou le partenaire a été l'objet a pris tant de place dans leur vie. Elles auraient trop à perdre à y renoncer, à commencer par leurs illusions.


    Il y a souvent chez elles un amour fier, fanatique et aveugle (voire délirant), pour le compagnon ou l'enfant pervers. Par orgueil elles ne veulent pas se reconnaître comme victime, car elles espèrent toujours contrôler la situation. Du moins le pervers le leur laisse-t-il croire, alors que c’est toujours lui le vrai marionnettiste qui sait tirer les bonnes ficelles.


    Pour certains psychanalystes les victimes d'une agression perverse sont secrètement complices de leur bourreau en instaurant ou favorisant une relation sadomasochiste, source de jouissance pour le pervers qu'elles espèrent ainsi contenter, pour mieux se faire accepter par lui. On est alors dans une relation psychopathologique.


    Certaines victimes semblent souffrir au départ d’un manque de confiance en soi pathologique qui leur fait accepter aisément toute forme de soumission.

      

    Mais la plupart des victimes ne sont pas nécessairement masochistes :

    ce qui différencie les victimes de pervers des masochistes, c'est que lorsque, au prix d'un immense effort, elles parviennent à se séparer de leur bourreau, elles ressentent une immense libération, parce que la souffrance en tant que telle ne les intéresse pas.

    http://bienplusquedesmots.blogspot.fr/2011/02/profil-du-pervers-narcissique.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les noms qui nous viennent spontanément à l’esprit, à l’évocation du mot

    « psychopathe », sont ceux de Michel Fourniret, Marc Dutroux ou Guy Georges.

     

    En réalité, la psychopathie est un trouble du comportement relativement répandu (environ 1 % de la population) et fort heureusement, rares sont les psychopathes qui basculent dans le crime.

     

    La majorité d’entre eux vivent des vies normales.

     

    On peut en croiser dans tous les secteurs de la société.

    Mais apprenez tout de même à les détecter, de crainte que l’un d’eux ne s’immisce dans votre existence et ne la saccage...

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    Robert Hare est le grand spécialiste mondial de la psychopathie. Il a consacré sa vie à la définition de ce trouble du comportement qui prend la forme d’un syndrome de traits psychologiques. Les psychopathes possèdent généralement la plupart des caractéristiques suivantes :

     

    De beaux-parleurs :

    ils sont souvent très doués à l’oral, d’autant qu’ils ne ressentent pas d’anxiété ou d’appréhension à parler en public. Ils ont réponse à tout et sont capables de moucher les meilleurs orateurs. Bagout extraordinaire, tchatche exceptionnelle, faconde hors-norme. Méfiance.

     

    Charme, charisme, aura :

    les psychopathes sont souvent charismatiques. Certains se transforment en gourous dans des sectes. On leur prête naturellement des qualités de meneurs d’homme. Ce sont de grands séducteurs. Si vous les intéressez (parce que vous avez de l’argent, du pouvoir, du prestige), ils parviendront à gagner votre confiance.

     

    Narcissisme :

    les psychopathes sont toujours très arrogants, mais certains parviennent à dissimuler ce trait de personnalité déplaisant sous une fausse modestie. Ils ont une vision grandiose de leur propre importance. Ils ont l’impression d’être des surhommes, des individus à part, des bienfaiteurs, des sauveurs. Ils se perçoivent comme le soleil de la scène sociale. Leurs démarches, toujours intéressées, seront souvent présentées comme des faveurs. Dans leur esprit, tout leur est dû car ils sont exceptionnels ; par conséquent, ils se servent. On parle souvent de leur « mégalomanie »ou de leur « égocentrisme ».

     

    Absence d’empathie :

    les psychopathes sont abominablement dépourvus d’empathie. Ils n’ont pas de sentiments pour les autres : ni amour, ni amitié, ni compassion. Parfois, ils font même preuve de sadisme. Beaucoup mettent en scène, de manière théâtrale, leur empathie. Ils s’efforcent de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas : des personnes sensibles avec un cœur grand comme ça.

     

    Manipulateurs hors-pair :

    il existe de multiples manières de manipuler autrui. Les psychopathes possèdent un répertoire de techniques de manipulation particulièrement riche. Ils mentent avec un aplomb déconcertant ; ils peuvent vous culpabiliser en évoquant des obligations familiales ou professionnelles ; ils ont recours à des expressions-cadenas pour vous obliger à penser comme eux. Par exemple : « Quiconque pense le contraire est hypocrite ». Ils adoptent fréquemment une tonalité docte et se posent en dépositaires du savoir absolu. Ils tiennent des propos ambigus qui visent à vous faire comprendre leur pensée sans avoir à la formuler explicitement, pour éviter de se mouiller, etc.

     

    Gestion virtuose de leur image :

    ils se comportent différemment selon les personnes à qui ils ont affaire. De sorte que certains les trouveront admirables, alors que d’autres auront perçu l’envers de la médaille : les mensonges, les manipulations, l’arrogance. Ils peuvent aussi se comporter très différemment en public et en privé, si bien qu’on a l’impression d’avoir affaire à un Dr Jekyll et Mr Hyde. Les psychopathes sont des communicants instinctifs. Ils ont un talent naturel pour donner d’eux-mêmes une image très flatteuse. Ils se font valoir pour le travail et les réalisations de leurs collègues ; ils bidonnent leur CV ; ils arrangent leur histoire ; ils traquent férocement tous ceux qui dans leur entourage ont compris à qui ils avaient réellement affaire et seraient susceptibles de faire tomber le masque.

     

    La labilité logique :

    les psychopathes ont tendance à multiplier les erreurs de raisonnements. Ils accordent trop d’importance à certains faits, en minimisent d’autre. Leur esprit d’analyse, très sélectif, ne détecte que ce qui les arrange. Leur mémoire fonctionne de la même manière. Il leur arrive de se contredire dans une même phrase. Ils font des promesses qu’ils oublient peu de temps après. Ils commettent des lapsus, interprètent mal une situation. Tout cela pour vous manipuler. Après coup, ils vous diront qu’il s’agissait d’un« malentendu ».

     

    Prise de risque :

    les psychopathes ont tendance à s’ennuyer et prennent plus de risques que les autres. Ils sont irresponsables et ont, semble-t-il, du mal à envisager toutes les conséquences de leurs actes. Ils ont fréquemment des trajectoires météoritiques. Du jour au lendemain, tout s’effondre comme un château de cartes. Parce que le psychopathe vit dans une bulle de présent. Il préfère jouir d’une gloire éphémère.

     

    Absence de remords :

    ils ne ressentent jamais aucuns remords. Ils n’assument pas leurs responsabilités. Ils rejettent systématiquement la faute sur des boucs-émissaires. Ils essaient de culpabiliser les autres et de se faire passer pour de pauvres victimes. Ils minimisent les dommages qu’ils ont commis.

     

     

    L’agressivité :

    les psychopathes sont toujours très agressifs et très combatifs. Ils ont aisément recours à des menaces. Ils conçoivent la vie comme une succession de combats avec, à chaque fois, un vainqueur et un vaincu. Ils sont déterminés à faire ce qu’il faut pour sortir vainqueur.

     

    Certains ont un tempérament explosif et peuvent en venir aux mains aisément.

     

    Ils abusent des procédures juridiques. Ils passent leur temps à dénigrer, à critiquer, à dévaloriser pour alimenter leur soi grandiose. Ce qu’ils font est exceptionnel ; ce que les autres font est banal.

     

    La paranoïa :

    les psychopathes ont tendance à penser que tout le monde possède le même profil psychologique qu’eux. Si jamais on leur demande des comptes, ils crieront au complot. Ils ont souvent des tendances paranoïaques, pensent qu’on veut leur « faire la peau » ou qu’on leur a « baisé la gueule ». Ils n’ont aucun mal à imaginer que les autres commettent toutes sortes d’ignominies, car c’est ainsi qu’eux-mêmes se comportent. L’humanité est une confrérie de requins selon eux. Les psychologues disent qu’ils« projettent » sur autrui leurs propres dispositions psychologiques. Ils possèdent une connaissance intuitive du vice qui leur permet de voir le mal partout et notamment dans le bien.

    A leurs yeux, une amitié sincère devient du « copinage »,du « piston », des « arrangements ». Ils peuvent se transformer en inquisiteurs féroces. Beaucoup de gens se font avoir et pensent qu’une personne qui dénonce avec virulence l’amoralité d’autrui est nécessairement exemplaire.

     

    L’appétit de pouvoir :

    les psychopathes sont des « control freak ». Ils éprouvent le besoin de contrôler les gens qui gravitent autour d’eux et qu’ils perçoivent comme des objets ou des robots rats dont la seule fonction serait de subvenir à leurs besoins (psychologiques, matériels, sexuels). Ils sont dominateurs.

    Certains deviennent de parfaits tyrans domestiques.

    Ils occupent fréquemment des postes à responsabilité dans leur vie active.

    Ils s’entourent d’adjoints dociles et traquent tous ceux qui peuvent leur faire de l’ombre.

    Epousent des femmes "discrètes" de préférence aisées pour se glorifier de leur propres réussite sociale.

     

    Ils connaissent la langue, mais pas la musique :

    le spectre émotionnel des psychopathes est pauvre. Ils apprennent tout au long de leur vie à simuler ces émotions qu’ils ne ressentent pas, notamment toutes celles qui relèvent de l’empathie et du sens moral : l’amour, l’attachement, la compassion, la honte, la tristesse, la dépression. On a souvent remarqué à leur propos qu’ils connaissent la langue, mais pas la musique. Les émotions qu’ils expriment sont parfois fausses.

     

    Ils ont tendance à en faire trop, leur style est grandiloquent, ampoulé, fleuri, pompier, truffé de métaphores. Il manque de sincérité.

     

    Les psychopathes manifestent leurs émotions à la manière d’adolescents sur MSN, en multipliant les points d’exclamation ou les smileys. Ils donnent l’impression d’une certaine immaturité émotionnelle.

     

    Un style théâtral :

    les psychopathes ont tendance à en faire trop également sur le plan de la gestuelle. Ils ont un petit côté théâtral et parlent avec les mains, leur corps. Ils multiplient les mimiques, lèvent les yeux au plafond pour vous faire comprendre que vos propos sont stupides, ils soupirent, haussent des épaules, etc. Ils peuvent faire intrusion dans votre espace intime, vous toucher alors que vous les connaissez à peine.

    Ils outrepassent les étapes traditionnelles de l’amitié qui s’ébauche en s’efforçant de vous faire croire - trop vite - que vous êtes déjà les meilleurs amis du monde.

     

    Le site du Pr Robert Hare

    Ses ouvrages, en anglais :

    Without conscience : the disturbing world of psychopaths among us

    Snakes in suit : when psychopaths go to work (écrit avec le Pr Paul Babiak)

     

     

     

     

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    Comment détecter un psychopathe primaire sympathique lorsqu'on a le malheur de croiser son chemin dans la vie de tous les jours ?

     


    Dans cet article d'agoravox le terme de psychopathe désigne en réalité le psychopathe primaire sympathique et son comportement proactif indirect de prédation :


    - détachement émotionnel,
    - limitation de la capacité à ressentir la peur,
    - utilisation de l'intentionnalité, de la manipulation interpersonnelle et de l'identification projective.


    Il pense que tout lui est dû, il a un surmoi défaillant, il a une mauvaise estime de lui, il est tributaire du ça, il ne veut pas être aimé mais préfère être admiré ou craint par autrui, il veut dominer autrui et l'utiliser pour assouvir ses besoins.


    Il a des points communs avec le pervers-narcissique.

     

    Mais il est différent du psychopathe secondaire (colérique ou parasitique) caractérisé par :


    - l'excès de ressenti des émotionnalités négatives (anxiété et tendance dépressive, ennui),


    - l'utilisation du comportement réactif (direct ou indirect) de préservation (qui est un comportement de décharge par "l'agir" afin d'extérioriser les tensions psychiques internes générées par les émotionnalités négatives.

     

    Extrait :

     

    Portrait robot du psychopathe.


    Les noms qui nous viennent spontanément à l’esprit, à l’évocation du mot « psychopathe », sont ceux de Michel Fourniret, Marc Dutroux ou Guy Georges.

      

    En réalité, la psychopathie est un trouble du comportement relativement répandu (environ 1 % de la population) et fort heureusement, rares sont les psychopathes qui basculent dans le crime.

      

    La majorité d’entre eux vivent des vies normales.

      

    On peut en croiser dans tous les secteurs de la société. Mais apprenez tout de même à les détecter, de crainte que l’un d’eux ne s’immisce dans votre existence et ne la saccage ...


    Robert Hare est le grand spécialiste mondial de la psychopathie.

      Il a consacré sa vie à la définition de ce trouble du comportement qui prend la forme d’un syndrome de traits psychologiques.

      

    Les psychopathes possèdent généralement la plupart des caractéristiques suivantes :


    - de beaux-parleurs :

    ils sont souvent très doués à l’oral, d’autant qu’ils ne ressentent pas d’anxiété ou d’appréhension à parler en public. Ils ont réponse à tout et sont capables de moucher les meilleurs orateurs. Bagout extraordinaire, tchatche exceptionnelle, faconde hors-norme. Méfiance,


    - charme, charisme, aura : les psychopathes sont souvent charismatiques. Certains se transforment en gourous dans des sectes.

     

    On leur prête naturellement des qualités de meneurs d’homme. Ce sont de grands séducteurs. Si vous les intéressez (parce que vous avez de l’argent, du pouvoir, du prestige), ils parviendront à gagner votre confiance,


    - narcissisme :

    les psychopathes sont toujours très arrogants, mais certains parviennent à dissimuler ce trait de personnalité déplaisant sous une fausse modestie. Ils ont une vision grandiose de leur propre importance. Ils ont l’impression d’être des surhommes, des individus à part, des bienfaiteurs, des sauveurs. Ils se perçoivent comme le soleil de la scène sociale. Leurs démarches, toujours intéressées, seront souvent présentées comme des faveurs.

      

    Dans leur esprit, tout leur est dû car ils sont exceptionnels ; par conséquent, ils se servent.

      

    On parle souvent de leur « mégalomanie » ou de leur « égocentrisme »,


    - absence d’empathie :

    les psychopathes sont abominablement dépourvus d’empathie. Ils n’ont pas de sentiments pour les autres : ni amour, ni amitié, ni compassion.

    Parfois, ils font même preuve de sadisme.

    Beaucoup mettent en scène, de manière théâtrale, leur empathie.

    Ils s’efforcent de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas : des personnes sensibles avec un cœur grand comme ça,


    - manipulateurs hors-pair :

    il existe de multiples manières de manipuler autrui. Les psychopathes possèdent un répertoire de techniques de manipulation particulièrement riche. Ils mentent avec un aplomb déconcertant ;

     

    ils peuvent vous culpabiliser en évoquant des obligations familiales ou professionnelles ; ils ont recours à des expressions-cadenas pour vous obliger à penser comme eux.

      

    Par exemple :

    « Quiconque pense le contraire est hypocrite ».

    Ils adoptent fréquemment une tonalité docte et se posent en dépositaires du savoir absolu. Ils tiennent des propos ambigus qui visent à vous faire comprendre leur pensée sans avoir à la formuler explicitement, pour éviter de se mouiller, etc ... ,


    - gestion virtuose de leur image :

    ils se comportent différemment selon les personnes à qui ils ont à faire.

    De sorte que certains les trouveront admirables, alors que d’autres auront perçu l’envers de la médaille :

    les mensonges, les manipulations, l’arrogance. Ils peuvent aussi se comporter très différemment en public et en privé, si bien qu’on a l’impression d’avoir affaire à un

    Dr Jekyll et Mr Hyde.

      

    Les psychopathes sont des communicants instinctifs.

    Ils ont un talent naturel pour donner d’eux-mêmes une image très flatteuse. Ils se font valoir pour le travail et les réalisations de leurs collègues ; ils bidonnent leur CV ; ils arrangent leur histoire ; ils traquent férocement tous ceux qui dans leur entourage ont compris à qui ils avaient réellement à faire et seraient susceptibles de faire tomber le masque,


    - la labilité logique :

    les psychopathes ont tendance à multiplier les erreurs de raisonnements. Ils accordent trop d’importance à certains faits, en minimisent d’autre.

      

    Leur esprit d’analyse, très sélectif, ne détecte que ce qui les arrange.

      

    Leur mémoire fonctionne de la même manière. Il leur arrive de se contredire dans une même phrase.

    Ils font des promesses qu’ils oublient peu de temps après. Ils commettent des lapsus, interprètent mal une situation. Tout cela pour vous manipuler. Après coup, ils vous diront qu’il s’agissait d’un « malentendu »,


    - prise de risque : les psychopathes ont tendance à s’ennuyer et prennent plus de risques que les autres. Ils sont irresponsables et ont, semble-t-il, du mal à envisager toutes les conséquences de leurs actes. Ils ont fréquemment des trajectoires météoritiques.

      

    Du jour au lendemain, tout s’effondre comme un château de cartes.

    Parce que le psychopathe vit dans une bulle de présent. Il préfère jouir d’une gloire éphémère,


    - absence de remords :

    ils ne ressentent jamais aucuns remords. Ils n’assument pas leurs responsabilités. Ils rejettent systématiquement la faute sur des boucs-émissaires. Ils essaient de culpabiliser les autres et de se faire passer pour de pauvres victimes. Ils minimisent les dommages qu’ils ont commis,


    - l'agressivité :

    les psychopathes sont toujours très agressifs et très combatifs.

    Ils ont aisément recours à des menaces.

      

    Ils conçoivent la vie comme une succession de combats avec, à chaque fois, un vainqueur et un vaincu. Ils sont déterminés à faire ce qu’il faut pour sortir vainqueur.

      

    Certains ont un tempérament explosif et peuvent en venir aux mains aisément.

    Ils abusent des procédures juridiques.

    Ils passent leur temps à dénigrer, à critiquer, à dévaloriser pour alimenter leur soi grandiose.

    Ce qu’ils font est exceptionnel ; ce que les autres font est banal,


    - la paranoïa :

    les psychopathes ont tendance à penser que tout le monde possède le même profil psychologique qu’eux.

     

    Si jamais on leur demande des comptes, ils crieront au complot.

      

    Ils ont souvent des tendances paranoïaques, pensent qu’on veut leur « faire la peau » ou qu’on leur a « baiser la gueule ».

      

    Ils n’ont aucun mal à imaginer que les autres commettent toutes sortes d’ignominies, car c’est ainsi qu’eux-mêmes se comportent.

      

    L’humanité est une confrérie de requins selon eux. Les psychologues disent qu’ils « projettent » sur autrui leurs propres dispositions psychologiques. Ils possèdent une connaissance intuitive du vice qui leur permet de voir le mal partout et notamment dans le bien.

      

    A leurs yeux, une amitié sincère devient du « copinage », du « piston », des « arrangements ».

    Ils peuvent se transformer en inquisiteurs féroces.

    Beaucoup de gens se font avoir et pensent qu’une personne qui dénonce avec virulence l’amoralité d’autrui est nécessairement exemplaire,


    - l’appétit de pouvoir :

    les psychopathes sont des « control freak ».

    Ils éprouvent le besoin de contrôler les gens qui gravitent autour d’eux et qu’ils perçoivent comme des objets ou des robots rats dont la seule fonction serait de subvenir à leurs besoins (psychologiques, matériels, sexuels).

    Ils sont dominateurs.

    Certains deviennent de parfaits tyrans domestiques. Ils occupent fréquemment des postes à responsabilité dans leur vie active. Ils s’entourent d’adjoints dociles et traquent tous ceux qui peuvent leur faire de l’ombre,


    - ils connaissent la langue, mais pas la musique :

    le spectre émotionnel des psychopathes est pauvre.

    Ils apprennent tout au long de leur vie à simuler ces émotions qu’ils ne ressentent pas, notamment toutes celles qui relèvent de l’empathie et du sens moral : l’amour, l’attachement, la compassion, la honte, la tristesse, la dépression.

    On a souvent remarqué à leur propos qu’ils connaissent la langue, mais pas la musique.

    Les émotions qu’ils expriment sont parfois fausses. Ils ont tendance à en faire trop, leur style est grandiloquent, ampoulé, fleuri, pompier, truffé de métaphores. Il manque de sincérité.

     

    Les psychopathes manifestent leurs émotions à la manière d’adolescents sur MSN, en multipliant les points d’exclamation ou les smileys.

     

    Ils donnent l’impression d’une certaine immaturité émotionnelle,


    - un style théâtral :

    les psychopathes ont tendance à en faire trop également sur le plan de la gestuelle. Ils ont un petit côté théâtral et parlent avec les mains, leur corps. Ils multiplient les mimiques, lèvent les yeux au plafond pour vous faire comprendre que vos propos sont stupides, ils soupirent, haussent des épaules, etc. Ils peuvent faire intrusion dans votre espace intime, vous toucher alors que vous les connaissez à peine.

    Ils outrepassent les étapes traditionnelles de l’amitié qui s’ébauche en s’efforçant de vous faire croire - trop vite - que vous êtes déjà les meilleurs amis du monde.

     

    Reconnaître le trouble


    Il existe plusieurs définitions des troubles..


    En bref six points qui caractérisent la personnalité psychopathe :
    * L'indifférence... froide.


    Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les "prendre par les sentiments"
    *L'irresponsabilité.


    Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris des règles et des contraintes sociales.


    *Difficulté de maintenir une relation avec autrui


    Mais de manière paradoxale, la personnalité psychopathe a des facilités à nouer des relations. Simplement, elles ne durent pas.


    * Intolérance à la frustration


    La personnalité psychopathe ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu'elle veut, et son seuil d'agressivité est très bas en la matière : elle va très vite s'énerver.


    * Absence de culpabilité


    Il n'y a aucune remise en question après un passage à l'acte.
    Même les sanctions ne remettent pas le psychopathe en question.


    *Tendance à blâmer autrui


    La personnalité psychopathe va expliquer de manière très rationnelle ses difficultés avec la société, en accusant les autres d'en être responsable, et de manière très convaincante

    par la suite, délations anonymes, mails anonymes, diffamations, mensonges, menaces virtuelles... etc 
     

     

     

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    La délation, une psychopathologie


    par Marc-André Cotton


    extrait de son site
    http://www.regardconscient.net


    Résumé :

      

    L'acte de délation n'est pas une composante ordinaire de la nature humaine. Il intervient dans des périodes troublées, au cours desquelles des sentiments d'insécurité et de peur font resurgir d'anciennes souffrances.

     

     

    Plutôt que de reconnaître et d'accueillir ces souffrances en eux-mêmes, les délateurs vont projeter leurs traumatismes refoulés sur une personne, un groupe extérieur qui devient bouc émissaire. Une fois assignée à ce rôle, la personne visée perd ses droits les plus élémentaires et peut être l'objet des pires sévices.

     

    Le phénomène a été maintes fois observé et dénoncé, sans grands résultats. Partout dans le monde, à intervalles plus ou moins réguliers, de nouvelles flambées d'intolérance apparaissent et se concentrent sur leurs cibles, avec une détermination désarmante.

     

     


    Un champ de recherche délaissé.

     

    Curieusement, la psychologie des délateurs intéresse peu les spécialistes, qui concentrent la recherche sur leurs victimes. On sait pourtant que ces personnes présentent souvent des troubles sérieux de personnalité, caractérisés par la dissociationde plusieurs facettes d'elles-mêmes.

     

    Là où un être épanoui peut ressentir de l'empathie face au vécu émotionnel d'une autre personne, la personnalité dissociéese comporte comme si elle était coupée de ses sentiments. Dans les cas les plus fréquents - souvent considérés comme "normaux" - une explication simpliste permet de justifier cette coupure.

      

    Dans les cas plus graves, la dissociation peut devenir schizophrénique, un mot qui signifie justement esprit coupé.

     

     

    Mais de quoi un tel esprit s'est-il coupé ?

      

    A l'origine de ce mécanisme de clivageon trouve toujours une ou plusieurs expériences traumatiques, particulièrement durant l'enfance. Souvent, c'est toute l'enfance qui a été traumatisante.

      

    Ainsi s'explique, par exemple, que des Allemands "normaux" - extrêmement traumatisés par l'éducation germanique imposée aux enfants vers 1900 - aient pu, durant l'Holocauste, humilier, battre et torturer des gens sans défense avant de les tuer d'une balle dans la nuque sans la moindre hésitation.

     

     

    A la fin du XIXe siècle, dans la plupart des régions d'Allemagne, on pensait que les nouveaux-nés n'avaient pas d'âme avant l'âge de six semaines et les infanticides étaient monnaie courante. Même si l'enfant vivait, il était largement négligé. Du fait de l'absence d'allaitement maternel, des pratiques d'emmaillotement des bébés et d'abandons fréquents, les taux de mortalité infantile oscillaient entre 21% en Prusse et un incroyable 58% en Bavière.

      

    Les enfants étaient très souvent considérés comme des "petits merdeux", des "bouches inutiles" et maintenus dans un état de quasi-esclavage.

      

    Dans une étude portant sur 154 autobiographies allemande de cette époque, on n'en trouve virtuellement aucune qui ne fasse état de violences brutales infligées aux enfants.

      

    Pourtant, l'atmosphère de haine qui régnait dans les familles allemandes n'engendrait aucune arrière pensée. Un père de cette époque résume ainsi ses sentiments à l'égard de la discipline qu'il imposait:

      

    "Il est bon de haïr. Haïr, c'est être fort, viril. Cela fait circuler le sang et rend alerte. C'est nécessaire pour conserver ses instincts combatifs" (1)

     

     


    Une cause ignorée de l'Holocauste juif.

     

    Mais une petite minorité d'Allemands ayant bénéficié d'une éducation moins brutale, furent à l'origine des réformes économiques et démocratiques de la République de Weimar qui précéda la montée du nazisme.

      

    Cette minorité privilégiée était issue de certaines classes moyennes, originaire des villes plutôt que des campagnes et plus fréquente parmi certains groupes ethniques, particulièrement les Juifs.

     

    Beaucoup moins nombreuses et moins autoritaires, les familles allemandes juives incarnaient une avancée sociale des plus spectaculaires dans l'Allemagne de l'époque, un milieu dont émergèrent des esprits très indépendants.

      

    C'est là une des causes méconnues de l'Holocauste: effrayée par la perspective d'une société plus progressiste, la nation allemande fit tout naturellement d'eux ses boucs émissaires.

     

    Car contrairement à ce qu'on pense couramment, les expériences traumatiques précoces ne s'oublient pas. Elles sont seulement refoulées dans un puissant réflexe de survie.

      

    Lorsque les conditions s'y prêtent, parfois plusieurs décennies plus tard, elles sont remises en actes: la victime d'alors se transforme en bourreau.

      

    C'est la puissance de ce mécanisme qui justifie parfois les pires sévices, aux yeux de ceux qui les commettent.

     

    Dans leur fonctionnement, les délateurs accusent autrui par un besoin compulsif de s'innocenter eux-même. Il n'est donc pas étonnant de trouver parmi eux des personnalités qui traînent un lourd fardeau de culpabilité refoulée.

      

    L'intégrisme moral dans lequel ils furent éduqués - qu'il soit religieux, idéologique ou familial - est littéralement rejoué sur la scène publique, dans un contexte qui favorise la réémergence de leurs traumatismes.

     

     

    Ainsi en va-t-il des rumeurs qui tuent, des lynchages médiatiques et autres procès, circonstances dans lesquelles la condamnation collective est à son comble.

      

    Possédés par une violence issue de leur passé d'enfants humiliés, les délateurs exorcisent ainsi la condamnation qu'ils ont eux-même subie, sans pour autant se libérer de leurs souffrances.

     

      

     


    (1) Les informations de ce paragraphe sont extraites de l'étude "War as Righteous Rape and Purification - The Origin of the Holocaust in the German Family", The Journal of Psychohistory, vol. 27, No 4, printemps 2000, qui contient plus de 500 références. Il peut être commandé à l'adresse de la revue: Suite 14H, 140 Riverside Drive, New York, N.Y. 10024. Sur internet: www.psychohistory.com.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les 30 critères pour reconnaître

    un pervers narcissique

     

     

     

     - Reconnaître un pervers

    Dans Amours toxiques,

    la thérapeute Isabelle Nazare-Aga mentionne 30 critères qu'elle a déterminés et qui permettent de détecter un manipulateur.

      

    Il suffit d'en cocher 14 pour identifier un pervers narcissique.

      

    Voici la liste de ces critères extraits de l'ouvrage

    "Les manipulateurs sont parmi nous".

    1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle 

     

      

    2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes 

      

      

    3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions 

     

      

    4. Il répond très souvent de façon floue 

      

      

    5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations; est de l'avis de l'intervenant présent.

      

      

     6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes 

     

      

    7. Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions

     

     

      

     8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres :

     

      

    il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge 

     

      

    9. Il fait faire ses messages par autrui 

     

      

    10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner 

     

      

    11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne ( à été très malade dans le passé,est  en sursis, a subi des drames familiaux, des revers de fortune, était riche )

     

     

    12. Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper 

     

      

    13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins 

     

      

    14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert 

      

    ( pratique les lettres anonymes, les appels téléphoniques anonymes, les mails anonymes )

      

    divulguent des mensonges, des rumeurs, colportent des horreurs sur les gens )

    se dit lui-même

    victime de diffamation.  

     

      

    15. Il change carrément de sujet au cours d’une conversation 

      

      

    16. Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion 

     

      

    17. Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité 

     

      

    18. Il ment

     

      

    19. Il prêche le faux pour savoir le vrai

     

      

     20. Il est égocentrique 

     

      

    21. Il peut être jaloux

     

      

    22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences 

     

      

    23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres 

     

      

    24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui 

     

      

    25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé 

     

      

    26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous 

     

      

    27. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté 

     

      

    28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui 

     

      

    29. Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré 

     

      

      

    30. Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là          

     

     

     

     

     

     

     

     http://www.aufeminin.com/vie-de-couple/violence-psychologique-d20829x92694.html

     

     

     

     

     

     

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    L'univers, la Terre, l'Homme, nous sommes tous fait d'énergie

    L’univers, la Terre, l’Homme, nous sommes tous fait d’énergie

     

    La Loi de l’attraction: Qu’est ce que c’est ?

     

      1 Comment »

    L’univers, les planètes, la Terre, les êtres vivants, les êtres humains, nos organes vitaux, la table du salon, etc… tout est formé de cellules, tout est formés d’atomes ,et à la base, tout est formé d’energie.

     

    Tout, dans le monde qui nous entoure, est formé d’énergie.

      

    C’est l’ énergie qui fait fonctionner les choses et qui fait que les choses sont telles qu’elles sont.

    Il y a donc une force invisible qui relie toutes les choses entre elles.

     

    Nous avons tous en nous cette force, ce pouvoir, et nous travaillons tous la plupart du temps inconsciemment avec cette même loi :

     

    La Loi de l’attraction.

      

    Nous sommes comme des aimants, et tout ce qu’il se passe dans notre vie, ou plus précisément tout ce que nous attirons dans notre vie, et le résultat direct de la facon dont nous appliquons cette loi de l’attraction.

     

    Comment fonctionne la loi de l’attraction ?

     

    Le pouvoir de l’attraction est un pouvoir vibratoire. Nous l’avons tous en nous, et l’utilisons chaque jour à notre insu. Chaque être vivant et chaque objet émane une vibration .

    Vous émettez des vibrations selon ce que vous ressentez, selon vos émotions . Tout ce qui se passe à l’intérieur de vous modifie votre propre vibration et vous permet d’attirer à vous l’énergie de cette même vibration.

    Bien évidemment cette vibration peut changer au regard de ce qui se passe en votre intérieur. C’est ce qu’il se passe au plus profond de vous qui détermine si vous émmettez des « ondes » positives ou négatives. Et voilà ou est le problème : la plupart du temps les gens pensent et se focalisent sur ce qu’ils ne veulent pas .
      
    Quand vous pensez comme cela, vous focalisez sur des choses négatives et vos émotions reflètent cet état d’esprit : frustration, angoisse, anxiété. Cela génère plus négativité ,car, selon la Loi de l’Attraction, vous attirez ce que vous emettez.
      
    L’intérêt de comprendre cette loi est donc non plus de la subir mais de l’utiliser à votre avantage.Quel est le processus pour utiliser la Loi de l’attraction ?
      
    De facon trés basique , pour bien utiliser cette loi il faut respecter 3 étapes :
    • être reconnaissant de ce que l’on a et demander ce que l’on veut
    • croire que votre voeu est déja exhaucé, ne pas laisser place au doute, sentir aujourd’hui ce que vous sentirez le jour où vous l’aurez
    • lacher prise : laisser l’univers décider de comment il va mettre cela en place pour vous, votre seul boulot est de recevoir les opportunités qui seront mises sur votre chemin et de les saisir
     
    Comment appliquer la loi de l’attraction ?
     
    Vous me direz « trop facile, j’ai qu’à penser que je veux devenir riche et voilà! ».
    C’est là que réside la complexité dans l’application de la loi de l’attraction : vous devez ressentir vraiment intérieurement au plus profond de vous, le désir que vous émettez.
      
    Une simple pensée positive ne suffit pas, si votre ressenti intérieur n’est pas en harmonie avec cette pensée. (voir article comment fonctionne notre pensée)
     
    Si vous achetez un ticket de Loto en vous disant que vous allez gagner le jackpot mais que tout votre être vous dit « faut pas rêver, t’as aucune chance » et bien ce que vous émettez c’est que vous ne pouvez pas gagner, que vous ne le méritez pas.
     
    Pour pouvoir appliquer La loi de l’attraction de facon à ce qu’elle travaille en notre faveur, il faut donc contrôler nos pensées (mais ce serait une tâche un peu difficile : les scientifiques disent que nous avons en moyenne environ 60000 pensées pas jour, imaginez combien il serait épuisant de vouloir toutes les canaliser!!) .
      
    En revanche ce que l’on peut contrôler plus facilement ce sont nos émotions et donc les vibrations que nous émettons. Et il existe des techniques pour cela (je vous en reparlerai dans d’autres articles)
    Pour vous aider à mieux comprendre le concept de la loi de l’attraction, je vous conseille de regarder
      
     
      
    Cela a été un déclic pour moi. Il s’agit d’un documentaire regroupant plusieurs intervenants (écrivains,auteurs, docteurs en metaphysiques, en physique quantique, en psychologie, thérapeutes , entrepreneurs, philosophe, coach en stratégie financière etc …) qui vous expliquent ce qu’est la Loi de l’attraction. Je vous le recommande vivement!
      
    Bien que ce soit le genre de documentaire à regarder régulièrement, si vous ne pouvez pas vous permettre de vous l’offrir, essayez au moins de le visionner une fois en le louant par exemple.
      
    Si vous ne l’avez pas encore fait
      
     
     
     
     http://www.etre-bien-et-positif.com/
     
     
     
     

     

    principe de la loi d'attraction

    principe de la loi d’attraction : vous êtes un aimant

     

    Peut être avez-vous vu le film « Le secret »

      

    et, comme pour moi, cela a été le début de votre intérêt pour La Loi d’attraction. Je n’en avais jamais entendu parler avant, et à vrai dire, je pense que c’est juste un terme. L’important c’est comprendre pour bien l’utiliser.

    Le principe de la Loi d’attraction c’est que l’on attire ce que l’on ressent.

      

    Vous êtes comme un aimant attirant les circonstances, les gens ou les choses dans votre vie. Vos pensées, vos visions et vos sentiments travaillent ensemble pour attirer certaines choses dans votre vie.

      

    Plus vous vous renseignerez sur la loi d’attraction, plus vous prendrez conscience que vous êtes entièrement responsable de ce qui vous arrive.

    Cela peut être un peu difficile à avaler surtout si vous avez été élevé dans la croyance que vous êtes punis ou récompensés de vos actes par Dieu.

    C’est un concept également un peu difficile à croire pour quelqu’un de très rationnel surtout quand la loi d’attraction nous est décrite sous un angle spirituel, de la force des énergies, de l’univers etc.…

     

    La loi d’attraction c’est du bon sens

     

    Personnellement je trouve que La loi d’attraction est juste quelque chose de logique et plein de bon sens.

    -Elle permet d’être plus en contact avec nos pensées, désirs et croyances inconscientes. Je crois vraiment que notre inconscient à des croyances extrêmement fortes et ancrées qui influencent notre conscient et donc notre comportement.

      

    Le manque de confiance en soi par exemple peut venir de croyance très ancrées et inconscientes.

     

    -Elle vous permet d’être conscient de ce que vous souhaitez réellement et d’avancer dans ce sens.

      

    Il est beaucoup plus facile de voir et de saisir les bonnes opportunités quand vous avez une vision précise de ce que vous souhaitez dans la vie et de quels sont vos objectifs.

     

    Voici 4 conseils pour mieux comprendre la loi d’attraction

      

    Comprendre la loi d’attraction demande énormément de temps et son apprentissage est sans fin. Voir un film tel que « Le secret » n’est pas suffisant. Il ne s’agit pas simplement de connaître et de savoir mais aussi de l’appliquer. Et plus vous en saurez au sujet de la loi d’attraction, mieux vous la comprendrez et saurez vous en servir.

      

    Voici quelques conseils pour mieux comprendre la loi d’attraction :

     

    1. Lisez des livres sur le sujet et sur le développement personnel. Même si le terme « Loi d’attraction » n’est pas toujours utilisé, le principe reste le même. Il y a des milliers de livres, difficile de les lister.

     

     

    1. Commencez par « Réfléchissez et devenez riche » de Napoleon Hill

     

    1. Pratiquez tous les jours.

     

    1. Appliquez les conseils que vous trouverez sur ce blog.

     

    1. Ou au cours de vos lectures. Commencez dés aujourd’hui.

     

    1. Soyez patient. Ca ne vient pas du jour au lendemain,

     

    1. Tout dépend de vous et de votre capacité à ressentir les choses, à être focalisé sur ce que vous voulez (et non pas sur ce que vous ne voulez pas) mais sans être désespérément focalisé (tout est question de trouver le bon équilibre). Soyez ouvert aux opportunités et saisissez les

     

    1. Inscrivez-vous ici pour recevoir les 7 vidéos gratuites que je vous offre pour mieux comprendre la loi d’attraction.

      

    En conclusion, et cela pourrait être un 5ème conseil : échangez vos expériences avec d’autres personnes.

      

    Cela motive quand on voit que ca marche, et c’est extrêmement gratifiant de donner espoir aux autres au travers de nos expériences.

      

    Partagez-les au travers de vos commentaires. Si vous avez une histoire à raconter sur la Loi d’attraction, je me ferai une joie de la publier sur ce blog.

     
     
     
     
     
     
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